Un univers qui ne cesse de se démultiplier
Espace Tisot, La Seyne-sur-Mer. Samedi 19 février 2022, 21h
André Manoukian, piano
André Manoukian, pianiste de jazz chouchou du public, mène de front plusieurs programmes, Selon votre calendrier, vous jouerez à cache-cache avec l’un ou avec l’autre… et aurez le bonheur d’en attraper un dans vos filets !
« La carrière de ce brillant pianiste de jazz est édifiante, dit le dossier de présentation. Il est passé des collaborations avec Galliano, Petrucciani ou Aznavour, au jury de « Nouvelle star »… Qu’on en juge par le calendrier des prochains concerts : à La Seyne-sur-Mer le 19 février ; à Avignon le 13 mars à 16h dans « Les notes qui s’aiment » ; à Vienne (38) le 15 mars avec China Moses. Il retrouvera son complice Jean-François Zygel le 16 mars à 20h30 au Toit Rouge à Montélimar (26) ; nous les avions tous deux interviewés lors de leur passage au Thor (84). André Manoukian est ensuite en solo le 18 mars à Mordelles (35). Il lance, avec la gouaille qu’on lui connaît, une « conférence psycho-érotique », Le Chant du périnée, le 26 mars à Meaux (77), qu’il devait donner déjà au théâtre du Chêne Noir à Avignon le 14 mai 2021, et qu’il donne, justement dans ce théâtre le dimanche 13 mars 2022. Avant l’Olympia le 15 juin 2022.
Il participe aussi à plusieurs festivals de jazz : Jazz à Vienne 41e édition le 15 mars ; Tournai Jazz le 7 mai à Tournai (Belgique), avec Roberto Fonseca, Erik Truffaz, Avishai Cohen (trompette), Jacky Terasson, Rosebud, The Chickies, les Brews Brothers ; et Jazz en Comminges à Saint-Gaudens (31) le 15 juin, avec Rhoda Scott Lady all stars, et Elodie Frege.
Il mène de front plusieurs programmes, Les notes qui s’aiment (une expression de Mozart, pour laquelle Jean-François Zygel aussi a une vraie tendresse), Les voix du Levant et Le piano de Gainsbourg. Ces « notes qui s’aiment » étaient naguère « le Chant du périnée », ainsi rhabillé de façon plus musicalement correcte ! Même si l’intéressé s’amuse volontiers de l’ambiguïté, lui qui cultive volontiers la gaudriole en même temps qu’il récuse avec coquetterie sa réputation de séducteur invétéré, il explique néanmoins que le chant doit partir du bas-ventre et non des cordes vocales. Et que, périnée ou notes amoureuses, il ne s’agit ni plus ni moins d’une histoire inédite de la musique. Et, en l’occurrence de la promotion de son dernier CD. Une promotion toutefois réussie, par le biais d’une soirée fort agréable, à défaut d’être inoubliable. Avec un pareil artiste, rompu à tous les rouages de la scène depuis si longtemps, le concert ne pouvait qu’être de grande qualité, et l’homme plein de ressources, de drôlerie et de charme, même si d’aucuns ont regretté que le bavardage ait souvent pris le pas sur la musique…
C.P.
Les notes qui s’aiment (Conférence pianotée), c’est « une histoire de la musique telle que vous ne l’avez jamais entendue.
Savez-vous que le premier microsillon fut inventé en 3.000 avant J-C dans une pyramide égyptienne ? Que les chanteurs à la voix aiguë affolent les filles ? Que l’expression « Con comme un ténor » est justifiée par les lois de l’acoustique ? Que l’exécution de Robespierre a donné naissance au Jazz ? Que les notes de la gamme influencent nos humeurs ?
André Manoukian, seul au piano, apporte des réponses à ces questions fondamentales.
Il dévoile les secrets des grands compositeurs, et montre comment exprimer ses sentiments en musique : un parcours érudit et déjanté dans l’histoire de la musique et la magie de la création musicale.
Si le petit Wolfgang, à 3 ans, cherchait « les notes qui s’aiment » sur son clavecin, donnant au passage la plus belle définition de la musique, l’inspiration suprême, c’est… quand on se fait larguer. Beethoven et Wagner, en grands spécialistes du râteau, ont produit une quantité impressionnante de chefs-d’œuvre.
André ayant connu lui-même un certain nombre de muses et de sirènes, a voulu savoir pourquoi il transpirait de la moustache quand une jeune fille chantait « Fever » en claquant des doigts à contretemps. Ainsi, à travers son propre parcours amoureux semé de muses, de sirènes et de catastrophes, convoquant tour à tour Pythagore ou Claude François, il brosse une histoire de la musique comme vous ne l’avez jamais entendue, et vous emmène des Égyptiens de l’Antiquité aux divas du jazz en passant par les castrats de la Renaissance
Vous n’écouterez plus jamais Sheila de la même manière ! ».
Les voix du levant (du solo au 5tet)
« La magie d’une voix, c’est de nous faire percevoir le sacré.
La musique est le dernier dépositaire d’une magie, qui nulle part ailleurs qu’en Orient, n’est aussi perceptible.
André Manoukian nous embarque vers le Levant de ses ancêtres, au son du duduk arménien, aux tablas indiens et au jazz atmosphérique de son quartet ».
Les Pianos de Gainsbourg
« Le père de Serge Gainsbourg était pianiste de bar, Serge Gainsbourg lui-même s’est frotté dans sa jeunesse à ce métier exaltant et ingrat à la fois.
Pour le 30e anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg, André Manoukian, pianiste de jazz et homme de médias adoré par le public français, nous offre un album aux ambiances piano bar, feutré, élégant et sensuel. Dans Les Pianos de Gainsbourg, André Manoukian s’entoure d’icônes féminines que n’aurait certainement pas renié le grand Serge : Isabelle Adjani, Camille Lellouche, Camélia Jordana, Rosemary Standley, Elodie Frégé et Mélody Gardot ».
(Présentation proposée par Enzo production).
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