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« La Bohème », Santi/ Roels, à Avignon (28-20/02 & 04-03-2025)

Vendredi 28 février 2025, 20h ; dimanche 2 mars 2025, 14h30 ; mardi 4 mars 2025, 20h. Durée 2h45

La Bohème. Opéra en 4 tableaux de Giacomo Puccini. Livret de Giacosa et Illica, d’après le roman Scènes de la vie de Bohème d’Henri Murger. Création le 1er février 1896 au Teatro Régio de Turin

Coproduction Opéra Grand Avignon et SNG Opera in Ballet Ljubljana. Éditions Luck’s Music. Chanté en italien et surtitré en français. Production dédiée à Claire Servais, metteuse en scène disparue en 2023

Direction musicale, Federico Santi. Chef de Chœur, Alan Woodbridge. Responsable de la Maîtrise, Florence Goyon-Pogemberg. Mise en scène, Frédéric Roels. Décors / Costumes, Lionel Lesire. Lumières, Arnaud Viala. Assistanat à la mise en scène, Nathalie Gendrot. Études musicales, Thomas Palmer. Mimì, Gabrielle Philiponet. Rodolfo, Diego Godoy. Musetta, Charlotte Bonnet. Marcello, Geoffroy Salvas. Schaunard, Mikhael Piccone. Colline, Dmitrii Grigorev. Alcindoro / Benoît, Yuri Kissin. Parpignol, Julien Desplantes. Un Sergent, Saeïd Alkhouri. Un Douanier, Alain Iltis. Un Marchand, Frédéric Caussy

Voir aussi toute la saison de l’Opéra Grand Avignon

et tous nos articles de février 2025

Dossier Opéra Grand Avignon

Comment raconter, à l’Opéra, une histoire d’artistes pauvres ?

Evidemment, les moyens de l’Opéra sont en partie incompressibles : il y aura toujours un orchestre important dans la fosse, soixante-dix personnes sur scène, des techniciens en coulisses, des éclairages… La pauvreté est donc illusoire, puisqu’elle utilise des moyens humains qui sont loin d’être pauvres. Mais nous pouvons nous concentrer, justement, sur cela : sur les moyens humains. Raconter une histoire humaine avec des êtres humains, auxquels on donne le premier rôle. Faire fi de tout élément spectaculaire du décor, nous appuyer sur un objet à jouer, qui raconte le déséquilibre des choses, l’instabilité et l’inconfort de cette vie. Conçue à l’origine en 2019 pour l’Opéra Confluence, un espace sans cintre ni machinerie, cette production s’inscrivait aussi dans un espace sobre, sans artifice technique. Et sa reprise dans un théâtre à l’italienne ne fait que mettre en exergue cette simplicité que nous cherchons. Le roman de Henri Murger, Scènes de la vie de Bohème, dont est inspiré l’opéra de Puccini, est une fresque sociale qui nous conte par fragments des éléments de la vie d’un groupe d’artistes et de leurs amis. Le narrateur a sur les péripéties qui leur arrivent un regard détaché, souvent humoristique, qui permet d’accepter le dramatisme de certains moments sans se morfondre dans un misérabilisme constant. J’ai beaucoup aimé à la lecture cette attitude, dont j’ai voulu m’inspirer dans ma mise en scène. Cela passe par le fait d’assumer voire de renforcer les éléments d’humour qui subsistent dans l’opéra de Puccini, jouer sur la légèreté, la badinerie de ces moments qui contrastent avec les grandes scènes tragiques de l’histoire.

