Une bonne comédie autour des relations familiales
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Théâtre du Chien qui fume, 14h25, durée : 1h25. Du 5 au 26 juillet, relâche les 9, 16 et 23 juillet. Réservations au 04 84 51 07 48
Tout commence avec le départ en vacances d’une famille ordinaire : un homme âgé part, vers la villa familiale dans le Sud, avec sa fille célibataire et son fils, lui-même avec femme et adolescent. Un début donc bien banal, avec les habituels retards de la SNCF dont tout le monde s’amuse dans la salle, même si cela désespère la famille.
Tout semble aller pour le mieux ? Et pourtant au fil de la pièce, très bien écrite par Didier Caron, le vernis va se craqueler. Cette famille qui semble si heureuse va révéler au cours de la pièce tous ses secrets, tous ces non-dits qui vont faire se fissurer la belle harmonie apparente. Mais le tout d’une manière jubilatoire. Tous les acteurs incarnent avec beaucoup de justesse et de vérité leurs personnages.
La mise en scène de Didier Caron est très originale avec un portant, sur lequel pendent de nombreux vêtements, derrière lequel vont se cacher les acteurs pour se changer selon les personnages qu’ils vont incarner. Les retours en arrière, nécessaires à la compréhension de la situation, sont montrés de manière étonnante. Le metteur en scène intervient, parfois au-devant du plateau pour nous expliquer la scène à venir, parfois en voix off. Enfin… c’est beaucoup dire car il sera toujours présent à cour, en fond de scène, installé à un bureau. Ce choix insolite nous a paru inégalement intéressant, parfois même perturbant. Un regret aussi, le micro mal réglé, trop fort et réverbérant.
Une très bonne comédie néanmoins, qui montre les difficultés au sein d’une famille, qui interroge les rêves de chacun et l’importance de les réaliser pour être heureux, qui fait réfléchir sur l’importance de la communication et des échanges mais aussi de la nécessité des compromis pour avancer et faire famille.
Sandrine. Photo Thierry Touzeau
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