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Barbe-Bleue, Abbassi/ Pelly, à Marseille (28-12-2019 au 5-1-2020)

Du samedi 28 décembre 2019 au dimanche 5 janvier 2020. Opéra de Marseille
Barbe-Bleue, Jacques Offenbach, opéra en 3 actes, inspiré du conte éponyme de Charles PERRAULT
Direction musicale Nader ABBASSI. Mise en scène et costumes Laurent PELLY. Adaptation des dialogues Agathe MÉLINAND. Décors Chantal THOMAS. Lumières Joël ADAM. Collaborateur à la mise en scène Christian RÄTH. Collaborateur aux costumes Jean-Jacques DELMOTTE

Boulotte, Héloïse MAS. Princesse Hermia, Fleurette, Jennifer COURCIER. Reine Clémentine Cécile GALOIS

Barbe-Bleue, Florian LACONI. Popolani, Guillaume ANDRIEUX. Prince Saphir, Jérémy DUFFAU. Comte Oscar, Francis DUDZIAK. Roi Bobèche, Antoine NORMAND

Orchestre et Chœur de l’Opéra de Marseille

Coproduction Opéra de Marseille / Opéra National de Lyon

Nouvelle rareté avec ce Barbe-Bleue d’Offenbach ! L’occasion de fêter le bicentenaire de la naissance du compositeur et de célébrer la fin d’année avec une partition brillante mise en scène par le talentueux Laurent Pelly, qui avait offert in loco un magnifique Barbier.

Au royaume de Barbe-Bleue, Conversation entre Laurent Pelly et Agathe Mélinand

Laurent Pelly. Je pense qu’il faut d’abord resituer Barbe-Bleue dans la production de Jacques Offenbach.

Agathe Mélinand. En 1864, Hortense Schneider a 31 ans, elle triomphe aux Bouffes-Parisiens, dans La Belle Hélène, première œuvre signée par le trio Offenbach-Meilhac-Halévy. La parodie antique va faire courir le Tout-Paris du Second Empire et lancer vraiment la carrière de l’interprète fétiche du compositeur. Deux ans plus tard, Offenbach n’est plus directeur des Bouffes-Parisiens et c’est aux Variétés qu’il va présenter Barbe-Bleue dont le livret est aussi de Meilhac et Halévy. C’est une parodie du conte de Perrault mais aussi, et peut-être surtout, un hymne à la créatrice du rôle de Boulotte, à Hortense Schneider, à ses chairs, à son abattage, et, bien sûr, à sa voix. Huit mois plus tard, le trio présentera La Vie Parisienne. Mais toi, c’est la 11e œuvre d’Offenbach que tu mets en scène. Que t’évoque-t-elle par rapport à celles sur lesquelles nous avons travaillé pendant toutes ces années ?

L.P. La première était Orphée aux Enfers en 1997, dans ce même Opéra de Lyon, à l’invitation de Jean-Pierre Brossmann, qui, je m’en souviens, m’avait proposé d’abord de mettre en scène… Barbe-Bleue justement. La boucle semble bouclée, mais elle ne l’est pas. Il y a évidemment beaucoup d’œuvres d’Offenbach à redécouvrir, comme nous l’avons fait avec Le Roi Carotte il y a 4 ans. Dans les œuvres d’Offenbach que j’ai mises en scène, s’il y a des traits communs, il y a aussi des genres distincts. La parodie de l’antiquité avec La Belle Hélène ou Orphée aux Enfers, la satire très sociale avec Monsieur Choufleuri ou La Vie Parisienne, la féerie potagère et fantastico-satirique avec Le Roi Carotte… Barbe-Bleue est une parodie, avec une dimension un peu scabreuse et en tous cas érotique. L’enjeu pour moi, comme toujours d’ailleurs, est de la retranscrire pour le public d’aujourd’hui. Comment le personnage de Barbe-Bleue, qui prend le crime tellement à la légère, peut-il être perçu ? Au-delà de la parodie du conte, ce qui m’intéresse ici, est de traiter le film noir, le thriller, le monde du crime. Mais il y aussi dans Barbe-Bleue, comme presque toujours chez Offenbach, une satire très virulente du pouvoir. Le roi Bobèche qui règne sur ce pays imaginaire est un tyran profondément stupide, hargneux, superfétatoirement méchant…

A.M. Moi, j’ai été frappée en travaillant sur le livret par la vision qu’ils ont de la campagne… Vision comparable à celle d’une certaine émission de téléréalité d’aujourd’hui…. Mais Offenbach et ses librettistes opèrent une distorsion comme ils avaient distordu l’antiquité dans La Belle Hélène ou Orphée. En fait, ils vont s’intéresser surtout à Boulotte, une paysanne aux formes débordantes – « c’est un Rubens » chante Barbe-Bleue – et plutôt nymphomane. Elle est nature et elle ne pense qu’à ça. Il y a d’ailleurs dans toute l’œuvre une excitation sexuelle débridée et permanente… On en rougirait presque !… Mais le pouvoir et le sexe sous-tendent, sans doute, toute l’œuvre de Jacques Offenbach.