Cela passe aussi par l’adoption d’un langage scénique distancié par rapport à l’histoire, une position brechtienne qui consiste à raconter l’intrigue sur un ton épique, ancré dans une vérité des personnages, mais sans volonté de réalisme et encore moins de vérisme. Nous nous contentons des éléments scéniques et accessoires strictement nécessaires à la narration, pour en faire ressortir les données structurantes. Je travaille avec les chanteurs sur une manière d’aborder le jeu qui consiste à comprendre les personnages et à les traduire plutôt qu’à s’identifier à eux (ce qui est déjà un peu intrinsèquement lié au jeu chanté, qui impose par nature cette distance entre le texte et le naturel). Par fidélité au roman de Murger, parce que cette histoire ne sera jamais aussi vraie que dans le contexte d’une vie d’artiste du milieu du XIXème siècle, mais aussi parce que les éléments de jeu écrits par Puccini et ses librettistes – le feu dans le poêle, les bougies – ne font sens véritablement que dans un monde antérieur à l’invention de l’électricité et d’autres sources d’énergie, nous situons notre histoire à l’époque où Murger et Puccini l’ont imaginée, vers 1840. L’actualité de notre travail ne provient pas d’une transposition vers un autre contexte (ce qui a déjà été beaucoup vu pour La Bohème, et qui ne serait de toute façon pas inédit), mais plutôt d’une recherche d’adéquation entre les émotions vécues par les personnages de l’histoire et celles qui peuvent encore nous habiter aujourd’hui, 185 ans plus tard.

Frédéric Roels metteur en scène

RESUME

1er tableau : une mansarde à Paris : Dans une petite mansarde du quartier latin, quatre jeunes hommes partagent leur quotidien : Rodolfo, le poète, Marcello, le peintre, Schaunard, le musicien, et Colline, le philosophe. Leur vie est marquée par la pauvreté, le froid et la faim, mais ces conditions difficiles n’entament pas leur amitié. Un soir, ils décident de célébrer Noël malgré tout, improvisant une petite fête dans leur modeste demeure. La joie est de courte durée, car le propriétaire débarque soudainement pour réclamer le loyer, interrompant ainsi leur moment de convivialité. Après avoir mis l’importun à la porte, ils décident de partir au café Momus pour poursuivre la soirée, mais Rodolfo préfère rester seul afin de terminer un article qu’il doit soumettre au journal pour lequel il écrit. On frappe à la porte : c’est la voisine Mimì, qui vient demander du feu après que sa bougie s’est éteinte. Un simple geste qui va bientôt bouleverser leur vie.

2e tableau : le Café Momus : Le café Momus, célèbre lieu de rencontre des jeunes artistes, est animé ce soir-là. Marcello aperçoit Musetta, son ancienne amante, au bras du riche Alcindoro. Marcello et Musetta restent toujours épris l’un de l’autre, mais leur relation tumultueuse est marquée par des séparations et des réconciliations. Musetta, consciente du pouvoir qu’elle a sur Marcello, décide de jouer un dernier acte de séduction. Elle entonne la célèbre valse « Quando m’en vo ». Marcello, incapable de lutter contre ses sentiments, se précipite dans ses bras. Les six amis, témoins de la scène, décident de quitter discrètement le café, laissant à Alcindoro l’addition du repas.

3e tableau : la barrière d’Enfer : Le temps passe, et les amours des jeunes gens se révèlent fragiles. Musetta et Marcello ne cessent de se quereller, tandis que Rodolfo confie à son ami peintre son désir de quitter Mimì. Il lui reproche son comportement frivole et inconstant. Mais derrière cette décision, il y a une souffrance plus profonde. Rodolfo avoue en réalité que sa volonté de se séparer est liée à la maladie de Mimì, la tuberculose, dont elle souffre gravement. Malheureusement, il n’a pas les moyens de lui fournir les soins nécessaires. La discussion entre Rodolfo et Marcello est entendue par Mimì, qui, profondément touchée par les propos de son bien-aimé, décide de le rejoindre et se blottit dans ses bras. Leur relation semble condamnée, mais, conscients de l’imminence de la séparation, ils décident de vivre pleinement l’instant présent. Ils se promettent d’attendre le retour du printemps avant de prendre une décision finale.

