Opéra Nice Côte d’Azur. 22, 24 & 28 mai, 20h ; 26 mai, 15h.
Durée 3h. Opéra en cinq actes. Musique Charles Gounod. Livret de Jules Barbier et Michel Carré
Création au Théâtre lyrique de Paris le 19 mars 1859
Direction musicale Giuliano Carella. Mise en scène Nadine Duffaut. Décor Emmanuelle Favre. Costumes Gerard Audier. Lumières Philippe Grosperrin
Faust, Stefano Secco. Méphistophélès, Nicolas Courjal. Marguerite, Chloé Chaume. Valentin, Armando Noguera. Siébel, Camille Tresmontant. Dame Marthe, Jeanne-Marie Levy. Wagner, Philippe Ermelier. Le vieux Faust, Antoine Normand
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l’Opéra de Nice
Coproduction avec l’Opéra Grand Avignon, l’Opéra de Massy, l’Opéra-Théâtre de Metz-métropole, l’Opéra de Reims et l’Opéra de Marseille
Faust est un des grands mythes qui irriguent la vie littéraire et artistique, et qui n’a pourtant pris sa pleine valeur mythique qu’avec Goethe. Cet orgueilleux défi à la puissance divine, via son double maléfique, l’ange déchu Méfistofélès, ce combat impossible de l’homme contre le destin, cette fascination séculaire de l’alchimie – lato sensu -, ce contraste manichéen entre le mal et la pureté… ne pouvaient qu’inspirer Gounod, après tant d’autres : « J’avais lu Faust en 1838 » écrit-il dans son autobiographie, « et lorsqu’en 1839 je partis pour Rome comme Grand Prix de composition musicale, j’avais emporté le Faust de Goethe qui ne me quittait pas ». Il puisera son inspiration musicale dans ses promenades nocturnes à Capri et dans les environs de Naples.
Nous avons vu la production de Nadine Duffaut en juin 2017 lors de sa création à Avignon (Un Faust qui interroge...), puis tout récemment en février 2019 à Marseille (« Et Satan conduit le bal »), dans une distribution très proche, notamment avec un Nicolas Courjal éblouissant, photo Christian Dresse) ; dommage en revanche de n’avoir pas vu dans le rôle de Valentin le baryton Armando Noguera, que nous venons d’applaudir avec enthousiasme à Marseille dans Turandot. (G.ad.)