L.P. Je crois que la personnalité d’Hortense Schneider y est pour beaucoup. La Belle Hélène avait déjà évidemment, par essence, cette dimension sexuelle. Mais pour moi, ici, la plupart des personnages sont aussi un peu fous. Barbe-Bleue et Popolani, son alchimiste, le Roi Bobèche et le comte Oscar, son ministre, la femme et la fille du roi. Tous sont animés, guidés par cette folie. C’est ainsi que la parodie débute de façon très construite, pour glisser dans l’absurdité. Le dernier acte de Barbe-Bleue est ainsi totalement loufoque.

A.M. Offenbach et ses librettistes font du roi Barbe-Bleue un portrait qui n’est pas classique, un personnage totalement joyeux, libre et inconscient. Un Landru avant l’heure, séduisant et insouciant. Et puis… il a une si jolie voix, comme on dit dans l’œuvre !

L.P. Pour moi, cela correspond à la figure du noceur, qui revient souvent dans l’œuvre d’Offenbach, tel Oreste dans La Belle Hélène ou le Baron de Gondremarck dans La Vie Parisienne. Car, de la même manière que Boulotte est nymphomane, Barbe-Bleue est érotomane. C’est un tombeur qui n’a qu’une obsession : les femmes. C’est un prédateur sexuel qui consomme. Cela fait, bien sûr, écho à notre actualité récente mais comme il tient à épouser chacune de ses conquêtes, il lui faut les éliminer physiquement pour que le mouvement se perpétue. Le ressort vital et dramatique est là.

A.M. L’amant d’Hortense Schneider était d’ailleurs le duc de Gramont-Caderousse, un des plus grands noceurs du temps. Immensément riche et phtisique, il brûlait la chandelle par les deux bouts pour accélérer sa fin. Où l’on voit que, comme d’habitude, Offenbach parle de son époque… Et toi, dans ton travail, comment penses-tu rapprocher l’œuvre de notre monde à nous ?

L.P. Je prends toujours l’œuvre au sérieux, en prenant en compte ce qui dépasse l’aspect comique. Ces personnages sont dans des situations dramatiques. Ici, en l’occurrence, des meurtres. La campagne du premier acte, je la voudrais presque sinistre. C’est le village du crime où l’on a de « beaux assassinats ».C’est là que Barbe-Bleue vient se fournir en jeunes vierges. Nous avons eu aussi envie avec Chantal Thomas, la scénographe, d’évoquer la presse à sensation d’une certaine époque, comme Détective ou Qui ? Police, en affichant des unes de ces magazines en fond de décor. Et puis, en contraste avec le sordide du village, il y a le palais très réaliste, évoquant le Palais de l’Élysée ou le rocher de Monaco, l’immense palais où vit Bobèche, ce petit roi hystérique. Là, le fond de décor sera constitué de pages et de titres de la presse à scandale d’aujourd’hui, démesurés pour jongler entre rêve et la réalité. Tu sais, surtout, finalement, ce que je retrouve dans Barbe-Bleue, c’est cette passion du théâtre qu’avait Offenbach, son rêve et sa fantaisie toujours débridés. C’est une constante dans ses œuvres, que j’ai envie de continuer à explorer, comme nous le disions au début de notre conversation. (Entretien réalisé en mai 2019, Agathe Mélinand)

