Indétrônable Hélène…
Samedi 22 février & dimanche 23 février 2025, 14h30, Théâtre de l’Odéon, Marseille (site officiel)
La Belle Hélène, de Jacques Offenbach. Opéra bouffe en 3 actes. Livret de Henri MEILHAC & Ludovic HALÉVY. Création à Paris, au Théâtre des Variétés, le 17 décembre 1864
Direction musicale, Didier BENETTI. Adaptation et mise en scène, Bernard PISANI. Hélène, Laurence JANOT. Bacchis, Carole CLIN. Parthénis, Perrine CABASSUD. Léœna, Sabrina KILOULI. Pâris, Matthieu JUSTINE. Ménélas, Jean-Claude CALON. Agamemnon, Marc BARRARD. Calchas, Philippe ERMELIER. Oreste, Alfred BIRONIEN. Achille, Frédéric CORNILLE. Ajax I, Joris CONQUET. Ajax II, Philippe BÉRANGER. Philocôme, Antoine BONELLI
Chœur phocéen : Diane BOUCHIER, Mathilde FONVILLARS, Rosanne LAUT, Esma MEHDAOUI, Salma OMRI. Anne-Gaelle PEYRO, Katherymne SERRANO, Wenhua YUHAN, Antonin AZARD, Damien BARRA. Pierre Olivier BERNARD, Sylvio CAST, Angelo CITRINITI, Corentin CUVELIER, Daniel IZZO, Bruno SIMON. Chef de Chœur, Remy LITTOLFF
Arrangements/orchestration/pianiste répétitrice, Caroline DAUZINCOURT
Danseurs : Chloe SCALESE, Liya SEMENKOVA-TOBIASS, Gregoire LUGUE-THEBAUD, Guillaume REVAUD
Orchestre de l’Opéra de Marseille
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Nous avions gardé de cette production vue à sa création, en 2016 à l’opéra d’Avignon – et reprise en 2017 ici même à l’Odéon de Marseille, un souvenir flamboyant, ce qu’on appellerait aujourd’hui l’effet Waouhhhh, avec notamment l’ingénieux miroir au plafond au-dessus du Jeu de l’oie des rois de la Grèce. Bernard Pisani nous confirme après la représentation qu’il s’agissait alors de la version complète de la production, par opposition à la version « réduite » que nous venons de voir. Notre mémoire est rassurée…
Néanmoins, même en version réduite, cette Belle Hélène « fonctionne » parfaitement, comme en témoignent les huit rappels de la première, samedi, et les rires et bravos de la seconde, où nous sommes ; et la distribution de l’époque est partiellement reconduite (Laurence Janot en Hélène, et Carole Clin en Bacchis, alors que Philippe Ermelier, lui, passe d’Agamemnon à Calchas). Cette Grèce de fantaisie a du panache. Dans un décor unique, aux portes coulissantes en fond de scène, les frises murales avec alternance de triglyphes et de métopes sont plus vraies que nature, les lumières sculptent des scènes dignes de Phidias ou deviennent pénombre complice du rendez-vous galant, et les entrées et sorties passent parfois par la salle…
On retrouve donc avec bonheur dans la distribution des habitués de la cité phocéenne et du répertoire bouffe. A commencer par Antoine Bonelli, qui fait au début une apparition brève mais remarquée en Philocôme, l’assistant du grand augure Calchas. Oreste (Alfred Bironien), fils à papa (Agamemnon), jeune homme turbulent, ponctue la narration avec un entrain roboratif, et un timbre joliment métallique puis ensoleillé. Bacchis (Carole Clin), Léœna (Sabrina Kilouli) et Parthénis (Perrine Cabassud) ne peuvent qu’avoir du charme et de la gouaille.
Mathieu Justine (Pâris) donne à son personnage un peu falot de jeune premier une sympathique espièglerie qui ne démérite pas dans ce plateau bouillonnant ; un bref passage en voix de fausset lui assure des bravos appuyés. Le chœur tient parfaitement sa partie, de l’éclat des sopranos en ouverture aux puissants accents masculins ensuite, et à la parfaite homogénéité pétulante in fine.
Quant au quintette des rois de la Grèce, sa force comique emporte tout dans un tsunami de fantaisie. Les deux Ajax (le danseur-ténor Joris Conquet – vu l’an dernier, presque jour pour jour, dans Paganini – et le baryton Philippe Béranger) promènent avec malice leur complicité de (presque) Dupont et Dupond. Le bouillant Achille a, sous les traits et la voix de Frédéric Cornille, une faconde irrévérencieuse qu’on ne lui connaît guère dans l’Iliade inspiratrice. Et Agamemnon… A qui pouvait-on confier le rôle du roi des rois, Agamemnon-aux-belles-cnémides comme aurait dit l’épopée homérique, sinon à l’impétueux baryton nîmois Marc Barrard, dont la présence scénique et la voix tonique dominent sans conteste l’aréopage, sans pour autant éclipser ses partenaires ? Alors que nous l’avions vu dans le récent concert du centenaire de l’Opéra de Marseille, dans la veine comique il ne boude pas son plaisir et il en redemande, se lançant notamment dans une pyrrhique endiablée… Quant à Ménélas, il échoit à l’inénarrable Jean-Claude Calon, qui a plus d’une pirouette dans son répertoire ; chanteur, comédien, ici imitateur (Aznavour, de Funès…), il campe un inoubliable « poux de la reine… ». Bravo enfin à Laurence Janot, que nous avons déjà vue et entendue dans bien des rôles ; elle incarne une Hélène royale, mi séductrice mi ingénue à qui l’Histoire pardonnera tout ; elle impose son timbre lumineux, sa ligne mélodique précise et fluide à la fois, et son impétuosité majestueuse de danseuse de l’Opéra de Paris – soulignée par la mise en scène… de l’ex-danseur formée dans la même maison prestigieuse – ; son duo vocal avec Pâris est émouvant ; sans compter sa plastique à laquelle la nudité du bain (le bain… turc d’Hélène-la-Grecque ?!) sied particulièrement – et que les spectateurs semblent apprécier ! -.
