Samedi 22 février & dimanche 23 février 2025, 14h30, Théâtre de l’Odéon, Marseille (site officiel)
La Belle Hélène, de Jacques Offenbach. Opéra bouffe en 3 actes. Livret de Henri MEILHAC & Ludovic HALÉVY. Création à Paris, au Théâtre des Variétés, le 17 décembre 1864
Direction musicale, Didier BENETTI. Adaptation et mise en scène, Bernard PISANI. Hélène, Laurence JANOT. Bacchis, Carole CLIN. Parthénis, Perrine CABASSUD. Léœna, Sabrina KILOULI. Pâris, Matthieu JUSTINE. Ménélas, Jean-Claude CALON. Agamemnon, Marc BARRARD. Calchas, Philippe ERMELIER. Oreste, Alfred BIRONIEN. Achille, Frédéric CORNILLE. Ajax I, Joris CONQUET. Ajax II, Philippe BÉRANGER. Philocôme, Antoine BONELLI
Chœur phocéen
Orchestre de l’Opéra de Marseille
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En plein cœur de l’hiver, et juste le dernier week-end des vacances pour accueillir un public largement régional et au-delà, place au titre inoxydable d’Offenbach, l’(éternellement) belle Hélène. Dans la reprise de la production jubilatoire de 2016 déjà jouée à l’Odéon de Marseille et due à Bernard Pisani, qui en a signé bien d’autres avec le même sourire facétieux et gourmand, et avec la distribution de l’époque partiellement reconduite (Laurence Janot en Hélène, et Carole Clin en Bacchis, alors que Philippe Ermelier, lui, passe d’Agamemnon à Calchas). « Evohé, que ces déesses ont (toujours) de drôles de façons », comme le chante Pâris, et qu’on y prend toujours un plaisir extrême…
G.ad.
Comment se moquer de la cour de Napoléon III et du même coup des opéras de Wagner ou Rossini ? Réponse : en transposant l’action dans la Grèce antique.
Si les nombreuses allusions à la mythologie souffrent d’une baisse de la culture générale, la fantaisie du texte de Meilhac et Halévy, et surtout le génie de Jacques Offenbach font de cet opéra bouffe un spectacle qui n’a pas pris une ride. Impossible de résister à la Marche des Rois et à « l’époux de la reine, pou de la reine, pou de la reine », à la parodie du Trio patriotique de Guillaume Tell : « Tu t’fiches pas mal de ton pays » ou de l’inénarrable « Pars pour la Crète. » On a beau tout connaître par cœur, on y prend un plaisir fou.
Créée au Théâtre des Variétés en 1864, La Belle Hélène n’en finit pas de nous amuser. Comme l’a écrit un critique à la sortie : « On a ri, on a ri ! »
(Odéon de Marseille)
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