Dimanche 15 décembre 2024, 17h, durée 1h, Théâtre du Chêne Noir, Avignon
Musique Baroque en Avignon (site officiel). En co-réalisation avec le Théâtre du Chêne noir, en co-réalisation avec l’Opéra Grand Avignon
Salomé Gasselin, viole de gambe, Victoire de la Musique 24, Révélation soliste instrumentale de l’année
La part des anges
Marin MARAIS, dit l’ange, L’Arabesque, Muzette, Les Voix humaines. Jacques GALLOT, Les Castagnettes. Antoine FORQUERAY, dit le diable, La Girouette. Monsieur de SAINTE-COLOMBE, Sarabande, Menuet, Chaconne (Manuscrit de Tournus). Antoine FORQUERAY, dit le diable, Le Carillon de Passy. Anonyme, Choral « Allein Gott in der Höh sey E ». Johann-Sebastian BACH, Suite pour violoncelle seul n°2 en ré mineur BWV 1008 : Prélude, Allemande, Courante, Sarabande, Menuets I et II, Gigue. Anonyme, Choral « Ach my gluck ». Karl Friedrich ABEL, Adagio, Allegro
Ce même concert sera proposé par Musique Baroque en Avignon à l’Academia Chigiana de Sienne le mardi 20 mai 2025 dans le cadre du projet « Avignon, Terre de Culture 2025 »
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C’est un dimanche au ciel d’un bleu intense comme l’aime Salomé Gasselin, qui garde de la lumière phocéenne un souvenir enthousiaste ; une classe de viole de gambe avait été créée pour elle au Conservatoire de Marseille, et plusieurs de ses « jeunes anciens élèves » sont venus l’entendre à Avignon ; si elle a quitté l’enseignement cet été, c’est par impossibilité de le mener de front avec la multiplicité d’engagements que lui a valu sa consécration de Révélation instrumentale aux Victoires de la musique classique 2024.
On ne peut que se féliciter de son choix – sans doute provisoire -, car le récital donné au théâtre du Chêne noir, à l’invitation de Musique Baroque en Avignon, a ébloui un public de connaisseurs, venu nombreux.
Dans cette ancienne chapelle du XIIIe siècle (un peu d’histoire ici), aux murs de pierre nue – hors pendrillons de fond de scène – qui donnent une belle acoustique à la précision d’un son ciselé, l’atmosphère était un peu sèche, comme on en témoigné quelques toux ici ou là; or, dira la gambiste, qui ponctue sa prestation de quelques commentaires bienvenus, « les violes de gambe sont des instruments délicats, qui n’aiment ni l’avion, ni le train, et qui détestent être bousculés ; attachés dans l’imaginaire collectif à l’aristocratie, ils sont été nombreux à être brûlés à la Révolution, ou transformés en violoncelles ; d’aussi anciens que celui-ci, il ne doit en rester qu’une dizaine dans le monde ». On en appréciera davantage la rareté. « Les cordes en boyau (de mouton, nous précisera-t-elle après le concert, NDLR) n’apprécient pas la sécheresse ; mais vous êtes tous arrivés – sourit-elle en promenant le regard sur la salle -, et le taux d’humidité est immédiatement remonté ; c’est souvent l’instrument qui décide du jeu, en fonction du lieu, du moment ! » ; sourires dans le public, un public qui entrera très vite dans cette intimité de jeu, dans cette attention recueillie qu’aucun applaudissement intempestif ne viendra perturber.
Salomé Gasselin nous expliquera également hors scène que chaque musicien a sa façon personnelle de jouer, qui s’imprime même dans le bois, ainsi héritier de l’histoire des siècles ; et parfois le veinage refuse de se laisser malmener. Sa viole, elle la joue depuis 2 ans, et le bijou va fêter son quatrième centenaire ; 1623 ou 1653, elle ne connaît pas (encore ?) la date exacte, mais elle sait qu’il a appartenu à la famille Couperin.