On pouvait compter sur le maestro Didier Benetti, jazzman maître du rythme, « le chef à la veste blanche de Musiques en fête » aux Chorégies, pour mener l’ensemble selon un tempo soutenu, joyeux comme « le règne de Vénus ». L’ouverture est déjà à elle seule un morceau d’anthologie : la souplesse veloutée des cordes dans la valse, devient miroitement des bois et cuivres, en intensité conduite avec brio et finesse.
Quatre danseurs peu vêtus, à parité, confortent la délicieuse coquinerie de l’ensemble. Tout ce petit monde offre un festival savoureux, et les chanteurs relèvent de la belle école française de diction, qui leur assure une parfaite intelligibilité.
Le piquant d’une opérette tient aussi à ses anachronismes, contrepèteries, et autres façons plus ou moins subtiles de surfer sur l’actualité. Ainsi, succès assuré avec l’Airbus A380, la dissolution, Aldo Maccione ou « Je m’voyais déjà… », voire le clin d’oeil furtivement lascif à la scène culte de Quand Hally rencontre Sally !!!! En revanche il n’est pas certain que la variation sur « Cythere/ s’y taire » par exemple ait vraiment trouvé son public, quand nos voisins de salle, peu au fait de la guerre de Troie et de l’univers antique, croyaient d’ailleurs que le gynécée était… « une baignoire » !!!!
Car l’opérette est particulièrement connotée. Le sel (sel très fin, s’entend…) de cet univers délicieusement suranné réside dans la complicité intellectuelle entre librettistes et public. Connaître les subtilités acrobatiques de la mythologie antique en même temps que le bellicisme de l’époque napoléonienne (le n°III) est le minimum requis pour mettre en perspective et apprécier pleinement la pertinence du propos… férocement impertinent, même si l’on peut goûter de façon aussi jubilatoire le premier degré de la joyeuse pochade !
G.ad. Photo Christian Dresse & G.ad. (salut)
Infra, résumé, biographies des artistes, avec renvois à d’autres articles.
RESUME
Acte I
Sparte célèbre les fêtes d’Adonis. Hélène, femme du roi Ménélas, adresse une ardente prière à Vénus avant de se tourner vers Calchas, le grand augure de Jupiter. Est-il vrai qu’un jeune berger nomme Pâris a reçu, pour prix de la victoire de Vénus, la promesse d’être aimé par la plus belle femme du monde ? C’est alors que Pâris, muni d’une lettre de Vénus à l’intention de Calchas, se présente devant elle. La séduction immédiate entre les deux jeunes gens tourne court. Ménélas a convié les rois de la Grèce aux rites d’Adonis, sous l’égide de son frère Agamemnon, le roi des rois. Un concours de rimes est organisé que Pâris remporte sous les applaudissements d’Hélène. Il se fait alors reconnaître comme le fils de Priam, souverain de Troie. Helene attirée mais méfiante, le couronne. Calchas annonce que Ménélas doit aller passer quatre semaines en Crète, sur décision de Jupiter.
Acte II
Quatre semaines plus tard. La reine n’a pas cédé. Elle s’accorde pourtant le droit de passer une nuit ≪en rêve≫ avec Pâris et demande à Calchas de lui envoyer un songe. Le devin obéit mais permet au prince de rejoindre la reine. Ménélas revient de son exil crétois et surprend Pâris dans le gynécée de sa femme. Saisi d’une fureur sans pareille, il convoque l’assemblée des rois pour leur faire constater son infortune. La désapprobation est générale… à l’égard de l’époux bafoué : ≪ Un mari sage est en voyage, il se prépare à revenir, la préséance, la bienséance, lui font un devoir d’avertir ≫. Grace à leurs remontrances, le scandale n’éclate pas.
Acte III
Le couple royal est parti prendre les eaux à Nauplie. Hélène, pressée par Ménélas, se contente de répondre ≪ ce n’était donc pas un rêve ≫. Puni par Vénus pour lui avoir désobéi, Ménélas est confronté à une situation de crise : dans la Grèce tout entière, les couples s’entre-déchirent. Afin de préserver la paix des ménages, le roi accepte un sacrifice : devant le grand Augure de Venus (en fait Paris déguisé), il consent a ce qu’Hélène aille faire un pèlerinage à Cythère, l’île de la déesse de l’amour. Une fois la reine à bord, la supercherie est dévoilée. Outrée, l’assemblée des rois grecs décide de se venger des amants en prenant les armes contre Troie.
