Un pas de deux sauvage et poétique
Théâtre du Balcon, 21h45. Du 7 au 30 juillet, relâche les 13, 20 et 27 juillet.
Réservations au 04 90 85 00 80.
Ce spectacle, créé en 2004, repris au festival 2005, puis lors de la Semaine de l’Art d’Avignon en octobre 2020, mûrit à chaque renaissance. Et comme la « femme inconnue » de Verlaine (« Mon rêve familier »), il « n’est, chaque fois, ni tout à fait [le] même / Ni tout à fait [un] autre ». Si Florence Garcia et Jérémy Braitbart ont remplacé Marina Carranza et Jean Ronald Tanham les créateurs, c’est avec la même fougue, la même brutalité suave qu’ils entrelacent les univers de Picasso, Piazzola et Neruda.
Après le magnifique poème murmuré en ouverture de rideau, c’est un pas de deux pictural, musical et poétique, qui se tisse, se tresse, se dénoue, entre les toiles de Picasso, la musique de Piazzola et les textes de Neruda.
Le récitant, les deux danseurs, entre étreinte sensuelle et corps-à-corps sauvage, disent l’amour, le désir, l’absence, le temps, la mort, l’au-delà de soi.
Parfois enveloppés parfois heurtés par les lumières aux couleurs intenses, ils brandissent la muleta comme un drapeau ou un linceul. Depuis presque 20 ans, le spectacle garde sa sculpturale beauté, dans la ligne des grands « phares » de la culture et de l’art dont Serge Barbuscia ne cesse de nourrir son parcours dramaturgique.
(Geneviève. Photo Gilbert Scotti). Un autre compte rendu sera donné sous peu dans nos pages, sous une autre signature
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Et notre présélection, évidemment subjective
Un peu de légèreté, avec notre jeu-concours culturel de l’été
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