Un bijou qui lui rend bien le soin qu’elle prend de lui, tant la voix en est veloutée, à l’écho long et grave « comme l’inflexion des voix chères qui se sont tues ». Pourtant, pour un œil profane, c’est un instrument bien cruel : l’épaule est en douloureuse tension latérale, la main gauche en terrible extension sur ce large cordier à 7 cordes, les genoux en pression pour retenir l’instrument (viola da gamba vs da braccio), les pieds en torsion… Mais la main droite, elle, souplement ouverte en corolle, assure des poussés d’archet énergiques et des tirés filés, parfois glissés jusqu’au silence. Les pièces offrent des legato, des sautillés, des jeux sur plusieurs cordes ; parfois la viole se joue comme en guitare, en « pizz », qui ouvre un univers totalement différent ; on explore alors un au-delà de la palette déjà très large que l’artiste a préparée pour son récital, entre la musique française et la musique allemande, qu’elle ait été écrite initialement pour l’instrument ou transcrite par l’interprète elle-même. Une palette aux accents variés, allant de « l’ange » Marin Marais au « diable » Porqueray qui fit embastiller son fils, reconnu meilleur gambiste que lui, en passant par l’énigmatique Monsieur de Sainte-Colombe, dont le livre et le film Tous les matins du monde ont dessiné une « image fantasmée », alimentée par le propre mystère du modèle, dont on sait seulement qu’il a formé pratiquement tous les instrumentistes de son siècle.
Justement, le baroque est une époque qui garde pour certains une part d’inconnu, malgré l’engouement qu’il suscite depuis les années 1960-70. Salomé Gasselin a ainsi évoqué à son propos « la part des anges » ; une part de la production de cette époque, et surtout une partie de son esprit, de sa chair, nous échappé, tout comme une partie de l’alcool s’échappe pendant la vinification : quels sons entendait un xxxx ? Comment jouait-il exactement ? Ainsi, chaque baroqueux se transforme inévitablement, un jour ou l’autre, en transcripteur et en musicologue, à la recherche des pièces rares voire inédites : le bis de ce soir sera ainsi un choral allemand, jailli sous une plume anonyme au XVIIe siècle, que l’artiste a eu « la chance » de découvrir à la BNF.
Le même concert sera donné, par Salomé Gasselin, à Sienne le 20 mai 2025, dans le cadre de la célébration des 25 ans d’Avignon ville européenne de la culture (en 2000) ; un jumelage avec la ville italienne est scellé depuis longtemps par diverses manifestations, dont la Semaine italienne d’Avignon (#8 cette année).
Quant au prochain concert de la saison de MBA sera donné par Skip Sempé le dimanche 26 janvier 2025, à 16h (durée 1h10), à l’Opéra Grand Avignon. « Skip Sempé ? s’est exclamée Salomé en apprenant la suite de la programmation ; c’est le meilleur claveciniste que je connaisse ! C’est lui qui m’a donné le goût du baroque, quand je l’ai entendu, très jeune », sourit la néo-trentenaire. Bien éloigné des projecteurs médiatiques, d’un tempérament indépendant, il poursuit en effet une carrière solide.
G.ad.
Programme de salle
Salomé Gasselin, figure emblématique d’une nouvelle génération, redonne des couleurs à son instrument fétiche : la viole de gambe. Elle trace une route ponctuée de nombreuses récompenses (1er prix à l’unanimité du Gianni Bergamo Music Award 2020 à Lugano en Suisse, 2e prix du Concours Bach-Abel 2020 à Köthen en Allemagne). Son premier album – Récit – fait « vibrer la viole de gambe » ; Le Monde la classe parmi les promesses de l’année 2023.
En 2024, elle reçoit la Victoire de la Musique Classique, en qualité de Révélation soliste instrumentale de l’année.