Didier BENETTI, direction musicale
Musicien accompli, Didier Benetti (voir notre entretien) a joué sous la direction de Lorin Maazel, Seiji Ozawa, Riccardo Muti, Kurt Masur…. Son éclectisme musical lui permet d’aborder les œuvres du grand répertoire symphonique, le répertoire lyrique, la musique contemporaine, la fusion de genres musicaux tels que la musique symphonique et jazz, la musique traditionnelle, la musique électronique. Il a régulièrement collaboré à des productions de l’Opéra Royal de Liège, des Opéras Grand Avignon (le Chanteur de Mexico en 2016), de Nice, de Toulon, de Montpellier, de Metz, de Toulouse, de Monte-Carlo, de Marseille (La Périchole, Nos folles années en 2022), de l’Orchestre National de France… A son catalogue en tant que compositeur figurent des concertos pour percussions, harpes, clarinettes, trio (flute, alto et harpe), ensemble de violoncelles, arrangements de nombreuses partitions pour films muets de la Cinémathèque française, ainsi qu’un ballet The Thin White Line donné à l’Opéra de Metz. Il se consacre régulièrement à l’écriture de ≪ concerts fiction ≫ avec France Culture et l’Orchestre National de France pour lesquels il a composé et dirigé la musique de : Dracula, Au cœur des ténèbres, Alice au pays des merveilles, Vingt mille lieues sous les mers, Rebecca, Antigone, L’Ile mystérieuse, Peter Pan. Depuis plusieurs années il collabore en qualité de chef d’orchestre, arrangeur et orchestrateur à l’émission ≪ Musiques en fête ≫ diffusée sur France Télévision. Récents et futurs engagements : La Veuve joyeuse au Festival Lyrique d’Aix-les-Bains, Pop the Opéra ! à l’occasion de Musiques en fête aux Chorégies d’Orange, un concert Magie réside dans le détail : Taffasil au Festival International d’Izmir, une création musicale autour de la musique orientale avec le Tonkunstler-Orchester de Vienne, des concerts avec l’Orchestre philharmonique de Marseille… Didier Benetti a déjà été invité au Théâtre de l’Odéon, plus récemment pour La Belle de Cadix, Chanson Gitane et sera de retour pour La Mélodie du Bonheur cette saison.
Bernard PISANI, adaptation, mise en scène et chorégraphie
Bernard Pisani entre à l’âge de 8 ans à l’Opéra de Paris. Il y apprend la danse classique puis entreprend une carrière de comédien qu’il poursuit toujours aujourd’hui. Sa rencontre avec Jean Anouilh est déterminante et le propulse sur la scène du Théâtre Montparnasse où il effectue ses débuts d’acteur de théâtre dans La Grotte mis en scène par l’auteur. Il se produit dans Richard III (Shakespeare/Anouilh), L’Amant complaisant (Graham Green/Anouilh) et L’Ordalie (Von Kleist/Anouilh). Il fréquente le cours d’art dramatique de Maurice Escande-Beatrix Dussane, et participe au feuilleton La Déesse d’or avec Patrick Maurin alias Patrick Dewaere ainsi qu’à de nombreux téléfilms, feuilletons et pièces de théâtre. Il aborde la comédie musicale avec Un violon sur le toit au Théâtre Marigny avant d’incarner le General Bonaparte dans l’opéra rock La Révolution française au Théâtre Mogador. Suivront Jean’s ou Le fou d’Assise (Théâtre L’Européen) dans le rôle d’un Saint Francois illuminé, Monsieur Pompadour de Francoise Dorin et Claude Bolling mis en scène par Jacques Charron (Théâtre Mogador), Hello Dolly (Théâtre Mogador) et Nini la chance (Théâtre Marigny) avec son amie Annie Cordy… Il donne ensuite une nouvelle orientation à son parcours, en écrivant et mettant en scène A Poil ! Il interprète Néron (Britannicus) qu’il met en scène pour une tournée, l’ouvrage sera repris régulièrement à Paris et en tournée nationale. Georges-Francois Hirsch lui offre le rôle de Don Pedro de Hinoyosa (La Périchole) dans une mise en scène de Jérôme Savary au Théâtre des Champs-Élysées. Antoine Bourseiller l’engage à l’Opéra de Nancy et Jean-Luc Boutte le dirige dans La Vie parisienne au Théâtre de Paris, théâtre qu’il retrouve pour Le Pont des Soupirs d’Offenbach sous la houlette de Jean-Michel Ribes. Ce dernier lui confie alors la réalisation de sa mise en scène à l’Opéra Royal de Wallonie, à l’Opéra de Nancy et au Festival Offenbach de Carpentras. Il participe a une nouvelle production des Brigands d’Offenbach enregistrée par France Télévisions et présentée par l’Opéra de Lyon (CD/EMI Direction John Eliot Gardiner) et se produit à l’Opéra-Comique dans un récital Toute la musique ! qu’il présente régulièrement, en France et à l’étranger. Il crée Les Anouilhesques (monologues, scènes et pages musicales du théâtre de Jean Anouilh), met en scène Jane Manson dans Trois Valses (production de l’Opéra de Marseille). Suivront : La Dame blanche de Boieldieu (chorégraphie et interprétation) mis en scène par Jean-Louis Pichon à l’Opéra-Comique, aux Opéras de Tours et Saint-Etienne ; ce dernier l’invite à l’Opéra de Palerme pour Esclarmonde de Massenet (chorégraphie) ; la comédie musicale Irma la Douce de Marguerite Monnot et Alexandre Breffort (mise en scène) aux Opéras de Saint-Etienne, Tours, Nancy, Limoges et Metz ; Le Barbier de Séville (mise en scène) à l’Opéra de Limoges ; La Grande Duchesse de Gerolstein au Capitole de Toulouse, aux Opéras de Marseille, Saint-Etienne, Avignon, Tours, Limoges, Toulon et Reims ; La Fille de madame Angot à Besançon et Limoges, Iphigénie en Tauride de Gluck aux Opéras de Marseille, d’Angers et Tours ; Le Téléphone et La Servante maitresse à l’Opéra d’Angers, La Vie parisienne à l’Opéra Grand Avignon ; L’Amour masqué aux Opéras de Tours, Metz, Reims, Limoges, Saint-Etienne, Festival International d’Edimbourg et à l’Opéra National de Bordeaux où le spectacle est enregistré par France Télévisions…
Bernard Pisani est Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Bernard Pisani a déjà été invité à l’Odéon, la dernière fois pour La Belle Hélène.
