En amont des Olympiades de l’Opéra de Gordes (26-07-2024)
A chacun des artistes nous avons posé les mêmes questions, souvent entre deux avions ou en coulisse d’une scène prestigieuse…
1.Quelle a été votre première rencontre avec Raymond Duffaut ?
2.Quel a été votre premier projet artistique avec lui ?
3.Quel est le conseil le plus précieux qu’il vous ait donné ?
4.Quelle est sa principale qualité, et éventuellement son plus gros défaut ?
Delphine Haidan, mezzo-soprano, en préparation de divers festivals d’été, Nuits d’Uzès…
« Je ne me rappelle plus quelle est la date de notre première rencontre. C’était un concours, qui a été daté au carbone 14 ! (éclat de rire) Je dirais en 1992, et Raymond m’a engagée immédiatement pour Avignon, pour Don Quichotte en mars 1993 avec Béatrice (Béatrice Uria-Monzon, NDLR). J’avoue que j’ai avec lui des relations de véritable amitié, plus qu’avec un directeur ; nous avons des discussions sur la vie, sur l’histoire, sur la politique, qui me donnent beaucoup de plaisir. J’ai également animé avec lui Musique ô seniors (site officiel), avec Roselyne Bachelot ; nous partagions alors des auditions. Avec Raymond, nous avons la même vision de ce que j’appellerais l’artisanat vocal. Nous avons noué une relation profonde quand il n’a plus été directeur.
C’est une vraie personnalité humaine, qui me touche, avant d’être un directeur. Sa principale qualité, c’est un sens de l’observation et une compréhension des situations, de façon rapide et affinée. Mais sa rapidité peut justement le desservir, et sa spontanéité devenir impulsivité ; mais il se connaît bien, et il sait se maîtriser ! »
G.ad. Photo G.ad. à l’Opéra Grand Avignon en 2022
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