Même si elle a pourtant cru que le rugby lui apporterait ses premières victoires, Salomé choisit rapidement la musique comme terrain de jeu favori. Elle se forme au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon dans la classe de Marianne Muller avant de poursuivre son cursus aux Pays-Bas au Koninkijk Conservatorium de La Haye dans la classe de Philippe Pierlot et enfin en Autriche au Mozarteum de Salzburg avec Vittorio Ghielmi. En parallèle de son parcours musical, elle étudie les Lettres Modernes l’Université Paris X.
Elle se produit en ensemble et en musique de chambre avec les ensembles Pygmalion, Jupiter, Masques, Ratas del Viejo Mundo, Le Poème Harmonique, Capriccio Stravagante, dans des salles comme le Wigmore Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, la Philharmonie de Paris, le Forbidden City Concert Hall de Bejing, la Philharmonie de Berlin, l’ElbPhilharmonie…
En soliste, on la retrouve notamment à La Folle Journée de Nantes, à La Roque-d’Anthéron. Pour ses concerts, elle s’entoure d’Emmanuel Arakélian à l’orgue, Justin Taylor au clavecin – Justin Taylor dans nos pages en 2022 à Bonnieux avec Eva Zaïcik, en juin 2023 avec William Christie et en octobre 2023 avec Victor Julien-Laferrière (NDLR) – et du gambiste Mathias Ferré. Elle explore avec le claveciniste néerlandais Emmanuel Frankenberg et le flûtiste espagnol Pablo Sosa del Rosario le répertoire français et allemand pour leurs instruments. On la retrouvera au printemps en duo avec le théorbiste Jonathan Zehnder dans un programme Bach/Biber à Ohrdruf et en récital seule à Weimar dans le cadre des Thüringer Bachwochen. Pour aborder un répertoire qui lui est cher, elle créera cette année son propre Consort de viole. (On l’a également entendue à Avignon dans le remarquable Atys en mars 2024, NDLR)
Salomé est professeur au Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille où a été créée pour elle en 2021 la classe de viole de gambe. Elle joue une basse de viole de Simon Bongars faite à Paris en 1653. Entretien avec Justin Taylor
Marin Marais « l’ange », Forqueray « le diable », leur prédécesseur Sainte Colombe, le luthiste Jacques Gallot, des chorals allemands anonymes conservés à la BNF, la musique de Karl Friedrich Abel ou encore de Jean-Sébastien Bach… Voilà l’armée céleste que j’ai imaginée pour ce récital de viole de gambe.
Messagers qui transportent la lumière et la parole divine, les anges sont ces êtres immatériels qui font le lien entre le ciel et la terre. Entre le connu et l’inconnu. Dans le monde du vin, on leur accorde une boisson : la part des anges. Elle désigne le volume perdu d’un alcool qui s’évapore lors du vieillissement en fût.
Lorsque le musicien s’attache à jouer une musique ancienne, il est confronté à cette part envolée du sens. La maturation conserve une part de secret. Tout l’art est de rester connecté au message de l’œuvre malgré les effets du temps. Rêvons à cette musique évaporée mais n’oublions pas de goûter à ce qu’il nous reste et que nous partageons aujourd’hui avec les anges.
Salomé Gasselin
Analyse du programme
« La part des anges »
Avant d’interpréter sur son instrument l’une des suites pour violoncelle seul de Johann Sebastian Bach, Salomé Gasselin inscrit à son programme des pages inspirMuzetteées du répertoire de la viole de gambe dont Jean de Sainte-Colombe (1640-1700), puis ses successeurs Marin Marais (1656-1728) et Antoine Forqueray (1672-1744), furent les éminents représentants. Jouissant en leur temps d’un grand prestige, ces compositeurs ont aussi défrayé la chronique. De Sainte-Colombe, Jean Rousseau, auteur d’un traité sur la viole de gambe (1687), louait la noblesse du port de main et la beauté des coups d’archet. Voulant comparer Marais et Forqueray dans sa Défense de la basse de viole contre les entreprises du violon et les prétentions du violoncelle (1740), l’ecclésiastique et gambiste Hubert Le Blanc osa cette formule : « L’un joue comme un ange, l’autre comme le diable ». De son côté, Louis-Claude Daquin (1694-1772) – le compositeur du célèbre Coucou – estimait que, si le talent de Marin Marais n‘avait pu être dépassé, seul un Forqueray avait pu l’égaler.
