Une offre riche et diverse
Après une année blanche en 2020 pour cause de pandémie de Covid-19, voici le programme très varié et généreux qui nous est proposé par le festival d’Aix-en-Provence pour l’édition 2021.
Intitulé « Rêvons ensemble », le programme a été conçu comme un grand festival de relance, selon Pierre Audi, directeur général de la manifestation.
À l’affiche sont proposés neuf titres d’opéra, dont un donné en version de concert, I due Foscari de Verdi (notre annonce), interprété par le baryton Leo Nucci et le ténor Francesco Meli, avec l’orchestre de l’Opéra de Lyon sous la direction de son chef principal Daniele Rustioni.
Cette même phalange ainsi que son directeur sont conviés pour Le Coq d’Or de Rimsky-Korsakov (notre compte rendu), dans un spectacle de Barrie Kosky, récemment présenté et ovationné à l’Opéra de Lyon. Nous retrouverons la même distribution vocale : Dmitry Ulyanov, Nina Minasyan, Andrei Popov….
La première mondiale de la compositrice Kaija Saariaho, Innocence (notre compte rendu), prévue initialement lors de l’édition 2020, sera jouée au Grand Théâtre de Provence dans la mise en scène de Simon Stone, avec entre autres Magdalena Kožená, Sandrine Piau, Jukka Rasilainen, le London Symphony Orchestra étant placé sous la direction musicale de Susanna Mälkki.
Pour la première fois au festival d’Aix-en-Provence sera présenté Tristan und Isolde de Wagner (notre compte rendu), avec dans la fosse le London Symphony Orchestra dirigé par Sir Simon Rattle. Les rôles-titres seront défendus par le ténor Stuart Skelton et Nina Stemme, qui évolueront dans un spectacle signé à nouveau de Simon Stone.
Traditionnellement à l’affiche du festival aixois, Mozart est également présent cette année avec Le Nozze di Figaro, dans une réalisation visuelle de Lotte de Beer et Jacquelyn Wagner, Julie Fuchs et Lea Desandre distribuées dans les rôles féminins de la Comtesse, Susanna et Cherubino.
Dernière composition de Verdi, Falstaff est proposé dans une nouvelle production de Barrie Kosky, avec dans le rôle-titre le baryton Christopher Purves, aux côtés de Stéphane Degout, Juan Francisco Gatell, Daniela Barcellona… dirigés par Daniele Rustioni.
Des titres baroques seront également représentés au Théâtre du Jeu de Paume, Combattimento, la théorie du Cygne Noir sur des musiques de Monteverdi, Cavalli, Rossi, une mise en scène de Silvia Costa, avec l’Ensemble Correspondance sous la baguette de Sébastien Daucé.
Pour l’Apocalypse arabe (notre compte rendu), allégorie sur la terrible guerre du Liban du compositeur d’origine israélo-palestinienne Samir Odeh-Tamimi, le spectacle mis en scène par Pierre Audi en première mondiale sera donné dans un lieu insolite, la Fondation LUMA à Arles.
Une offre très riche et diverse donc, encore élargie par les multiples concerts prévus tout au long de la manifestation : Elias, concert de l’Académie (4 juillet), Duparc-Dusapin-Messiaen (7 juillet), Pierrot lunaire (12 juillet), Baltasar Neumann Ensemble (17 juillet).
Le détail sur le site du festival.
I.F.
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