Laurence JANOT, Hélène
Membre du corps de ballet de l’Opéra de Paris, Laurence Janot reste dans cette prestigieuse troupe de 1976 à 1989 sous la direction de Rudolf Noureev. Égérie de Serge Lifar, elle popularise l’art de ce grand chorégraphe auprès du jeune public notamment à la Sorbonne. Puis, sur les précieux conseils de Mikhail Baryschnikov, elle se dirige vers l’art lyrique sous l’aile bienveillante de Gabriel Dussurget qui la fait débuter dans Lucia di Lammermoor aux cotes de Roberto Alagna, suivront Les Puritains à l’Opéra de Marseille, Sophie (Werther) aux côtés d’Alfredo Kraus…, Gilda (Rigoletto) au Canadian Opéra ; L’Elisir d’amore, Barbe-Bleue, Ariane de Martinů à l’Opéra de Strasbourg ; La Veuve joyeuse, Hello Dolly, Princesse Czardas, les trois rôles des Contes d’Hoffmann, La Chauve-Souris en alternance avec June Anderson… Lors de sa carrière éclectique, elle collabore de nombreuses années avec Le Cirque du Soleil dans différents shows à Moscou, Milan, Rome, Berlin, Mexico…, ainsi que de grands événements tels que Les Olympiades de Kazan. Elle interprète six rôles dans la comédie musicale Cats au Théâtre de Paris, enregistre avec Universel Music un album rock/opéra avec Jean-Patrick Capdevielle, Atylantos… Récents et futurs engagements : L’Africaine (Anna), La Traviata (Flora), Don Quichotte (Pedro), Norma (Clotilda), les concerts L’Opéra fête son siècle et Il Trovatore (Inez), Norma, La Vie parisienne, la Belle de Cadix, la Grande-Duchesse de Gerolstein, à l’Opéra de Marseille… Laurence Janot a déjà été invitée au Théâtre de l’Odéon, plus récemment dans La Belle de Cadix (Miss Hampton) cette saison.
Carole CLIN, Bacchis
Artiste lyrique, metteure en scène, enfant de la balle, Carole Clin apprend la danse classique avec sa mère et le modern jazz avec Arthur Plasschaert. Elle remporte un 1er Prix inter-conservatoire (classe Serge Clin) ainsi qu’au Concours International d’Art Lyrique en Belgique. Elle joue aux côtés de Patrick Préjean et Bernard Lavalette dans Ta bouche au Théâtre Antoine et aux Bouffes-Parisiens, elle est Louise dans Les Mousquetaires au couvent à l’Opéra-Comique, interprète le rôle-titre de No, no, Nanette en tournée française aux côtés de Roger Pierre et Christine Delaroche. Elle se produit sur- les scènes de l’Opéra Grand Avignon, des Opéras de Metz, Bordeaux et Reims, la Halle aux Grains de Toulouse, la Cité de Carcassonne dans Le Pays du sourire, Phi-Phi, L’Auberge du Cheval Blanc, Princesse Czardas. Au Pavillon Baltard, elle chante dans La Route fleurie avec Bernard Menez. Elle collabore avec Jean-Louis Grinda sur Trois valses aux Opéras de Liège, Bordeaux, Metz, Grand Avignon, Reims et à l’Opéra-comique. Elle joue dans Oklahoma !, Hello Dolly et Certains l’aiment chaud à l’Opéra de Liège, dans la création de Scaramouche à l’Opéra Grand Avignon, Le Chanteur de Mexico en tournée et au Palais des Congrès de Paris, La Cage aux folles au Forum de Liège, Les Misérables en concert, Sister act au Theatre Mogador. A Marseille, la Belle de Cadix, Paganini, No, no, Nanette, Les Mousquetaires au couvent, Tous à l’Opéra… Récents et futurs engagements : Carmen (chorégraphie) en Chine aux côtés de Charles Roubaud, My Fair Lady au Festival Bruxellons en Belgique, Andalousie à l’Opéra Nice Côte d’Azur et au Festival de Lamalou-les-Bains (mise en scène), La Fille de Madame Angot à Toulouse… Carole Clin a déjà été invitée au Théâtre de l’Odéon, plus récemment pour la Belle de Cadix (mise en scène) et sera de retour pour Au Pays du soleil (mise en scène) et La Mélodie du Bonheur (mise en scène/rôle de Madame Schmitt) cette saison.
Perrine CABASSUD, Parthénis
Chanteuse, comédienne et danseuse, Perrine Cabassud a suivi une formation en art dramatique à Avignon, puis entre en classe de théâtre au Conservatoire de Marseille. Deux ans plus tard, elle intègre les classes de chant et d’art lyrique et obtient un 1er Prix en 2009. Passionnée par la scène et les rôles fantaisistes, on lui confie très vite des rôles dans les opérettes et opéras-comiques les plus connus du répertoire partout en France : 4 jours à Paris (Simone), Un de la Canebière (Francine), Les Mousquetaires au couvent (Louise), Si j’étais roi (Zelide), Le Pays du sourire (Mi), La Vie parisienne (la Baronne de Gondremark), Princesse Czardas (Stasi), Le Prince de Madrid (Paquita), Rose de Noël (Totsi), Violettes impériales (Eugénie de Motijo), Trois de la marine… Elle se produit également à l’étranger, à New-York, Chicago, MiIwaukee, Glasgow, Hammamet et Dubrovnik. Parallèlement à sa carrière sur scène, elle s’engage auprès de nombreuses associations pour favoriser l’accès des enfants a la musique. Récents engagements : La Belle Hélène (Leana) au Festival d’Art Lyrique de Pézenas et au Festival de Lamalou-les-bains, Les Mousquetaires au Couvent (Louise) et Pour le plaisir et pour le rire à Toulouse… Perrine Cabassud a déjà été invitée au Théâtre de l’Odéon, plus récemment dans Méditerranée (Paola) et sera de retour dans Au Pays du soleil (Mado) et La Mélodie du Bonheur (Elsa) cette saison.