Homme secret, pédagogue et compositeur estimé, – Marin Marais, qui fut son élève pendant quelques mois, allait l’observer en cachette lorsque son maître s’isolait dans un cabanon pour pratiquer son instrument – (comme on le voit dans le film Tous les matins du monde, NDLR), Sainte-Colombe contribua également à l’évolution de la viole de gambe en ajoutant une septième corde. De son temps, la viole ne se cantonne plus à la simple fonction d’accompagnement, mais est considérée comme un instrument soliste à part entière, captivant le monde musical par sa sonorité envoûtante. Elle connaît son apogée à la fin du XVIIe siècle sous le règne de Louis XIV, qui l’appréciait tout particulièrement.
Marin Marais, Prélude, L’Arabesque, Muzette, Les Voix humaines
Membre de l’Académie royale de musique et de la Chambre du Roy, Marin Marais eut loisir de vivre pleinement de son art de violiste, tout en disposant d’une grande latitude pour composer. Ses sept Livres pour viole de gambe (1686-1725) constituent la part essentielle de son œuvre. Ils regroupent des suites de danse et des pièces de caractère portant des titres.
Publié en 1717, l’innovant Quatrième Livre est structuré en deux volets dont le second, intitulé Suite dans un goût étranger, fait preuve d‘une indéniable originalité d’inspiration. En un geste de quasi-galanterie, L’Arabesque sollicite les différents registres de l’instrument et conclut ses phrases par un tourbillon descendant insaisissable.
Au sein de la Suite en la mineur, la Muzette, dont l’inspiration populaire et rustique se traduit par l’emploi d’une basse en bourdon, déploie une mélodie nostalgique, appelant la variation et l’ornementation.
Issue du Deuxième Livre, la pièce Les Voix humaines est un morceau de caractère méditatif dont la section principale, d’une grande élégance, répand une délicate nostalgie lors de ses différentes reprises. Avant le violoncelle, quel autre instrument pouvait-il exprimer avec autant d‘intensité les inflexions de la voix humaine ?
Jacques Gallot ( ?-v.1690), Les Castagnettes
Jacques Gallot, dit « le Vieux Gallot de Paris », a laissé son empreinte dans la vie musicale du XVIIe siècle grâce à ses Pièces de luth composées sur différents modes (1684), recueil qui se compose pour l’essentiel de danses et de portraits. La pièce « Les Castagnettes » est ainsi une canarie – le nom renvoie à l’archipel espagnol – , danse en vogue dans le répertoire instrumental de la Renaissance. Proche de la gigue, elle adopte néanmoins un tempo plus rapide.
Antoine Forqueray, La Girouette ; Le Carillon de Passy
Antoine Forqueray fut remarqué par le Roi-Soleil en tant que joueur de basse de violon et devint musicien ordinaire de la Chambre de musique en 1689. Après sa mort, son œuvre (considérable, près de 300 pièces) se répandit grâce aux efforts de son fils Jean-Baptiste – avec lequel il avait pourtant entretenu des relations exécrables – qui l’adapta parallèlement au clavecin. L’apport historique de Forqueray réside par ailleurs dans son ouverture au style italien, ce qui n’est cependant pas le cas de La Girouette qui, par son mouvement tourbillonnant vers le grave, rappelle l‘esprit du Moulinet de Marin Marais.
