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Théâtre Ambigu, 14h, 1h. 7-29 juillet, jours impairs. Rés. 06 15 76 58 89
Sonder notre musique intérieure
Enfant : commence-t-on par parler ou par chanter ? Eternelle question que pose la compagnie Cheval 2 Trois, en cherchant à nous griser de sons et de mots, à l’instar des grisettes de Montpellier distribuées à l’entrée, bonbons destinés à ouvrir l’appétit de curiosité, pour se griser de mots. S’appuyant sur des poètes tels que François Villon, Charles Baudelaire, Federico Garcia Lorca, Jean Tardieu, le chanteur et compositeur Benoît Marc a mis en musique les notes qu’il entend en lisant leurs poèmes.
Deux personnes en scène, pour réciter et/ou chanter ces poèmes, dans une mise en scène poétique et imagée, s’appuyant sur une guitare, un ukulélé, un tongue drum (« instrument de percussion très apprécié pour ses sonorités relaxantes, sa prise en main intuitive et son look surprenant de soucoupe volante ! », d’après le site dédié https://www.tonguedrum.fr/ , NDLR), et bien sûr les deux voix modulées qui se répondent. Jeux de mots et mise en notes des émotions que nous évoquent les poèmes, ces amoureux des mots se jouent des sons pour nous ouvrir à la musicalité des mots, l’envol des phrases et les modulations des vers. Ce spectacle nous invite à réfléchir sur le rôle du théâtre quant au poids des mots et des notes. Invitation à sonder notre musique intérieure, il soulève la question de l’expression : musicale, parlée ou chanson propre à chacun ?
Christèle. Photo Xavier Frenoy
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