Le grand écart pour le programme, un concert atypique mais de grande qualité
Dimanche 9 mars 2025, 16h, durée 1h20, Opéra Grand Avignon (site officiel)
|  Patricia Petibon, soprano. Direction artistique, Héloïse Gaillard Ensemble Amarillis. Flûtes à bec, hautbois baroque, Héloïse Gaillard. Violon, Alice Piérot. Violon, alto, Liv Heym. Viole, violoncelle, Atsushi Sakai. Clavecin, Jeanne Jourquin. Percussions, Yula S. Archiluth, théorbe, guitare, Daniel de Morais PROGRAMME. Œuvres de Georg Friedrich Händel, Henry Purcell et Thierry Escaich The Fairy Queen and the Queen Mary. Henry Purcell (1659-1695) • Extraits de The Fairy Queen : Prélude (acte II) suivi du Prélude (acte V).Dance for the Fairies (acte III) ; First Act Tune-Jig (acte I) • Timon of Athens (Z 637) : Curtain tune on a Ground • King Arthur : Symphony extraite de l’acte V • Ode en l’honneur de l’anniversaire de la reine Mary (poème de Nahum Tate) : Ground Crown the altar Aliénor d’Aquitaine : Reine de France et d’Angleterre, Henry Purcell • Pavane Z 752 • Chaconne Z 730 (intégrée dans la 7e pièce de la cantate Tombeau pour Aliénor). Thierry Escaich (né en 1965), sur un poème d’Olivier Py (né en 1965) • Cantate Tombeau pour Aliénor [Création 14 avril 2023] : Ouverture – Premier interlude – Soupir – Théâtre – Deuxième interlude – Dimanche – Troisième interlude – Carpe noctem – Stabat Mater et Pavane – Chaconne (d’après la chaconne de Purcell Z 730) et Azur [Editeur : Gérard Billaudot Editeur SA] Agrippine la jeune : Impératrice romaine, mère de Néron et soeur de Caligula, Georg Friedrich Haendel (1685-1759) • Concerto pour hautbois en sol mineur HWV 287, Premier mouvement, Grave • Agrippine, opéra : Ogni vento, air extrait de l’acte II scène 20 • Sonate en trio en sol mineur HWV 404, Adagio • Cantate Agrippina Condotta a morire HWV 110 [extraits] : Recitativo Ma pria che d’empia morte ; Aria Renda cenere ; Arioso et Recitativo Come, O Dio ! • Sonate en trio en sol mineur HWV 404, Allegro • Agrippina Condotta a morire HWV 110 (1707), Recitativo Trema l’ingrato figlio ; Aria Su, lacerate il seno ; Aria Ecco recitativo • Sonate en trio en sol mineur HWV 404, Andante Diffusion CCR d’Ambronay, Grand Théâtre d’Angers, Théâtre de Poissy. Amarillis est conventionné par l’État, DRAC des Pays de la Loire, par la Région des Pays de la Loire, par le département du Maine-et-Loire, et par la ville d’Angers. Membre de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés et de Profedim 
 
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 Le concert aurait mérité quelques éclaircissements préalables de la part des artistes, puisque les programmes de salle sont désormais, et presque partout – hors Musique Baroque en Avignon – réduits comme peau de chagrin, en l’occurrence une feuille A5.
Le concert aurait mérité quelques éclaircissements préalables de la part des artistes, puisque les programmes de salle sont désormais, et presque partout – hors Musique Baroque en Avignon – réduits comme peau de chagrin, en l’occurrence une feuille A5. Changements de rythme, de cadence, d’univers, ce fut un moment chatoyant. Les brefs solos, de flûtes à bec ou hautbois (Héloïse Gaillard), de violon (Alice Pierrot, longtemps premier violon du Concert spirituel d’Hervé Niquet, et co-responsable de la Courroie), de viole ou violoncelle (Eléonore Lewis), du luth, théorbe ou guitare (Daniel de Morais), du magnifique clavecin (Jeanne Jourquin), plus rarement d’alto (Liv Heym) ou des multiples percussions jubilatoires – caisse claire, tambourins, maracas et autres… – (Yula), ont permis d’apprécier les talents de chacun. En tutti ou demi-ensemble, ils ont su façonner un son de belle facture, témoignant d’une complicité humaine et artistique.
Changements de rythme, de cadence, d’univers, ce fut un moment chatoyant. Les brefs solos, de flûtes à bec ou hautbois (Héloïse Gaillard), de violon (Alice Pierrot, longtemps premier violon du Concert spirituel d’Hervé Niquet, et co-responsable de la Courroie), de viole ou violoncelle (Eléonore Lewis), du luth, théorbe ou guitare (Daniel de Morais), du magnifique clavecin (Jeanne Jourquin), plus rarement d’alto (Liv Heym) ou des multiples percussions jubilatoires – caisse claire, tambourins, maracas et autres… – (Yula), ont permis d’apprécier les talents de chacun. En tutti ou demi-ensemble, ils ont su façonner un son de belle facture, témoignant d’une complicité humaine et artistique. Patricia Petibon, soprano
Patricia Petibon, soprano

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