Sabrina KILOULI, Leana
Diplômée en licence de musicologie avec mention en 2010, Sabrina Kilouli étudie le violon et le chant lyrique dans différents conservatoires de France. C’est en 2013 qu’elle obtient ses DEM de chant et de formation musicale, tous deux mention ≪ bien ≫, au Conservatoire Grand Avignon. Elle suit également les cours d’art lyrique qui lui permettent de se produire sur différentes scènes et notamment celle de l’Opéra Grand Avignon avec le rôle de Javotte (Le Roi l’a dit, Delibes) en 2015. Elle est lauréate du Concours d’opérette de Sisteron (2012) et finaliste du Concours Les saisons de la voix de Gordes (2016). Elle multiplie les collaborations au sein de diverses compagnies de la région PACA (Atipic cProduction, Lazara) mais également hors région telles que APTouring Cruises base sur Lyon. En 2015 elle intègre le Choeur Phocéen. Elle diversifie son art avec le trio ≪ In’Ouie ≫ et mêle la danse au chant en intégrant l’orchestre Orphea, Eric Ferrari et récemment le Show Lorca. Récents engagements : Le Chant des Etoiles avec le Chœur phocéen à l’Eglise du Sacré-Cœur de Marseille, A la rescousse du Père Noël et Patapon au pays du Père Noël à Marseille, Avignon, Nimes avec la Compagnie Lazara… Sabrina Kilouli a déjà été invitée au Théâtre de l’Odéon, plus récemment dans Méditerranée (la Maquilleuse/la Fiancée d’Angelotti) et sera de retour dans Au Pays du soleil (la Poissonnière) et La Mélodie du Bonheur (Sœur Marguerite) cette saison.
Màtthieu JUSTINE, Pâris
Parallèlement à des études d’art dramatique, Matthieu Justine étudie le chant à Paris avant de se perfectionner auprès de Laurent Naouri. Il participe à l’Opéra de Nancy aux masterclass de Ludovic Tézier. Débutant rapidement sur scène, il interprète, entre autres, les rôles de Don Ottavio (Don Giovanni) au Havre et Abbeville, Piquillo (La Périchole) à l’Espace Cardin, dans Martha de W.Mitterer à l’Opéra de Reims, Fritz (La Grande Duchesse de Gerolstein) a Perpignan et a l’Opéra de Clermont-Ferrand ; le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville) à l’Opéra de Rouen, au Théâtre des Champs-Elysées, aux Opéras d’Avignon, Reims, Toulon, Montpellier et Nice ; Gustave (Pomme d’Api) et Babylas (Le Singe d’une nuit d’été de Serpette) à Toulon, Nice et Avignon. Plus récemment, il interprète le rôle de Nemorino (L’Elixir d’Amour d’après Donizetti) au Théâtre des Champs-Elysées, Alfredo (La Traviata) à l’Opéra de Reims et Clermont Ferrand, Piet (Le Grand Macabre de Ligeti) à l’Auditorium de Radio-France avec l’Orchestre National, Facio (Fantasio) à l’Opéra-Comique, Belmonte (Cosi fan tutte) à l’Opéra de Clermont-Ferrand et à l’Opéra de Reims. En concert, il chante la partie de ténor solo de nombreuses œuvres religieuses parmi lesquelles le Te Deum de Charpentier ; l’Oratorio de Noël, la Matthaus Passion et la Johannes Passion de Bach ; le Messiah de Haendel, le Stabat Mater de Rossini, le Requiem de Mozart, la Rédemption de Gounod, le Stabat Mater de Dvořak… Il interprète également la Sérénade de Britten avec l’Ensemble Orchestral de Dijon, Porcus (Jeanne d’Arc au Bûcher) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence sous la direction de Jérémie Rhorer. Futurs engagements : Dialogues des Carmélites (le 1er Commissaire) à l’Opéra de Rouen, Les Mamelles de Tirésias (le Journaliste parisien) à l’Opéra de Limoges et l’Opéra Grand Avignon… Matthieu Justine a déjà été invité au Théâtre de l’Odéon, la dernière fois dans Pomme d’Api (Gustave) et Le Singe d’une Nuit d’Été de Serpette (Babylas).
Jean-Claude CALON, Ménélas
Jean-Claude Calon étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient un 1er Prix d’Opérette et de Comédie Musicale. Après avoir suivi des cours de comédie, Jacques Brel l’engage pour jouer dans L’Homme de la Mancha et à la mort de Dario Moreno il reprend le rôle de Sancho Panca. Lors d’une tournée aux Etats-Unis, il étudie les techniques du travail musical avec des chorégraphes et artistes américains. Il crée Le Passe-Muraille (Michel Legrand, Didier Van Cauwelaert, discographie) qui obtient un Molière dans la catégorie ≪ Meilleur spectacle musical ≫. Il crée, en 1975, la comédie musicale de Michel Legrand Monte-Cristo. Il part en tournée à Paris et en province puis à l’étranger avec le spectacle de Jean Poiret, Il était une fois l’opérette. On le retrouve dans des séries télévisées, Julien Fontanes, Le Commissaire Moulin, Le Jap, La Bicyclette bleue, Famille d’accueil, Maigret, Section de recherche… ; des téléfilms, Marie Humbert, Notable donc coupable, L’Héritage, Les Silences de l’épervier ; au cinéma, La Vie et rien d’autre, La fille de D’Artagnan, Ma petite entreprise, Thérèse Desqueyroux… En opérette, il se produit dans La Route fleurie à l’Opéra de Toulon et de Metz, Arsenic et vieilles dentelles, La Soupière au Théâtre des Salinières à Bordeaux, Sugar, Dédé, Passionnément, La Poule noire, Rayon des soieries, L’Auberge du Cheval Blanc… Récents engagements : La Veuve joyeuse (Njegus) à l’Opéra de Saint-Etienne, les concerts du 31 décembre à l’occasion de L’Opéra fête son siècle à l’Opéra de Marseille… Jean-Claude Calon a déjà été invité au Théâtre de l’Odéon, plus récemment dans Paganini (Bartucci) et Méditerranée (Padovani). (Avec Michel Legrand.)