4e tableau : la mort de Mimì : Des mois ont passé, et les quatre jeunes hommes se retrouvent une fois de plus tous ensemble. Cependant, cette fois, Rodolfo et Marcello ont rompu avec leurs fiancées respectives. Soudain, Musetta entre dans la pièce, suivie de Mimì. La jeune femme, souffrante et mourante, souhaite voir Rodolfo une dernière fois. Epuisée par sa maladie, elle s’allonge sur le lit de Rodolfo, tandis que les amis du poète partent en ville pour déposer quelques objets au mont de piété, dans l’espoir de récupérer un peu d’argent pour acheter des médicaments. Seuls, Rodolfo et Mimì partagent un moment de tendresse, se remémorant leur première rencontre et les moments heureux qu’ils ont vécus. Les souvenirs ravivent les sentiments profonds qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, mais la maladie de Mimì est implacable. Lorsqu’ils sont rejoints par leurs amis, ils découvrent Rodolfo, veillant sur Mimì, qui s’est endormie pour toujours. Elle rend son dernier souffle dans le silence de la mansarde. Rodolfo, accablé par le chagrin, s’effondre en pleurs sur le corps de son amour.

EN 1896 : CETTE ANNEE-LA…

Musique

  • John Philip Sousa compose la marche patriotique américaine The Stars and Stripes Forever, devenue la marche nationale des États-Unis.
  • Création de la maison de disques Parlophone en Allemagne par Carl Lindström.
  • Création de l’opéra Andrea Chénier par Umberto Giordano à La Scala
  • Ainsi parlait Zarathoustra, poème symphonique de Richard Strauss, créé à Francfort sous la direction du compositeur.
  • Composition de la Symphonie n°3 par Gustav Mahler

Naissances

  • Francis Scott Fitzgerald, écrivain américain
  • André Breton, écrivain français
  • Elsa Triolet, femme de lettre française
  • Howard Hawks, réalisateur américain
  • Denise Grey, actrice française
  • Gaston Berger, philosophe français
  • Ernst Engel, économiste allemand

Littérature

  • Parution de l’essai La soirée avec monsieur Teste de Paul Valéry
  • Parution de Rome d’Emile Zola
  • Parution de la pièce de théâtre La Mouette d’Anton Tchekhov

Art

  • Camille Pissarro peint Matin, temps gris, Rouen
  • Pablo Picasso peint Plage de la Barceloneta
  • Pierre Bonnard peint La petite blanchisseuse

Histoires et sciences

  • Premiers Jeux olympiques modernes à Athènes
  • Découverte de la radioactivité par le physicien français Henri Becquerel
  • Première projection publique du cinéma par les frères Lumière à Paris

Giacomo Puccini compositeur

Né le 22 décembre 1858 à Lucques, Giacomo Puccini grandit dans une famille de musiciens et manifeste rapidement un intérêt pour l’opéra. Il entreprend des études au Conservatoire de Milan où il est profondément influencé par les œuvres de Verdi. Dès ses débuts, il se distingue par sa capacité à capturer des émotions humaines complexes à travers une musique d’une grande intensité dramatique.

En 1896, il connaît un premier grand succès avec La Bohème, qui deviendra l’une des œuvres les plus jouées du répertoire lyrique. Ce succès est suivi par Tosca (1900) et Madama Butterfly (1904), confirmant son statut de maître incontesté de l’opéra. Puccini développe un style musical mêlant mélodies passionnées et orchestrations riches, marquant profondément l’évolution de l’opéra italien à la charnière des XIXe et XXe siècles.

Son dernier opéra, Turandot, resté inachevé à sa mort en 1924, est un chef-d’œuvre posthume qui témoigne de son génie visionnaire. L’œuvre sera complétée par Franco Alfano, et son célèbre air « Nessun dorma » est devenu l’une des pièces les plus emblématiques du répertoire lyrique. Aujourd’hui, Puccini est célébré pour sa contribution inestimable à l’art lyrique, et son influence continue de résonner sur les scènes du monde entier.

