Vendredi 27 octobre 2023, 20h, Opéra Grand Avignon
Orchestre National Avignon-Provence. Débora Waldman, direction. David Kadouch, piano
Avec la participation des étudiants de l’Institut d’Enseignement Supérieur de la Musique-Europe et Méditerranée d’Aix-en-Provence
Lūcija Garūta, Concerto pour piano. Piotr Ilitch Tchaikovski, Symphonie n° 6 « pathétique »
Tarifs : 5 à 30€. Réservations à l’Opéra Grand Avignon, du mardi au samedi, 10h-17h, ou au 04 90 14 26 40, ou sur : www.operagrandavignon.fr
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Le concert « Au crépuscule », aux tonalités teintées d’une douce mélancolie – Toussaint oblige – est à plusieurs titres exceptionnel.
On y entendra l’Onap sous la direction de sa cheffe Débora Waldman. Et en soliste, l’excellent pianiste niçois David Kadouch, formé auprès des plus grands, et récompensé par diverses distinctions prestigieuses : lauréat de l’ADAMI depuis 2007, de la Fondation Natexis Banques Populaires, puis Révélation Jeune Talent aux Victoires de la Musique 2010, et Young Artist of the Year aux Classical Music Awards 2011. Nous l’avions déjà interviewé en 2015, lors de son 1er concert, au pied levé, avec l’Orchestre d’Avignon-Provence dans le concerto « Jeunehomme » en remplacement d’Alexandre Tharaud souffrant, et nous le suivons régulièrement, notamment lors de ses nombreux passages, en récitaliste ou concertiste, au festival de La Roque d’Anthéron. Il nous accorde un nouvel entretien en amont de ce concert.
Mais l’Onap, la cheffe Débora Waldman et le soliste David Kadouch, se mettent en… trois : ils déclinent leur concert en 3 villes (Avignon, Aix-en-Provence, Orange), 3 dates (27 octobre, 9 et 10 novembre), 3 programmes.
- A l’Opéra Grand Avignon, vendredi 27 octobre, avec la participation des étudiants de l’IESM d’Aix-en-Provence, on entendra le Concerto pour piano de Lūcija Garūta (1902-1977), et la Symphonie n°6 de Tchaïkovski. L’Onap continue son exploration des femmes compositrices méconnues, avec cette compositrice lettone contemporaine de Chostakovich, Lùcija Garùta, qui s’est perfectionnée en France, et livre une œuvre en forme de « voyage initiatique couronné par une cadence passionnée », qui sera jouée pour la 1e fois hors de son pays et en France. Quant à la Symphonie n°6, dite « pathétique », sorte de testament empreint de force et de douleur, Tchaïkovski meurt moins de 10 jours après la création triomphale, dont il a lui-même assuré la direction (28 octobre 1893). Pour cette œuvre qui exige plus de 60 instruments, les 39 musiciens de l’Onap seront renforcés par 16 étudiants de l’Institut Supérieur de la Musique d’Aix-en-Provence, spécialement préparés pour l’occasion. Et, comme avant chaque concert, un moment d’échange est organisé en salle des préludes, de 19h15 à 19h40. Nos chroniqueurs y seront.
- Au GTP d’Aix-en-Provence, jeudi 9 novembre, toujours avec les étudiants de l’IESM d’Aix-en-Provence, même symphonie, mais concerto différent ; on entendra le Concerto pour piano n°24 de Mozart, et la Symphonie n°6 de Tchaïkovski. David Kadouch, artiste internationalement reconnu, n’avait, étonnamment, jamais joué en France le 24e Concerto de Mozart ; il va bientôt l’enregistrer. Nos chroniqueurs y seront aussi.
- Au théâtre des Princes à Orange, vendredi 10 novembre, sans les étudiants aixois, même concerto qu’à Aix, mais symphonie différente : le programme, 100% Mozart, comporte donc le Concerto pour piano n°24, et la Symphonie n°40 (1788). Appelée aussi « Grande symphonie en sol mineur », cette KV 550, douloureuse, est sans doute la plus populaire de Mozart.
Le public devrait se presser nombreux à ces 3 concerts exceptionnels…
G.ad.
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