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et le programme de saison des autres maisons d’opéra de la région Sud-Paca : Avignon, Marseille (Opéra et Odéon), Toulon
La saison 2024-2025 de l’Opéra de Nice (site officiel) est joliment intitulée « Libres d’aimer ».
Dans ses 8 spectacles lyriques, dont 7 nouvelles productions, Nice joue l’audace. La maison ne craint pas de faire la part belle à l’opérette, via le Festival dédié, et même d’ouvrir sa saison en toute légèreté, avec La Fille de madame Angot de Charles Lecocq (dir. musicale Chloé Dufresne, mise en scène Richard Brunel réalisée par Lise Labro, 28-29 septembre), une co-production qui enchantera ensuite l’Opéra Grand Avignon pendant les fêtes de fin d’année. Puis, dans le même cadre festivalier, Les Années folles (29 novembre).
Elle propose aussi des œuvres rares ou inédites, comme Edgar de Puccini dans sa version originale, d’après Musset, avec pas moins de 3 représentations (8, 10, 12 novembre) et même une avant-première étudiant le 5 novembre : le pari de remplir 4 fois la salle de 1.083 places ?! Puis une œuvre mi-lyrique mi-symphonique, Transfiguré-12 vies de Schönberg, sous forme de spectacle musical avec vidéo (6 décembre), un parcours accompagné par des spécialistes lors d’un « face à face » introductif (4 décembre). Au printemps, Juliette ou la clé des songes du compositeur d’origine tchécoslovaque Bohuslav Martinů (1870-1959), autre rareté qui promet une riche expérience musicale (11, 13, 15 mars).
Pour le grand répertoire lyrique, on accueillera trois poids lourds, La Flûte enchantée (dir. musicale Jean-Christophe Spinosi, mise en scène Cédric Klapisch réalisée par Laurent Delvert, 24, 30 janvier 2025), Le Barbier de Séville (dir. musicale Beatrice Venezi, mise en scène Benoît Benichou, 2, 4, 6, 8 mai). Et en clôture de saison, pour le 150e anniversaire de la création de l’œuvre, une Carmen qui devrait se jouer à guichets fermés (dir. musicale Lionel Bringuier, mise en scène & lumières Daniel Benoin, 28, 30 mai ; 1er, 3 juin) ; suivie d’une version jeunesse – danse, hip-hop – lors de la fête de la musique (quelle riche idée !), Carmen street (4 représentations, 20, 21, 22 juin).
Quatre productions chorégraphiques scanderont la saison : Coppélia, valeur sûre qui affiche 5 représentations (10, 11, 12, 13, 15 octobre) ; Cendrillon, dont on comprend les 13 représentations, parfois à 14h30 & 20h le même jour , puisqu’elles sont signées du Ballet Thierry Malandain (du 17au 29 décembre, sauf 23, 25).
Une Soirée jeunes chorégraphes mettra sous les projecteurs le Ballet Nice Méditerranée au CRR, dans l’esprit insufflé par Eric Vu-An (disparu en juin 2024) en 2022 (28 février 2025).
Et en bouquet final, 4 pièces réunies : The vertiginous Thrill of exactitude, chorégraphié par William Forsythe sur une musique de Schubert ; les Indomptés, de Claude Brumachon sur une musique de Wim Mertens ;
Trois Gnossiennes, de Hans Van Manen d’après Erik Satie ; enfin Cacti, d’Alexander Ekman, d’après Schubert, Haydn, Beethoven, avec pas moins de 8 représentations, parfois deux dans la même journée (2, 3, 4, 5, 6, 8 avril).
Pour tous les spectacles lyriques et chorégraphiques est prévu une séance spéciale d’initiation-atelier-accompagnement pour les jeunes, parfois très jeunes enfants.
Quant aux concerts de tous types dès le 7 septembre – dont des concerts chambristes toute l’année au musée Chagall -, ce sont 22 levers de rideau qui rythment la saison… A suivre… et pour une mise en bouche sur le site…
G.ad.
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