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Théâtre La Luna, 11h10, durée : 1h05. Du 7 au 29 juillet, relâche les 12, 19 et 26 juillet. Réservations au 04 12 29 01 24
Trois destins de femmes tressés…
Comme le titre est bien choisi ! Nous voyons en effet se tresser devant nous le destin de trois femmes. Ces destins semblent se dérouler en même temps, en parallèle, sans que l’on voie de rapport entre eux, mais l’intrigue se tresse petit à petit pour nous révéler à la fin en quoi ces destins sont liés. C’est par le dénouement, magnifique et tellement émouvant, de cette pièce adaptée du roman de Laëtitia Colombani, que le titre prend véritablement tout son sens.
Elles sont très différentes, ces femmes, par leur âge, leur culture mais aussi leur condition sociale. L’une, Smita, est une Intouchable en Inde, l’autre, Giulia une jeune Sicilienne qui travaille dans l’atelier de son père, au bord de la faillite, la dernière est une avocate brillante atteinte d’un cancer. Elles ont toutes un point commun : elles veulent se sortir d’une condition que la société leur a assignée et qui ne leur convient pas. Hélène Arden incarne avec beaucoup de sensibilité, de douceur et d’émotion, ces trois femmes. Nous éprouvons empathie pour chacune et admiration pour le combat qu’elles vont livrer.
La mise en scène est très épurée, sans décor, sans musique, juste les mots prononcés par la comédienne. Deux accessoires néanmoins : un foulard, porté différemment pour chaque personnage et qui aide à les identifier, et une tresse faite de tissus de couleurs différentes que la comédienne vient tresser à intervalles réguliers et qu’elle prendra dans ses bras à la fin.
Un spectacle particulièrement émouvant, touchant et sensible, très justement interprété, qui, au-delà de ces trois femmes, parle de toutes les femmes et à toutes les femmes car chacune pourra se reconnaître.
Sandrine. Photo Pierre Lamour
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