La dernière pièce du Quatrième Livre en sol mineur ne déroge pas à la règle : il s’agit d’une pièce de caractère, à jouer « légèrement, sans vitesse », et dont le profil mélodique entêtant amplifie le caractère mélancolique.
Monsieur de Sainte-Colombe, Sarabande – Menuet – Chaconne (Manuscrit de Tournus)
Le catalogue de Sainte-Colombe surprend par sa densité (environ 180 pièces pour viole seule) et comporte de nombreux chefs-d’œuvre. Salomé Gasselin extrait du Manuscrit de Tournus trois pièces caractéristiques de l’esthétique du compositeur. Le profil déclamatoire de la Sarabande, avec ses contrastes de registres, sa gravité et son introversion, interpellent immédiatement l’auditeur. Amorçant le discours par un mouvement descendant, la Chaconne déroule, telle une lente procession, une basse obstinée vouée au développement. Elle s’émancipe au fil du discours, que ce soit par la richesse de l‘écriture, les éclairages harmoniques ou l’invention rythmique. Les registres se répondent, créant des clairs-obscurs sonores saisissants. Cette œuvre émeut particulièrement par la synthèse accomplie entre l’expression de l‘intimité et l’ampleur polyphonique.
Anonyme, Choral « Allein Gott in der Höh sey Ehr » (Gloire à Dieu, seul au plus haut des cieux).
Ce chant d’église luthérien dont la paternité demeure sujette à caution – il est souvent attribué à Nikolaus Decius – a été abondamment utilisé à la Renaissance dans le cadre de l’exécution du Gloria. Il a fait l’objet de nombreuses citations et emprunts dans le répertoire polyphonique. Bach s’en inspire librement dans un de ses Chorals de Leipzig.
Johann Sebastian Bach, Suite pour violoncelle seul n° 2 en ré mineur BWV 1008 : Prélude – Allemande – Courante – Sarabande – Menuets I et II – Gigue
Il est difficile de déterminer sur quels instruments les Suites pour violoncelle seul de Bach ont été jouées de son vivant. Notons qu’à l’époque baroque, ils étaient le plus souvent interchangeables, les œuvres étant parallèlement vouées à la transcription. En interprétant la Deuxième Suite à la basse de viole, Salomé Gasselin réalise un trait d’union vers les maîtres français de la fin du XVIIe siècle. Peu à peu, l’instrument subira la concurrence du violoncelle, tombant en désuétude avant de connaître une renaissance au début du XXe siècle.
C’est à Köthen, à la cour du prince Leopold, où Bach avait pris ses quartiers en 1717, que fut composée une grande partie de sa musique instrumentale, dont les Concertos brandebourgeois, le premier livre du Clavier bien tempéré et les Suites pour violoncelle.
Ces dernières présentent un schéma formel commun : un prélude précède différentes danses, de l’ample allemande à la gigue finale.
La Deuxième Suite s’ouvre par un prélude introverti et de style improvisé de plus en plus modulant. La tonalité mineure confère à la pièce une profonde gravité. L’allemande et la sarabande sont unies dans la même gravité, tandis que les menuets sont régis par les contrastes. Avec ses intervalles disjoints et sa rythmique déliée, la gigue offre un délicieux mouvement bondissant.
Anonyme, Choral « Ach my gluck ».
Karl Friedrich Abel (1723-1787), Adagio / Allegro
Compositeur oublié, Abel a longtemps œuvré dans l’entourage de la famille Bach en Allemagne, avant de faire carrière à Londres où il exerça comme compositeur, interprète et impresario. L’Adagio prend la forme d’un prélude improvisé qui assoit peu à peu le discours en un propos déclamatoire. L’Allegro déploie sa forme ambitieuse dans un large ambitus ; l’harmonie classique et les traits virtuoses sont pleinement caractéristiques du XVIIIè siècle.
Pascal Huynh
Nous reproduisons ci-dessous l’entretien de MBA avec Salomé Gasselin (Newsletter)
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