L’ARGUMENT

ACTE I

Un village. Au matin, le berger Saphir attend le réveil de sa bergère, Fleurette. Elle le rejoint mais ils sont dérangés par la voix autoritaire de Boulotte, paysanne de fort tempérament. Les amoureux s’esquivent. Boulotte apparaît et se présente: «Y’ en a pas un’ pour égaler la p’tit’ Boulotte, dès qu’il s’agit d’batifoler. » Elle vient comme tous les jours harceler Saphir et le poursuivre de ses assiduités. Popolani, alchimiste de Barbe-Bleue, et le comte Oscar, «courtisan en chef» du roi Bobèche se rencontrent. Le premier est venu au village à la recherche d’une jeune vierge pour Barbe-Bleue qui vient de se retrouver veuf, une fois de plus. Le comte Oscar, lui, a pour mission de retrouver Hermia, la fille du roi Bobèche, abandonnée 18 ans auparavant dans une corbeille, au fil de la rivière. Aux villageois réunis, Popolani annonce que Barbe-Bleue cherche une femme vertueuse, qui sera désignée par tirage au sort. Boulotte veut participer, au grand scandale de l’assistance. Elle se défend et prend part à cette loterie: on met les noms dans une corbeille, on mélange, elle gagne. Cependant, le comte a reconnu la corbeille où l’on avait jadis déposée la princesse. Cette corbeille appartient à Fleurette, Fleurette est Hermia. Le palanquin est prêt à la ramener au palais de son père. Au moment du départ, Barbe-Bleue apparaît avec ses hommes. Il a le temps d’apercevoir la princesse. Mais pour l’heure, Popolani lui présente Boulotte. Barbe-Bleue est charmé par ses formes généreuses – «C’est un Rubens!» – et annonce qu’il va l’épouser.

ACTE II

1er tableau. Au palais du roi Bobèche, le comte Oscar rappelle aux courtisans leurs devoirs: courber l’échine. Bobèche reproche à l’un d’eux d’avoir croisé la reine et demande au comte Oscar de l’éliminer: c’est le 5e, le comte est un peu las, mais va remplir sa mission. La reine Clémentine vient annoncer à son époux que leur fille refuse d’épouser le prince qu’il a choisi : elle en aime un autre. Tout s’arrange quand la princesse reconnaît dans le prince qu’on lui destine cet autre, Saphir, son berger du village. On annonce Barbe-Bleue et sa nouvelle épouse – la 6e : Boulotte. Mais revoyant Hermia, il forme le projet d’en faire sa 7e femme. Le sans-gêne de Boulotte face à la cour le conforte dans son idée, il l’entraîne hors de la salle.

2e tableau. Popolani est chargé par Barbe-Bleue d’assassiner Boulotte. Par une nuit d’orage, dans son caveau d’alchimiste, il l’empoisonne, puis, dès que Barbe-Bleue a le dos tourné, il la ressuscite grâce à une petite machine électrique à musique. Puis il présente à Boulotte les cinq épouses qui l’ont précédée, qui ne sont pas mortes non plus. Toutes promettent de se venger de Barbe-Bleue et de reprendre leur liberté.

ACTE III

Au palais, la même nuit, le cortège nuptial d’Hermia et de Saphir est arrêté par l’irruption de Barbe-Bleue, annonçant qu’il vient de perdre subitement son épouse. Éploré, vite consolé, il demande au roi Bobèche la main d’Hermia. Stupéfaction générale face à tant d’audace. Bobèche refuse, Barbe-Bleue menace d’envoyer son armée et d’utiliser ses canons. Saphir s’interpose, propose un duel, Barbe-Bleue lui plante son épée entre les deux épaules. Hermia est désespérée. On emmène de force cette nouvelle fiancée vers Barbe-Bleue. Déguisé en bohémien, Popolani fait part au comte Oscar de son intention d’aller dénoncer le polygame Barbe-Bleue, dont les six femmes ne sont pas mortes. Mais le comte aussi fait ses aveux: les cinq courtisans qu’il devait tuer sur ordre de Bobèche ne sont pas morts non plus. Et comme le prince Saphir n’est pas mort non plus, il se relève et les trois hommes font leur plan : les six femmes costumées en bohémiennes, les cinq courtisans et le prince en bohémiens confondront les coupables. Le mariage de Barbe-Bleue et d’Hermia vient d’être célébré. Les faux bohémiens rejoignent la noce. Boulotte joue les voyantes, lisant dans la main de Bobèche et dans celle de Barbe-Bleue leurs crimes respectifs. Sous leur déguisement, les ex-épouses de Barbe-Bleue, les courtisans victimes de Bobèche et le prince Saphir se font reconnaître. Que faire? Des noces générales ! chacun sa chacune, «c’est original et c’est moral !». Hermia retrouve son prince, et la terrible Boulotte pardonne Barbe-Bleue et accepte de le reprendre. Et plus que jamais, on ne voit pas «veuf plus gai»! (Sources: Opéra de Lyon)

 

 

 

 

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