BIOGRAPHIES

Federico Santi, direction musicale

Federico Santi, né à Turin, a étudié la composition, la direction d’orchestre, le piano et la musique de chambre. Sa carrière internationale débute en 2008 lorsqu’il remporte le Premier prix et le Prix spécial de l’Opéra de Nice au concours international de chefs d’orchestre à Orvieto. Ce succès lance sa carrière et lui ouvre les portes de prestigieuses scènes internationales, telles que le Concertgebouw d’Amsterdam, le Theatre Bunkakaican à Tokyo et l’Opera Bellas Artes de Mexico. Il entame également une collaboration durable avec le théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, où il dirige un vaste répertoire d’opéras italiens, notamment dans le cadre du célèbre festival « Les Étoiles des Nuits Blanches ». Avec plus de 50 opéras à son répertoire, Santi a travaillé avec de nombreux théâtres renommés à travers le monde, dont le Teatro Comunale di Bologna, l’Opéra de Rouen, l’Opéra de Montpellier, l’Opéra Royal de Wallonie et le Théâtre Stanislavsky de Moscou. Il a également collaboré avec l’Opéra Grand Avignon, dirigeant plusieurs productions importantes (Peter Grimes en 2021, Tosca en avril 2024, La Traviata en octobre 2024, en tant que chef associé, NDLR). En parallèle de ses activités de chef d’orchestre, il est coordinateur d’opéra et enseigne la direction d’orchestre au Conservatoire de Maastricht.

Frédéric Roels, mise en scène / dramaturgie

Le parcours de Frédéric Roels se distingue par le lien constant entre texte et musique. Après des études à l’INSAS de Bruxelles, il fonde sa compagnie Prospéro & Cie, pour laquelle il met en scène plusieurs pièces, dont La Tempête et Les Suppliantes. À l’Opéra Royal de Wallonie, il assiste Claire Servais de 1995 à 2008 sur de nombreuses productions et signe la dramaturgie de La Favorite et Orphée aux Enfers. Il y a également mis en scène des œuvres telles que Hygiène de l’assassin, Le Journal d’un disparu et The Turn of the Screw. En tant que directeur artistique de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie (2009-2017), il développe l’opéra participatif, crée une compagnie de jeunes chanteurs et met en scène des productions marquantes telles que Carmen et La Damnation de Faust.

Il élargit l’accès à la musique classique avec des projets comme le « quizz symphonique ». Son travail de metteur en scène se poursuit avec des œuvres comme L’homme qui s’efface et des productions internationales de Les Contes d’Hoffmann et Don Giovanni.

Depuis 2019, il est directeur de l’Opéra Grand Avignon, où il met en scène des productions comme Don Giovannien 2021 (et notre entretien), Peter Grimes en 2021 (et notre entretien) et Carmen intime.

Gabrielle Philiponet, Mimi

Née à Albi, Gabrielle Philiponet étudie la flûte traversière et le violoncelle avant de se consacrer au chant. Daniel Ottevaere est son professeur depuis ses débuts. Elle s’est produite sur de nombreuses scènes françaises et internationales et a déjà plus de 45 rôles à son répertoire. On a pu l’entendre notamment dans Violetta (La Traviata) à New Orleans (USA) et à Paris, Desdemona (Otello, Verdi), Mimì (La Bohème), Marguerite (Faust) à Saint-Etienne, Leila (Les Pêcheurs de Perles) à Nice et Lille, Mireille, Micaela à Metz, Magda (La Rondine) à Nancy et à Metz, Donna Anna en tournée en Espagne, à Nantes-Angers et à Avignon. Gabrielle Philiponet a participé à de nombreux enregistrements.

