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Orchestre National Avignon-Provence, dir. Léo Margue, violon Tai Murray (15-03-2024)

 

Un triomphe !

Vendredi 15 mars 2024, 20h, Opéra Grand Avignon / Avignon

Orchestre National Avignon-Provence. Direction musicale, Léo Margue. Violon, Tai Murray

Claude Debussy, Rêverie. Sergueï Prokofiev, Concerto pour violon n° 2. Olivier Penard, Symphonie n°2 [création]

Tarifs : de 5 à 30 euros. Réservations à l’Opéra Grand Avignon, du mardi au samedi, de 10h à 17h. Réservations par téléphone au 04 90 14 26 40, ou sur : www.operagrandavignon.fr

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Un triomphe pour la création de la 2e Symphonie d’Olivier Penard, qui a noué des liens privilégiés avec l’Orchestre National Avignon-Provence. Ainsi que pour la violoniste américaine Tai Murray, accueillie pour la première fois, et pour le jeune chef Léo Margue, nominé aux récentes Victoires de la musique

Elle était annoncée et attendue, cette deuxième symphonie d’Olivier Penard, commande du Consortium créatif qui regroupe les orchestres nationaux de Bretagne, d’Avignon-Provence, et de Cannes, l’Orchestre de Picardie et l’Orchestre Symphonique de Mulhouse pour œuvrer à la diffusion et à la défense de la création contemporaine, donnée ce jour à Avignon en création mondiale. Accueillie par un public enthousiaste, son avenir, qui va d’abord passer par les quatre autres orchestres du Consortium, paraît tout tracé.

Mais revenons en arrière, ces Rêveries débutaient, justement, sous la direction de Léo Margue, remplaçant au pied levé Débora Waldman, souffrante, et à qui nous souhaitons un prompt rétablissement, par la Rêverie de Claude Debussy, orchestrée en 1922 par Henri Mouton. L’orchestration en est agréable, avec ses jeux de bois sur fond de cordes, rendant une atmosphère apaisante, rêveuse et champêtre, un peu nostalgique. Elle n’est pas sans rappeler l’orchestration et l’ambiance de La petite suite.

Le deuxième concerto pour violon de Prokofiev (1935) permettait de découvrir la violoniste américaine Tai Murray. Un seul mot qualifiera sa prestation et son interprétation, avec la belle sonorité de son violon Balestrieri (Mantoue 1765) : époustouflantes ! Et quelle virtuosité ! Entièrement plongée dans sa musique, l’artiste a maîtrisé l’œuvre de bout en bout, sachant en faire ressortir toutes les finesses et nuances, l’intensité, la sensualité, la fougue. Léo Margue et l’orchestre se sont montrés des accompagnants idéaux, offrant ainsi, par leur mariage et leur entente fusionnelle avec la soliste, une interprétation de haut niveau de ce concerto. Belle maîtrise des dynamiques, passant de la plus forte intensité à la douceur reposante, et quel merveilleux mouvement central, rêveur, avec la douce mélodie du violon sur un fond de notes distillées au goutte à goutte par les bois et les pizzicatti des cordes de l’orchestre, et dans les développements, le chant du violon qui passe avec aisance par tous les états d’âme. La fougue du dernier mouvement a achevé l’œuvre dans l’enthousiasme et les ovations du public, auquel Tai Murray a offert un bis, dont nous n’avons pu comprendre ni le titre ni le nom de l’auteur, mais semblant influencé par le style folk américain.

Venait enfin la tant attendue symphonie n° 2 d’Olivier Penard, œuvre en trois mouvements. Le compositeur avait déjà écrit en 2012 pour l’Onap un joli Peter Pan (enregistrement dirigé par Samuel Jean), en création mondiale. Monté ce soir sur scène, il prit d’abord la parole pour expliquer son approche de la musique et son cheminement, avant de donner quelques clés de compréhension de son travail, une évolution de l’orage vers le soleil. Il ne cache pas son attrait pour la musique symphonique, jusqu’à celle des compositeurs hollywoodiens, notamment le trop vite oublié Jerry Goldsmith. Il en résulte une œuvre contemporaine avec sa propre personnalité, certes, mais issue en droite ligne de l’héritage symphonique historique et donc plus abordable du public, ce qui assura son succès en cette soirée et continuera sans doute à l’assurer.

Le premier mouvement est manifestement orageux et sombre. Il débute par un violent cluster des vents suivi du grondement sourd et inquiétant des cordes graves. Surviennent ensuite des appels de cuivres en notes répétées qui, fortissimo ou plus sombres, serviront de leitmotiv au mouvement. S’enchaînent ainsi séquences de climax et séquences plus sombres et angoissées, jusqu’à une courte conclusion en forme de question ambiguë.

Le deuxième mouvement, plus lyrique, introduit par le hautbois suivi des bois et de la harpe, se développe doucement, mystérieux, comme irréel, conduit par les cordes, percé des traits de la flûte et du piccolo. Les vents s’introduisent pour mener au climax. Puis tout se calme avant une reprise vers un nouveau climax et une chute vers un pianissimo final, qui laisse encore planer une atmosphère d’inquiétude. Le ressenti laissé par ce mouvement est intense, captivant, maintenant en permanence l’auditeur sous tension.

Tout change avec le troisième mouvement, immédiatement enchaîné. Voici enfin la joie et le soleil, célébrés par un véritable feu d’artifice sonore, dansant, énergique, sans aucun temps mort, placé sous le signe de l’irrégularité rythmique et menant vers un final brillant, libéré de tout souci. Ce mouvement, Olivier Pénard le dit composé en hommage à Jerry Goldsmith. Je ne connais pas spécialement ce compositeur de musiques de films hollywoodiens, mais il me semblait être projeté dans l’ambiance de certaines musiques de compositeurs sud-américains, telle la Danzon d’Arturo Marquez.

La symphonie d’Olivier Pénard correspond in fine à ce que l’on peut attendre aujourd’hui des héritiers de la longue histoire symphonique qui les a précédés. L’auteur fait montre d’une maîtrise assurée de l’orchestration et de l’architecture d’une œuvre, sa musique est accessible et captive l’auditeur, le succès l’attendait logiquement, ce dont témoigne la longue ovation que lui offrit le public

Il faut, dans ce programme, souligner la belle prestation des musiciens de l’ONAP, fort engagés, à tous les pupitres, dans sa réussite, et soucieux d’honorer cette création, avec une mention particulière pour le chef, Léo Margue qui, appelé au pied levé, a su la façonner d’une façon magistrale. L’occasion nous était donnée de découvrir ainsi ce jeune chef, dont nous avions apprécié à la fois la fougue et la précision lors des dernières Victoires de la Musique Classique, en catégorie Révélation. Chef à la gestuelle ample, sans théâtralisation inutile, conduisant sans baguette et semblant sculpter la musique, entièrement investi dans les œuvres jouées, attentif aux dynamiques et nuances,  il a su mener son monde au succès et surtout créer avec brio l’œuvre nouvelle qui lui était proposée. Notons aussi que, par ailleurs chef assistant à l’Intercontemporain, Léo Margue travaille régulièrement avec une formation créée en 2019 à Avignon par la compositrice Elisabeth Angot, l’Ensemble 44.

B.D. Photo 2 G.ad.

 

 

 

 

 

 

 

 

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