
Vendredi 21 novembre 2025, 20h00. Dimanche 23 novembre 2025, 15h00. Durée 2h. Opéra Grand Avignon
Orfeo. Favola in musica en un prologue et cinq actes de Claudio Monteverdi (1607). Livret d’Alessandro Striggio
Direction musicale Jordi Savall. Assistants Luca Guglielmi et Lluís Vilamajó. Chef de chant et clavecin Marco Vitale. Chef de Chœur Alan Woodbridge. Mise en scène Pauline Bayle, reprise par Céline Gaudier. Décors Emmanuel Clolus. Lumières Pascal Noël. Costumes Bernadette Villard
Orfeo Mauro Borgioni. La Musica / Euridice Marie Théoleyre. Messagiera Floriane Hasler. Speranza / Proserpina Anna Reinhold. Apollo Furio Zanasi. Caronte / Plutone Salvo Vitale. Ninfa / Coro Raphaëlle Andrieu. Pastore I / Spirito II Paul Belmonte. Pastore II / Spirito IV David Tricou. Pastore III / Eco / Spirito I Julien Desplantes. Pastore IV / Spirito III Etienne Prost. Danseurs Andrea Apadula, Loïc Faquet et Xavier Perez
Chœur de L’Opéra Grand Avignon. Chef de Chœur Alan Woodbridge
Coproduction Opéra-Comique, Opéra Royal-Château de Versailles Spectacles, Opéra Grand Avignon
Chanté en italien, surtitré en français
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Autour du spectacle
- Prologue
45 minutes avant la représentation, l’Opéra Grand Avignon et l’Orchestre national Avignon-Provence proposent un éclairage sur L’Orfeo auquel vous allez assister.
Entrée libre sur présentation du billet du spectacle/concert - Immersion dans les coulisses
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Orphée chante, et le monde s’accorde. Sa voix dompte les bêtes sauvages, charme les dieux et suspend le cours du destin. Son chant est un lien entre la terre et les astres, entre l’homme et la nature ; il console les peines et cultive la joie, ensorcelle les dieux et ressuscite les morts. En 1607 avec L’Orfeo, Monteverdi inventait l’opéra et consacrait cette harmonie première : celle qui unit la musique et le cosmos dans une même respiration.
De l’Éden aux Enfers, ce mythe d’amour et de perte nous parle encore. Il évoque la fragile beauté de l’instant, l’espoir insensé de retenir ce qui fuit, la puissance du chant face au silence. Ici, la musique ne raconte pas seulement une fable : elle façonne le monde et réécrit l’Histoire.
Sous la direction de Pauline Bayle, cette fresque originelle prend des accents épurés, solennels et symbolistes. Rien d’inutile, tout est essentiel. L’espace scénique devient une terre de lumière et d’ombre, un lieu de métamorphoses où la voix, tantôt caresse et tantôt cri, se déploie dans toute sa splendeur. Un rituel intense, une célébration du chant humain – et du mystère qu’il porte en lui.
(Opéra Grand Avignon)
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