Marc BARRARD, Agamemnon
Après le Conservatoire de Nîmes, Marc Barrard se perfectionne avec Gabriel Bacquier. A partir de 1984, il remporte de nombreux prix dont le Prix Spécial de la Chambre Syndicale des directeurs de Théâtre en France et il est immédiatement invite aux Chorégies d’Orange pour un Hérault (Macbeth). Depuis, il se produit sur les scènes lyriques françaises et internationales telles que le Teatro Comunale de Bologne, La Scala, le Teatro Regio de Turin, La Fenice, le Liceo de Barcelone, le Teatro de la Maestranza de Séville, le Palau de les Arts de Valence, l’Opéra de Lausanne, le Grand Théâtre de Genève, le Semperoper de Dresde, le Teatro Colon de Bueno Aires, les Opéras de Tel Aviv, d’Helsinki, d’Oviedo, de Houston, de Washington, de Los Angeles, le Concertgebouw d’Amsterdam… ; dans les grands rôles du répertoire italien et français, avec une place prépondérante pour ce dernier. Il se produit également sous la direction de chefs tels que Michel Plasson, John Nelson, Christoph Eschenbach, John Eliot Gardiner, Lorenzo Viotti, Stephane Denève, Kent Nagano… On a pu l’entendre notamment dans Le Bailli (Werther) à Rome, Nancy, à l’Auditorium Maurice Ravel à Lyon, à Monte-Carlo ; le rôle-titre de Saint François d’Assise et Flambeau (L’Aiglon enr. CD –Orchestre Symphonique de Montréal) ; le rôle-titre d’Ariane et Barbe-Bleue a Strasbourg ; Agamemnon (La Belle Helene) au Châtelet ; l’Horloge – le Chat (L’Enfant et les sortileges – enr. CD -SWR Symphonieorchester de Stuttgart) ; Golaud (Pelléas et Mélisande) et le Marquis (Dialogues des Carmelites) au Staatsoper de Hambourg ; le Comte de Nevers (Les Huguenots) à Nice et Berlin ; Don Alfonso (Cosi fan tutte), Claudius (Hamlet), Bartolo (Le Nozze di Figaro), Wurm (Luisa Miller) à l’Opéra de Marseille ; Sharpless (Madame Butterfly) aux Chorégies d’Orange ; le Comte Des Grieux (Manon) à Monte-Carlo ; Golaud à Sydney ; le Baron (La Vie parisienne) à Bordeaux ; Dulcamara (L’Elisir d’amore) à Nice et Tours ; Athanael (Thaïs) au National Center of the Performing Arts de Pékin ; dans un programme consacré à Offenbach pour la Koln Akademie (enr. CD) ; le Baron Douphol (La Traviata) et Lord Guglielmo Cecil (Maria Stuarda) en concert pour Les Grandes Voix au Théâtre des Champs-Elysées ; Pandolfe (Cendrillon) à Nancy, Sancho (Don Quichotte) à Saint-Etienne, Dulcamara (L’Elisir d’amore) àToulouse…
Il est Chevalier de l’Ordre des Arts et de Lettres. Récents et futurs engagements : Don Quichotte (Sancho), le concert du centenaire et Sigurd (Un Prêtre d’Odin) à l’Opéra de Marseille, Fortunio (Maître Andre) à l’Opéra de Lausanne, Les Contes d’Hoffmann (Luther et Crespel) à l’Opéra National du Rhin et l’Opéra de Reims, Le Barbier de Séville (Bartolo) à l’Opéra de Nice… Marc Barrard a déjà été invité au Théâtre de l’Odéon plus récemment dans Chanson Gitane (Zarifi).
