Deux concerts d’orgue, en (presque) clôture de la Semaine provençale et en (presque) ouverture de la Semaine italienne, en deux lieux patrimoniaux de la cité des papes
Samedi 4 octobre 2025, 17h, Métropole Notre-Dame-des-Doms
Dans le cadre de la Semaine Provençale et de la Neuvième Semaine Italienne d’Avignon
Te Deum de Campra et Gloria de Vivaldi
Solistes, chœur et ensemble instrumental
Marie-Frédérique Girod, soprano. Josquin Gest, alto. Thierry Denante, ténor. Pierre Guiral, basse
Chœur Cum Jubilo
Ensemble TrèsOrchestral. Patrice Barsey, hautbois. Simon Fournier, trompette
Jean-Pierre Lecaudey, direction
André Campra, né à Aix-en-Provence le 4 décembre 1660, reçoit les premiers rudiments de la musique de son père, avant d’être confié au Maître de Musique et compositeur aixois, Guillaume Poitevin, qui dirige le chœur professionnel de la Cathédrale Saint-Sauveur à Aix. Campra compose son premier motet à l’âge de 17 ans. Prêtre à 22 ans, il est nommé 3 ans plus tard, Maître de Musique à la cathédrale Saint-Trophime à Arles, puis à la Cathédrale Saint-Etienne de Toulouse et enfin à Paris où il reçoit la charge prestigieuse de Maître de Musique à Notre-Dame-de-Paris. A partir de 1730, il devient Inspecteur Général de la Musique et termine sa carrière à la Chapelle Royale, où il succède à Delalande.
André Campra compose son « Te Deum » en 1729. L’œuvre a un air de famille avec les œuvres semblables de Lully, Charpentier ou Delalande, mais Campra pare néanmoins le texte liturgique d’une réelle originalité. Le chœur initial est en trois parties, deux allegros encadrant un large choral, qui s’amorce sur le thème de la fanfare d’ouverture.
Le « Gloria » de Vivaldi fut créé en 1713 et chanté le 2 juillet de cette même année à la Pietà de Venise, pour la fête de la Visitation. Sa renommée, qui a éclipsé ses homonymes, en fait très certainement une des œuvres sacrées la plus importante de ce compositeur. Par son enthousiasme et son sentiment religieux profond, Vivaldi a su donner à ce texte magnifique un éclat extraordinaire. Le « Gloria » de Vivaldi est une des meilleures approches de ce qu’était la musique religieuse italienne vers 1710, notamment à Venise. Cette œuvre simple, célèbre aujourd’hui, semble l’avoir déjà été à son époque puisqu’elle a été jouée fréquemment à la Pietà.
(Document MS/OeA, Musique Sacrée/ Orgue en Avignon, site officiel)
Dans le cadre de la 9e Semaine italienne d’Avignon
Dimanche 5 octobre 2025, 18h, Temple Saint-Martial
Bach et l’Italie : Récital sur l’orgue Pascal Quoirin
Bach/Vivaldi : Concerto en la mineur BWV 593
Jean-Sébastien Bach : Canzona BWV 588. Fantaisie en ut majeur BWV 570. Fugue en ut majeur sur un thème d’Albinoni BWV 946. Sonate en trio nº 4 en mi mineur BWV 528. Fugue en si mineur sur un thème de Corelli BWV 578. Sonate en trio nº 6 en sol majeur BWV 530. Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur BWV 564
Benjamin Alard, orgue
En partenariat avec les Amis de L’Orgue du Temple Saint-Martial (FB officiel)
Retransmission sur grand écran. Libre participation aux frais
Avignon peut s’enorgueillir de posséder un très riche et varié patrimoine organistique. Au sein de ce patrimoine, l’orgue du Temple Saint-Martial, entièrement neuf a été construit en 1984 (par l’atelier Pascal Quoirin, de Saint-Didier, celui-là même qui a supervisé tout le chantier de révision et restauration du grand orgue de Notre-Dame de Paris, NDLR). La conception est « classique française ». C’est une application la plus proche possible des principes de « l’art du facteur d’orgues » de Dom-Bedos en ce qui concerne la fabrication des tuyaux et de toute la partie instrumentale. Avec le programme de ce récital Benjamin Alard qui poursuit l’intégrale de l’œuvre pour clavier de J.S. Bach, nous fera voyager aux confins de l’Italie grâce au génie du Cantor de Leipzig, qui fût très influencé par le style italien, notamment par celui de Vivaldi.
(Document MS/OeA, Musique Sacrée/ Orgue en Avignon)
Merci a Classique en Provence pour son soutien !
Bonne continuation à MS/ OeA !