Vendredi 31 mai 2024, 20h, durée 2h. Avignon, La Scala Provence 600
Orchestre National Avignon-Provence. Kenneth Weiss, direction, clavecin
Johann-Sebatian Bach, Intégrale des Concertos brandebourgeois
Concerto n°1, en fa majeur, BWV 1046 ; Concerto n°5, en ré majeur, BWV 1050 ; Concerto n°2, en fa majeur, BWV 1047
Concerto n°3, en sol majeur, BWV 1048 ; Concerto n°6, en si bémol majeur, BWV 1051 ; Concerto n°4, en sol majeur, BWV 1049
Dans le cadre de la saison de Musique Baroque en Avignon (voir notre présentation de saison). En co-réalisation avec l’Orchestre national Avignon-Provence (voir notre présentation de saison). En co-réalisation avec la Scala Provence (voir notre présentation de saison).
Voir aussi tous nos articles de mai
Les « Brandebourgeois », c’est un monument du répertoire, rarement donné en intégralité, qui sera interprété dans une seule soirée par l’Orchestre national Avignon-Provence, en triple co-réalisation (Musique Baroque en Avignon, Onap et Scala-Provence). Au clavecin solo et à la direction, Avignon accueille le très talentueux Kenneth Weiss, américain installé en France, qui travaille depuis des années avec tous les « baroqueux » de référence, William Christie pour ne citer que le « patriarche ».
C’est une œuvre totalement innovante, nous a dit le soliste, un ensemble de 6 concertos qui substituent, au soliste qui dialogue habituellement avec l’orchestre, de petits groupes de solistes « comme dans un concertino ». Ainsi, sont particulièrement sollicités « la flûte et la trompette dans le 2e et dans 2 des 3 mouvements ; et la flûte dans le 5e, et 3 solos de clavecin et violon ; de fait, à l’époque c’était une flûte en bois, un traverso. Dans le 5e, ce sont 2 flûtes à bec ; dans le 6e, 2 violes de gambe, remplacées aujourd’hui par le violoncelle » (voir l’intégralité de notre entretien).
« C’est un concert-marathon », nous confirme Cordelia Palm, violon super solo de l’Onap, « très exigeant, en petite formation de cordes » ; elle-même, qui a « grandi avec Bach et Mozart dans l’orchestre de [son] papa », se réjouit : « Bach, c’est l’un des plus grands ; il vous purifie, musicalement et spirituellement » (sous peu l’intégralité de notre entretien).
Une œuvre que tout le monde connaît, et pourtant si rarement donnée dans son intégralité ! Il ne faudrait pas la manquer…
Raymond Duffaut, conseiller artistique de MBA, tenait à la programmer à Avignon, où elle n’avait plus été entendue depuis environ un demi-siècle, quand Simone Girard, présidente de la Société des concerts d’Avignon l’avait programmée, au Palace, avec l’Orchestre de chambre de Stuttgart.
G.ad.
Laisser un commentaire