Philippe ERMELIER, Calchas
Après une formation à l’Ecole Boulle, Philippe Ermelier travaille sa voix et intègre le CNIPAL, puis l’Ecole de Chant de l’Opéra de Paris. Il se produit en Opéra baroque dans les rôles d’Enee (Dido and Aneas), de Phinee (Jephte de Monteclair)…, dans les rôles véristes, le Sacristain (Tosca), Mathieu (Andrea Chénier) ; en Opéra français il est Laerte (Mignon), l’Officier espagnol (Cyrano de Bergerac), le Geolier (Le Dialogues des Carmelites), Johann (Werther)… ; dans le répertoire rossinien il incarne Haly (L’Italiana in Algeri), Figaro et Fiorello (Il Barbiere di Siviglia), Tobia Mill (La Cambiale di matrimonio)… En opérette, sa mise en scène de Phi-Phi lui vaut une invitation au Théâtre du Tambour Royal à Paris, où il est régulièrement invité… Les autres rôles de son répertoire vont d’Offenbach (Jupiter, le General Boum, Agamemnon) à Varney (Brissac), Lehar (Popoff, Gustav…), Weill (Tiger Brown dans L’Opéra de quat’sous) et jusqu’aux classiques que sont Cats (Mathusalem), Les Misérables (Javert), sans oublier l’œuvre de Jacques Duparc, Charrette et Clemenceau… Il chante dans La Navarraise, L’Homme de la Mancha, Guillaume Tell, Manon et Les Contes d’Hoffmann à Monte-Carlo ; Faust, Jenůfa, My Fair Lady, Le Dernier jour d’un condamné, Mireille et Carmen à Avignon ; Beatrice et Benedict au Festival Berlioz à La Côte Saint-André avec Les Siècles ensemble dirigé par François-Xavier Roth ; La Vie parisienne à l’Opéra de Nice Côte-d’Azur ; Geneviève de Brabant à Montpellier et Nancy ; La Bohème à Reims ; La Périchole aux Folies Lyriques puis au Festival de Saint-Céré… Récents engagements : Chants de Noël au Moulin de Belle-Ile (Orne) et Bach en fête a Vimoutiers avec la chorale La Tichevillaise sous sa direction, L’Ecole des femmes (Oronte) à l’Opéra de Massy, La Veuve joyeuse (Baron Mirko Zeta) a l’Opéra de Nice Côte-d’Azur, Werther (Johann) à l’Opéra de Monte-Carlo… Philippe Ermelier a déjà été invité à l’Odéon, plus récemment dans La Vie parisienne (le Baron) et sera de retour dans La Mélodie du Bonheur (Zeller) cette saison.
Alfred BIRONIEN, Oreste
Après un DEM de Chant lyrique au Conservatoire de Valenciennes, Alfred Bironien intègre l’Ecole Normale Supérieure de Musique de Paris dans la classe de Daniel Ottevaere. En parallèle, il suit également une formation d’acteur au Théâtre Jules Julien. Il obtient un 1er Prix au concours d’Opérette de la ville de Marseille. Depuis plusieurs années, il se produit sur les scènes lyriques françaises et européennes. On a pu l’entendre notamment dans Borsa (Rigoletto) aux Soirées Lyriques de Sanxay, Basilio/Curzio (Les Noces de Figaro) pour Opéra Eclate au Festival de Saint-Céré ou au Centre Lyrique d’Auvergne de Clermont-Ferrand, spectacle qui sera en tournée cette saison (Opéra de Massy…), le 1er Homme d’armes et le 2e Prêtre (La Flûte enchantée) avec Opéra en Plein Air, il interprète également Monostatos à Paris, Lille, Nantes… sous la direction de Jean-Bernard Pommier. Il fait ses débuts dans le rôle de Piquillo (La Périchole) à Avignon. L’Opéra de Wallonie fait appel a lui pour tenir le rôle de Phalène (The Fairy Queen) sous la direction de Sébastien Rouland, pour l’Opéra de Nice Côte-d’Azur il est Lerida (La Veuve joyeuse) sous la baguette de Philippe Auguin. On lui confie le rôle d’Adolphe de Valladolid (Les Brigands) à l’Opéra de Limoges, il est l’interprète (L’Amour masqué) avec la Compagnie lyrique Opéra Louise à Fribourg ou encore Bastien (Bastien et Bastienne) au Phenix de Valenciennes. Il incarne le rôle principal des Malheurs de Sophie écrit par Mirambeau et produit par la Clef des chants. Sa formation lui permet également d’aborder le répertoire du XXe siècle et de la musique contemporaine. Il a créé Paneolito (rôle-titre) de Thierry Fournier ainsi qu’Arlequin (La Fée) de Dominique Spagnolo et Le Prince élégant (La Princesse Maritorne) du même compositeur à l’Opéra de Massy, Le Roi Minos (Theseus) Opéra multimedia donné en l’honneur de la présidence de la Belgique à l’Union Européenne. Il interprète le rôle de Gonzale (L’Heure espagnole) au Phénix de Valenciennes. Il participe également à de nombreux concerts et oratorios le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart sous la direction de Stéphane Cardon. Il est également le ténor soliste dans Le Mystère de Noël au Puy du Fou avec le Prague Symphonic Ensemble. Récents et futurs engagements : La Belle Hélène (Ménélas) à l’Opéra de Massy, l’opérette pour enfants Fiancés en Herbes d’après Marivaux à Nice, La Fille de Madame Angot à Toulouse, Mozart Requiem avec le Choeur européen de Provence à Vaison-la-Romaine, La Traviata (Gastone) à l’Opéra de Tours, Nabucco (Abdallo) aux Soirées Lyriques de Sanxay… Alfred Bironien a déjà été invité àu Théâtre de l’Odéon, plus récemment dans La Grande Duchesse de Gérolstein (Prince Paul).