Diego Godoy, Rodolfo

Diego Godoy est un ténor chilien d’origine française spécialisé dans le répertoire lirico-spinto. Lauréat du prix Révélation Musicale 2024 des Escapades Musicales, il se produit sur les grandes scènes internationales, notamment aux Chorégies d’Orange, au Teatro San Carlo de Naples, à l’Opéra du Caire, au Festival d’Opéra du Japon, et au Bolchoï de Moscou. Cette saison, il a incarné Manrico (Il Trovatore) au Staatstheater Braunschweig, Don José (Carmen) à l’Opéra d’État de Slovaquie, fait ses débuts en Cavaradossi (Tosca) au Théâtre National de Bratislava et participé au Concert du Nouvel An 2025 de la Radio et Télévision Nationale Serbe à Belgrade. (Nous l’avions découvert aux Saisons de la Voix de Gordes, NDLR).

Charlotte Bonnet, Musetta

Charlotte Bonnet est une chanteuse lyrique issue de la troisième génération de musiciens ayant remporté de nombreux prix dans différents concours nationaux et internationaux (Marmande, Arles, Capri, Béziers, Marseille, Vienne…). Dès l’âge de 22 ans, elle interprète des premiers rôles d’opéras, d’opérettes viennoises et romantiques et d’opéras-comiques. Elle chante principalement en France dans les théâtres tels que l’Opéra de Paris, Monaco, Marseille en 2019 dans l’Auberge du Cheval blanc, Avignon en 2020 dans un apér’opéra, en 2021 dans Peter Grimes, en 2023 dans Samson et Dalila, en 2024 dans Une Flûte enchantée, Saint-Etienne, Montpellier, Nice…(également à Sauveterre en 2021, Massy en 2021, NDLR).

Aujourd’hui, elle se consacre davantage à un répertoire plus lyrique voire grand-lyrique. Cette saison, elle retrouvera Musette dans La Bohème (Avignon), Micaëla (Bâle, Suisse) et Frasquita (Nice) dans Carmen. Elle sera Hilda dans Sigurd de Ernest Reyer (Marseille) et Suzel dans L’amico Fritz de Mascagni (Opus Opéra Gattières).

Geoffroy Salvas, Marcello

Passionné de musique depuis l’enfance, alors qu’il apprend le piano et le violoncelle, le baryton montréalais Geoffroy Salvas fait ses classes de chant au Conservatoire de musique de Montréal où il étudie avec Gabrielle Lavigne, puis avec Aline Kutan. Au fil des ans, il se taille une place sur les scènes canadiennes et françaises, collaborant notamment avec l’Opéra de Montréal, l’Opéra de Québec, le Pacific Opera Victoria, l’Opéra de Toulon, l’Opéra national de Montpellier, l’Opéra Grand Avignon, l’Orchestre symphonique de Montréal, Camerata-RCO et la Symphony New Brunswick.

Parmi les rôles qu’il interprète, notons Valentin (Faust), Masetto et Don Giovanni (Don Giovanni), Morales, Escamillo et Zuniga (Carmen), Mercutio (Roméo et Juliette)… À l’oratorio et en récital, on a pu l’entendre notamment dans Ein deutsches Requiem de Brahms, le Requiem de Fauré, le Messie de Handel, la Matthäus-Passion et le Weihnachtsoratorium, de Bach, Les nuits d’été de Berlioz, le Te Deum de Charpentier, Le bal masqué de Poulenc…

Mikhael Piccone, Schaunard

Après des études de piano et de théâtre, Michael Piccone obtient plusieurs prix, dont un prix d’art lyrique en 2012. La même année, il remporte le grand prix d’honneur au concours international d’opérette de Marseille et débute au théâtre de l’Odéon. En 2014, il fait ses débuts à l’Opéra de Marseille dans Colomba de JC Petit et Revi.

