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Orchestre National Avignon-Provence. Débora Waldman dir. Célia Oneto Bensaid piano (13-04-2023)  

 

Jeudi 13 avril 2023, 20h, Opéra Grand Avignon

Orchestre National Avignon-Provence (site officiel)

Débora Waldman, direction. Célia Oneto Bensaid, piano

Béla Bartók, Danses populaires roumaines. Marie Jaëll, concerto pour piano n° 1. Félix Mendelssohn, Symphonie n° 3, « Ecossaise ».

Voir toute la saison

« Paysages »

Beau concert, encore une fois, offert par Débora Waldman et ses musiciens, avec la complicité de la jeune pianiste Célia Oneto Bensaid, et une belle découverte avec le concerto de Marie Jaëll.

Pour ouvrir l’appétit, le concert débutait par les courtes danses populaires roumaines de Béla Bartók, d’abord écrites pour le piano, d’après ses recherches en Transylvanie, puis orchestrées en 1917. L’écriture et ses rythmes rappellent l’aspect festif, populaire et rural des six danses proposées qui tour à tour mettent en avant, soutenus par les cordes, la clarinette, le piccolo, le premier violon, ceux-ci qui ont su ici parfaitement se mettre en valeur, l’orchestre finissant par une dernière danse rapide, rythmée et entraînante.

Venait ensuite Marie Jaëll (1846-1925) dont la personnalité mérite vraiment d’être connue. Alsacienne, née Trautmann, elle épousa en 1866 un pianiste autrichien, Alfred Jaëll (1832-1882), mais se retrouva veuve à 35 ans. Enfant prodige, elle fut elle-même, élève notamment de Saint-Saëns et César Franck, pianiste virtuose, compositrice et pédagogue renommée, autrice de plusieurs publications. Sa production comprend surtout de la musique de chambre où domine le piano (pièces pour piano, piano et chant, sonates, trios, quatuors), n’accordant à l’orchestre qu’une douzaine d’œuvres, dont ses deux concertos pour piano, un concerto pour violoncelle, des mélodies et un opéra inachevé, Runéa. On peut le regretter, vu ses qualités d’orchestratrice révélées par le concerto qui nous était proposé. Elle sera également mise à l’honneur cet été à La Roque d’Anthéron lors de la journée « Regards de femmes ».

L’interprète Célia Oneto Bensaid est issue du Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle a déjà obtenu plusieurs prix et se produit régulièrement en France et à l’étranger. Elle est pour cette saison artiste en résidence à l’Opéra Grand Avignon ; son répertoire porte notamment sur la musique américaine, la musique française, la musique d’aujourd’hui et les compositrices. On la verra beaucoup cet été dans divers festivals (La Roque d’Anthéron, Chorégies d’Orange…).

Elle travaille en particulier avec la soprano Marie-Laure Garnier – que nous avons pu entendre à Avignon en janvier dernier avec le quatuor Hanson et elle-même au piano, ainsi que dans le récent concert des Voix des Outre-Mer ; c’est déjà ce duo que nous avions entendu en 2018 à Gordes – et la compositrice Camille Pépin, que les Avignonnais ont pu découvrir en mars dernier.

Marie Jaëll est sans doute l’une des compositrices les plus accomplies du 19ème siècle (elle semble s’être arrêtée de composer vers 1900 pour se consacrer davantage à la pédagogie et à la publication de ses ouvrages). A notre avis, ce concerto n° 1, par sa conception, son orchestration, un beau mariage entre l’orchestre et un piano présent et virtuose, a toute sa place dans les sommets du répertoire. Si une influence des maîtres de la compositrice peut s’y faire sentir, l’œuvre est quand même bien personnelle. Après une attaque grave et volontaire, à laquelle vient se joindre le piano, celui-ci calme le jeu, devient plus lyrique, impose un dialogue plus fluide, mais l’ensemble reste dense et engagé, parfois fougueux. La pianiste y déploie un jeu puissant, engagé, virtuose, mais non dénué de souplesse quand il le faut.

Encore une fois, le public a applaudi entre les mouvements. Il s’agissait, cette fois-ci, d’enfants, assez nombreux en cette soirée, suivis, bien évidemment, d’adultes, mais je dois dire que les applaudissements étaient là bien mérités, tant fut enthousiasmante l’interprétation de ce premier mouvement.

Suivait un adagio lyrique et rêveur, avec un piano distillant par endroits ses notes, menant vers un joli  final où dialoguent dans le calme et la douceur orchestre et piano. L’allegro con brio porte bien son nom, avec un piano virtuose et conquérant qui attaque bille en tête, mais les instants puissants et brillants alternent avec des moments plus calmes et délicats, et le tout s’envole vers une fin triomphale.  Belle partition pour le piano, en tout cas, qui demande à l’interpr_te de déployer toute sa technique, puissance et douceur. On se régale de ces mains qui parcourent avec agilité tout le clavier et de cette répétition de grands écarts, main gauche dans les plus graves et la droite dans les aigus.

Débora Waldman, Célia Oneto Bensaid et l’orchestre ont parfaitement dominé cette partition, avec une cheffe attentive dans sa direction et son dialogue avec la pianiste, une belle complicité entre les deux interprètes. Célia Oneto Bensaid, avec ce concerto, s’est avérée excellente musicienne et, sachant allier puissance, virtuosité et délicatesse, une pianiste de premier plan.

Afin de parfaire notre découverte de Marie Jaëll, elle donnait en bis « Dans les flammes », une pièce tirée de son triptique Ce qu’on entend dans l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis, d’après une lecture de Dante (qui a fait l’objet d’un CD paru fin 2022). Belle pièce de virtuosité, tout en fluidité à la main droite, la gauche assurant les commentaires.

Suivait enfin, pour clore ce concert, une remarquable interprétation de la 3ème symphonie de Mendelssohn. Une cheffe soucieuse de perfection, adepte d’une musique vivante et expressive, à la direction efficace, complice avec ses musiciens, un orchestre bien en place et sans failles, ont permis d’apprécier toutes les beautés d’une œuvre, que l’on devinait, comme les précédentes, bien étudiée et travaillée, et tout le travail d’orchestrateur de Mendelssohn. Les tempi étaient bien choisis, les nuances et la dynamique respectées. Un allegro expressif et nerveux, un scherzo joyeux et sautillant, avec une belle introduction à la clarinette, un adagio grave, ample, introspectif et un allegro rapide et bien rythmé avant son envolée finale sur un bel appel des cors ne pouvaient que ravir un public qui le fit savoir par des applaudissements plus que nourris.

Tout au long de la saison, chaque concert est précédé d’une rencontre avec le soliste, le chef ou un musicien, de 19h15 à 19h35, en Salle des Préludes de l’Opéra Grand Avignon.

B.D. Photo Capucine de Choqueuse

 

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