Roboratif et salutaire
Maison de la Poésie, 6, rue Figuière, 7 & 8 juillet seulement, 23h59, 1h. Entrée libre, chapeau pour les artistes, consommation 2€. 04 90 82 90 66
12 artistes très différents, chacun jouant pour 2 soirées consécutives : voilà une façon originale de terminer sa journée de festivalier dans le cadre feutré et confidentiel (moins de 50 places) des Scènes de minuit de la Maison de la Poésie. En ouverture du festival, les 7 et 8 juillet, Louis l’Insolence. Par ailleurs compositeur « classique », connu et reconnu, fécond et talentueux, Louis l’Insolence – son double sous pseudo – habite depuis deux ans la chanson française en solo, guitare-voix ; il mêle lyrisme, poésie, intensité, jusqu’à ce que cet homme par ailleurs paisible appelle sa « hargne » ; il a trouvé ainsi l’expression d’une révolte contenue, incisive, mordante mais droite et généreuse. On ne sait encore si l’histoire le reconnaîtra comme le Léo Ferré du XXIe siècle, mais il frappe ou griffe, et parfois caresse, comme le poète qui l’inspire, ou comme Jeff Buckley dont il se réclame également. Ses éclats de voix sont autant de cris du cœur, mâtinés d’opéra, rock ou opéra. Un univers dans lequel l’auditeur entre malgré soi, sur la pointe des pieds, mais engagé sur le même chemin d’humanité. C’est roboratif et salutaire. Voir par ailleurs l’entretien qu’il nous a accordé.
G.ad. Photo Franck Martinet
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