Cap sur les compositrices et leur répertoire injustement méconnu
« Elles », ce sont les femmes compositrices, injustement méconnues. Ce projet d’« Un temps pour elles » est né d’une belle synergie, entre l’Orchestre National Avignon-Provence, son chef Debora Waldman qui bouillonne de divers projets, l’association Elles-creative women (et sa « Boîte à pépites »), enfin les Musicales du Luberon, avec qui l’Onap (alors Orchestre régional) avait déjà monté quelques fructueuses collaborations. « Un temps pour elle » va mettre en lumière des talents que la sous-représentation chronique des femmes dans toutes les composantes de la musique avait laissés aux oubliettes.
C’est la Boîte à pépites – créée pour découvrir et promouvoir des compositrices – qui offre tous les outils de création et diffusion sur les réseaux sociaux. C’est donc ainsi que seront rendues « accessibles pour le grand public la vie et l’œuvre des compositrices en les replaçant dans leur contexte historique et esthétique ».
Pour lancer le projet, « Un temps pour elle » met en lumière – avant bien d’autres sans doute – la Française Louise Farrenc (1804-1875) et l’Allemande Emilie Mayer (1812-1883), et leurs univers différents.
La réalisation numérique est articulée autour de 2 séries de vidéos dédiées aux 2 compositrices : un cycle Louise Farrenc (19-24 avril), et un cycle Emilie Mayer (17-22 mai). Sur les réseaux sociaux, une vidéo sera diffusée chaque jour à 19h pendant une semaine : le lundi, « un portrait dessiné et animé » brossera la vie de la compositrice ; du mardi au vendredi, dans des lettres fictives, la compositrice livrera en vidéo les secrets de son art, ponctués d’interventions de l’Orchestre ; le samedi, on entendra la captation du concert (la 1e Symphonie de chacune de ces compositrices), donné par l’Orchestre sous la direction de Debora Waldman.
Où voir les vidéos ? Sur la chaîne Youtube de l’Orchestre, sur la chaîne Youtube de La Boîte à Pépites, sur la page Facebook de l’Orchestre, sur la page Facebook de la Boîte à Pépites.
G.ad. Photo Alexandra de Laminne
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