Frédéric CORNILLE, Achille
Après des études de commerce, Frédéric Cornille entre au Conservatoire de Nîmes, dont il sort diplômé avec mention en 2007. Il étudie avec Daniel Salas et complète sa technique vocale et approfondit son répertoire avec Alain Fondary (Figaro – Le Barbier de Séville, Le Comte Almaviva –Le Nozze di Figaro, Zurga – Les Pecheurs de perles etc…). Il obtient le 2e Prix du Concours international de Canari présidé par Gabriel Bacquier et intègre le CNIPAL à Marseille en 2011. Dès 2008, il interprète les rôles de Parmenione (L’Occasione fa il ladro) au Festival de Caunes Minervois et Festival « Off » d’Aix-en-Provence, Gregorio (Romeo et Juliette de Gounod dirigé par Laurent Campellone) à l’Opéra de Saint-Etienne, Henri Ashton dans la version française de Lucie de Lammermoor au Festival Opéras et Châteaux et à l’Arena de Montpellier, Figaro (Le Barbier de Séville) au Théâtre de Nîmes, le Lieutenant Robert (La Fille du Tambour-Major) au Festival de Lamalou-les-Bains ; le rôle-titre de Don Giovanni au Festival Opéra des Landes et au Théâtre de Nîmes, Marcello (La Bohème dirigée par Philippe Forget), Docteur Malatesta (Don Pasquale) au Théâtre Christian Liger de Nîmes et au Festival de Caunes Minervois, Zurga (Les Pecheurs de perles) au Théâtre Bernadette Laffont de Nîmes, La Favorite (doublure de Ludovic Tézier) au Théâtre National du Capitole de Toulouse, Giorgio Germont (La Traviata) à la Cité internationale des Arts de Paris, Albert (Werther) et Belcore (L’Elixir d’amour) à l’Opéra des Landes ; le rôle-titre de Rigoletto au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Maurevert et Thore (Les Huguenots) dirigé par Yannis Pouspourikas, Roucher (Andrea Chénier) et Comte Danilo (La Veuve joyeuse) à l’Opéra de Nice ; Escamillo (Carmen) aux Arènes d’Istres ; Thierry (Javelinot), l’Officier (Les Dialogues des carmélites), Morales (Carmen), et Juan (Don Quichotte) à l’Opéra de Saint-Etienne ; Townbrake (Monsieur Beaucaire), Destillac (La Veuve joyeuse), Costillares (Le Prince de Madrid), Gustave (Le Pays du sourire), Florestan (Véronique) ; le rôle-titre de Don Giovanni au Mozartfest de Wurtzbourg, Oreste (Iphigénie en Tauride de Puccini) au Festival Gluck de Nuremberg, Brissac (Les Mousquetaires au couvent) et Grand Pingouin (Les Saltimbanques) à l’Opéra Grand Avignon, le Marquis d’Obigny (La Traviata) au Festival d’Opéra des Landes… Récents engagements : La Belle Hélène (Ajax II) à l’Opéra de Tours, Don Quichotte (Juan) et Madama Butterfly (Le commissaire impérial) à l’Opéra de Marseille, Les Mamelles de Tiresias (Le Rossignol) à l’Opéra Nice Côte-D’Azur, le ballet Rhapsody/ Démons et Merveilles et La Veuve joyeuse à l’Opéra de Saint-Etienne… Frédéric Cornille a déjà été invité au Théâtre de l’Odéon, plus récemment dans Le Grand Mogol (Joquelet) cette saison.
Joris CONQUET, Ajax I
Acteur, chanteur et danseur français, Joris Conquet débute son parcours artistique par la danse, puis le jeu d’acteur et le chant au fil de ses rencontres professionnelles. Il continue sa formation via de nombreux stages de perfectionnement (Studio Harmonic, Conservatoire d’Asnières-sur-Seine, Studio Pygmalion, etc.). On le retrouve sur scène, dans des comédies musicales et spectacles vivants tels que Le livre de la Jungle ou Al Capone avec Roberto Alagna, mais également sur les écrans dans divers projets : courts métrages, pubs, web séries. Récents engagements : la comédie musicale Cole Porter In Paris avec la Compagnie Les Frivolites Parisienne, Rifini comédie musicale avec la Compagnie Le Kafteur. Dernièrement, des projets lyriques en tant que ténor notamment dans Pomme d’Api (Gustave). Joris Conquet a déjà été invité à l’Odéon dans Paganini (Le Prince Felice).
Philippe BERANGER, Ajax II
Philippe Béranger est tombé enfant dans le chaudron de la potion magique qu’est l’opérette. Il débute sa carrière professionnelle dès l’âge de 12 ans, dans le rôle de Piccolo (L’Auberge du Cheval Blanc) qui le conduira pendant 6 ans sur toutes les grandes scènes francophones dont l’Opéra de Marseille en 1978. Après des études d’art dramatique, de chant et de danse, il se produit dans le domaine lyrique avec plus de 140 ouvrages différents a son actif, dans les rôles de fantaisiste et de ténor, mais aussi en tant que metteur en scène. A Paris, il crée trois ouvrages de Francis Lopez et est à l’affiche d’Attention maitres chanteurs au Théâtre La Bruyère et aux quatre coins du monde (Canada, Ile Maurice, Tahiti, Kiev, Ankara…). En 2019, il interprète le rôle de Panatellas (La Périchole) au Festival de Gattières, puis participe à son 16e Festival de Lamalou-les-Bains pour la mise en scène de Gipsy. Philippe Beranger a déjà été invité à l’Odéon, plus récemment dans Paganini (Beppo/ Marco) et Chanson Gitane (Nicolas) et sera de retour dans La Mélodie du Bonheur (Zeller) cette saison.
Antoine BONELLI, Philocome
Après des études au Conservatoire de Marseille, Antoine Bonelli fait ses débuts sur scène dans le rôle de l’Eunuque (Pays du sourire) en 1980. Il interprète avec succès les rôles de composition et de trials a l’Opéra, au Festival Borely et sur d’autres scènes régionales. Au Théâtre de l’Odéon, il interprète Madame Foin (Pas sur la bouche), Siméon Legrand (A la Jamaique), Pepito (Monsieur de la Palisse), L’Abbé Bridaine (Les Mousquetaires au couvent), Baptistin (Les Cent vierges), Bidache (Le Chanteur de Mexico), Tarapote/un Notaire (La Périchole), Favouille (Trois de la marine), Le Curé/ l’Impresario (Nos Folles années), La Grande duchesse de Gerolstein… Antoine Bonelli fait partie de la troupe sédentaire du Théâtre de l’Odéon, il a chanté plus récemment dans Paganini (l’Aubergiste, le 1er gendarme) et Chanson Gitane (Monsieur Loyal).
(Odéon de Marseille)
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