Il chante dans plusieurs opéras nationaux sous la direction de chefs d’orchestre renommés et collabore avec des metteurs en scène de renom. Il interprète des rôles variés tels que Figaro dans Le Barbier de Séville, Jupiter dans Orphée aux Enfers, Papageno dans La Flûte enchantée, et Valentin dans Faust. Récemment, il était Mercutio dans Roméo et Juliette à l’Opéra de Reims et Commissaire Impérial dans Madame Butterfly à Marseille. (On l’a entendu comme « chef de file » des Voix solidaires à Avignon en 2022 et 2023, et à Marseille en 2022, NDLR).

Dmitry Grigorev, Colline

Dmitry Grigoriev étudie à l’Académie de Musique de Gnessine auprès d’Andrei Grigoriev (depuis 2014). En 2014, il a remporté le troisième prix du 5e Concours International d’Opéra de Chambre Georgy Sviridov à Koursk, et le troisième prix du 4e Concours Maxim Mikhailov pour les Jeunes Chanteurs d’Opéra à Kalouga. La même année à Moscou, il a remporté le Concours Natalia Shpiller, et a reçu un certificat au 25e Concours International Glinka.

Il se produit dans des villes en Russie où il chante des airs d’opéras russes et étrangers. Depuis 2014, il est soliste à l’Opéra Russkaya.

Yuri Kissin, Alcindoro / Benoît

Yuri Kissin, né à Perm en Russie, commence sa carrière en Israël avant de s’installer en France et d’intégrer le Centre de Formation Lyrique de l’Opéra national de Paris. Il a participé à de nombreuses productions à l’Opéra Bastille et au Palais Garnier, comme La Guerre et la Paix, Tosca, Parsifal, Don Carlo, La Traviata, et Madama Butterfly.

Récemment, il a fait ses débuts à l’Opéra de Sydney et a chanté dans des théâtres de nombreuses villes françaises et internationales, notamment Madrid, Moscou, Tel-Aviv, et à l’Opéra Royal du Danemark. Il a également chanté dans des festivals tels qu’Aix-en-Provence et Antibes. (Ainsi qu’à Avignon en 2018 dans le Nozze di Figaro, et tout récemment dans les Folies amoureuses le 1er février 2025, NDLR).

Son répertoire inclut des rôles comme Figaro (Le Nozze di Figaro), Leporello (Don Giovanni), Basilio (Il Barbiere di Siviglia) et Frère Laurent (Roméo et Juliette). Il a interprété des rôles dans des productions telles que Le Barbier de Séville, Les Noces de Figaro, Les Contes d’Hoffmann et Rigoletto.

Julien Desplantes, Parpignol

Julien Desplantes débute la danse à 6 ans à Lourdes, tout en étudiant le droit à Toulouse. Après une maîtrise en droit, il se forme à Paris, où il remporte un concours en 2000 et devient stagiaire au Centre

Chorégraphique National de Grenoble. Il est ensuite interprète pour des pièces de Jean-Claude Gallotta, notamment Nosferatu à l’Opéra de Paris. Chorégraphe depuis 2001, il crée plusieurs duos et trios, remportant des concours internationaux. Son solo Zugos, explorant la gémellité, est présenté à Paris en 2003. Il recherche une danse organique et instinctive, peu préoccupée par l’esthétisme. Desplantes collabore avec Nathalie Pubellier et Corinne Lanselle, intégrant leurs compagnies respectives pour plusieurs créations. Il crée des œuvres comme Le vrai est au coffre et Quetem – Le Couloir.

Il participe également à des concerts symphoniques avec la Cie Caroline Bo et est invité à créer en Russie. En 2012, il crée le solo Par-dessus l’épaule et reçoit une résidence à Montréal, où il crée la pièce Il y avait ce fou… et un film. Depuis 2013, il dirige le Festival de Danse de Lourdes et est chorégraphe invité pour diverses compagnies. Il crée plusieurs pièces en résidence, telles que Rumeurs, et enseigne la danse contemporaine tout en étant jury pour la Fédération Française de danse.

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