Voir aussi les dernières éditions : 2020 (alors que presque tous les autres festivals avaient été annulés…), 2021, 2022
Notre page s’enrichit au fur et à mesure, avec les liens pour les annonces détaillées des concerts, pour nos interviews et pour nos comptes rendus
Cette année le Festival international de piano de La Roque d’Anthéron (site officiel) se décline en plusieurs mini-festivals thématiques, preuve de la richesse réitérée de cette manifestation attendue, qui se déroulera de date à date, comme l’a annoncé René Martin dans la traditionnelle conférence de presse in situ, le 11 avril 2023.
Ainsi, du 20 juillet au 20 août, quelque 80 concerts se donneront dans 7 villes et sur 11 scènes, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse.
En 1er mini-festival, on découvrira ainsi plusieurs intégrales, dont le public est friand. Intégrale des concertos de Beethoven, avec les immenses pianistes que sont Bertrand Chamayou en ouverture (notre compte rendu), puis Anne Queffélec, David Kadouch et François-Frédéric Guy (jeudi 20, samedi 22, dimanche 23, lundi 24 juillet).
Intégrale ensuite des concertos de Rachmaninov (lundi 7 avec Alexandre Kantorow – notre compte rendu -, mardi 8 avec Nathanaël Gouin & Alexander Malofeev – notre compte rendu -, samedi 12 août), précédés par une Journée Rachmaninov pour le 150e anniversaire de sa naissance (samedi 5 août) et un hommage par le couple Anna Geniushene/ Lukas Geniusas (lundi 31 juillet). Intégrale aussi, plus limitée, des concertos de Brahms (dimanche 13 août).
A l’occasion d’une journée Liszt (mardi 1er août), une carte blanche sera offerte à la vedette que tout le monde s’arrache, Alexandre Kantorow, « un cadeau royal » sourit avec gourmandise René Martin. Le jeune prodige proposera « un programme marathon comme il ne l’a fait dans aucun autre festival » (mercredi 2 août, avec notamment Liya Petrova) et une journée Hortense Cartier-Bresson couronnée par la « soirée des grands maîtres » (vendredi 28 juillet).
« Regards de femmes » tout au long d’une journée mettra à l’honneur une cheffe (Debora Waldman), des instrumentistes (Raphaëlle Moreau violon, ainsi que la pianiste Célia Oneto Bensaid – qui sera également aux Chorégies d’Orange, après une saison 2022-2023 en résidence à l’Opéra Grand Avignon – avec l‘Orchestre National Avignon-Provence, et Marie-Catherine Girod pianos) et des compositrices comme Marie Jaël (mardi 25 juillet – notre compte rendu -).
L’abbaye de Silvacane accueillera un cycle baroque d’une semaine, où l’on retrouvera les grands noms de la planète baroqueuse, où résonneront clavecin – qui s’est installé depuis quelques années déjà dans le Festival de piano – avec Jean Rondeau (lundi 24 juillet), Justin Taylor (mercredi 26 juillet) également membre du Consort et récemment accueilli avec William Christie par Musique Baroque en Avignon, Emmanuel Arakelian (jeudi 27 juillet) ou viole de gambe (25 juillet au 2 août), entre jeune génération – le Consort qui réunit de grandes pointures (mardi 25 juillet) – et les frères Hantai et Skip Sempé en clôture.
L’expérience jazz, tentée avant la pandémie, va plus loin encore cette année, en s’aventurant même jusqu’à la musique électronique (vendredi 21, samedi 29 juillet) : une belle audace, avec sans doute un public dédié, et de surcroît en début de festival, avec la concurrence redoutable de très nombreux autres festivals de renom dans la région.
On aura aussi 3 journées pour « passer au présent », par un excursus dans la musique du XXe siècle, habituellement si peu représentée malgré des noms de référence, de Poulenc ou Hahn jusqu’à Dutilleux (lundi 7, mardi 8, mercredi 9 août – notre compte rendu -).
Il faudra compter aussi avec la journée Nouvelles générations (6 août), le Festival ayant à cœur de dénicher les talents tout jeunes, déjà « lauréats de grands concours internationaux » ou « étoiles montantes du piano », encore adolescentes : quand ils seront devenus des vedettes, le public de la Roque pourra s’enorgueillir d’un : « J’y étais ! ». Compter aussi avec la journée traditionnelle dans les rues de la commune, des Ensembles en résidence (mardi 15 août) : l’académie existe depuis 38 ans, et les Capuçon, Laloum et toute l’élite mondiale y sont passés, rappelle volontiers René Martin.
Mais le festival de La Roque ne serait pas lui-même s’il ne brillait pas des multiples étoiles, fidèles parmi les fidèles, que le public attend : Jean-Marc Luisada (samedi 22 juillet), Anne Queffelec (samedi 22 juillet, notre entretien), David Kadouch (dimanche 23 juillet), François-Frédéric Guy (lundi 24 juillet), Yulianna Avdeeva (26 juillet – notre compte rendu -), Alexandre Tharaud (jeudi 27 juillet), Grigory Sokolov, qui jouera en intérieur au GTP (dimanche 30 juillet), Mao Fujita (jeudi 3 août), Marie-Josèphe Jude (vendredi 4 août), Nicolaï Lugansky, découvert, comme beaucoup, à La Roque d’Anthéron (samedi 5 août), Arcadi Volodos (jeudi 10 août), Adam Laloum (dimanche 13 août), Marie-Ange Nguci (lundi 14 août), Maria Joao Pires (jeudi 17 août), Renaud Capuçon (samedi 19 août) et le chouchou du public que l’on devra attendre jusqu’au dernier jour, Abdel Rahman El Bacha (dimanche 20 août – notre compte rendu -).
Quant aux journées complètes, avec panier repas sous les grands platanes, René Martin, devant la demande, songe à en rétablir au moins une. Détails à venir pour le programme et les questions pratiques.
G.ad. Photos G.ad.
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