Une parenthèse enchantée
Mayra Andrade. reEncanto. Le 12 juillet 2025 à 22h. Durée : 2h. Cour d’honneur du Palais des papes
Distribution
Avec Djodje Almeida (guitare), Mayra Andrade (voix). Texte et musique, Mayra Andrade. Scénographie, Carla Martinez Beunza. Son, Sergio Milhano. Lumière, Nuno Salsinha. Costumes, Sian E M Jones
Production
Administration, production, diffusion, Etienne Ziller, Asterios Spectacles. Production Asterios Spectacles
Avec le soutien de la SACEM pour la 79e édition du Festival d’Avignon
Ce projet est soutenu par la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, qui l’a cofinancé dans le cadre du programme EXPOSITIONS GULBENKIAN pour soutenir la scène artistique portugaise au sein des institutions artistiques françaises.
Représentation en partenariat avec France Médias Monde
reEncanto initié en 2022, fait le tour du monde depuis et a donné lieu à un enregistrement en live au London Jazz Festival.
Elle est née à Cuba, a grandi au Cap-Vert, a multiplié les séjours à l’étranger, du Sénégal à l’Angola, de l’Allemagne à Paris, où elle a vécu un temps avant de s’installer à Lisbonne. Alors quand Mayra Andrade se pose pour un soir dans la Cour d’honneur, en compagnie du guitariste et arrangeur capverdien Djodje Almeida, c’est le monde entier qui s’invite chez les papes. Sur l’immense plateau quasi nu, la chanteuse installe une ambiance intimiste. Un duo guitare-voix tout en douceur, avec pour seul décor quelques plantes vertes, un fauteuil, un abat-jour. La chanteuse apparaît telle une diva aux pieds nus dans sa robe longue pailletée d’or. La voix suave, accompagnée dans une complicité parfaite par le guitariste et arrangeur capverdien Djodje Almeida, égrène des morceaux aux accents délicats, chantés tantôt en créole capverdien, tantôt en français, portugais, ou en anglais. Résolument cosmopolite, elle entraîne un public immédiatement conquis dans un voyage musical tout en suavité où se croisent des influences diverses. Mayra Andrade, qui se revendique comme citoyenne du monde, s’emploie à renouveler par d’heureux métissages la musique cap-verdienne. Et le public, comme bercé par des vagues musicales, la suit, charmé. Il chante avec elle, et c’est une soirée enveloppante où sont invoqués l’amour, le bonheur d’être mère, la paix… Une parenthèse enchantée, un cocon musical qui fait oublier, l’espace d’une soirée, la violence du monde.
Carina. Photo Christophe Raynaud de Lage.
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