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Depuis plus de 30 ans les Musicales du Luberon se sont imposées comme un acteur culturel majeur du Sud Vaucluse, fidèlement soutenues par les institutions, Villes, Département, Région. A partir de Ménerbes et Oppède, berceau historique de l’association, elles irriguent désormais plusieurs villes et villages comme Lacoste, Gordes, Bonnieux, Les Taillades, jusqu’à Apt à l’Est, et même jusqu’à Bédoin au Nord Ventoux, grâce à des partenariats tissés peu à peu avec des municipalités réceptives.
Et si Patrick Canac a souhaité s’adjoindre l’an dernier une co-présidente, Laure Fournier-Kaltenbach, en envisageant un possible futur passage de relais, c’est toujours avec la même passion que, avec son épouse Victorine, il programme et accueille des artistes de qualité.
Et tout au long de l’année l’association ne cesse de rejoindre de nouveaux publics…. Avec les Musicales du samedi, conférences données par des adhérents eux-mêmes, avec les Concertini du Mourre, la sensibilisation des scolaires et des publics dits empêchés….
Mais c’est le Festival d’été qui constitue évidemment le cœur de la programmation, qui prend déjà sa vitesse de croisière lors des concerts de l’Ascension et de Pentecôte, et se prolonge ensuite presque jusqu’en hiver. Cette année, c’est Lamartine qui inspire au moins le titre de ces « instants suspendus », 11 concerts, entre printemps (2), juillet (6) et automne (3). Avec une grande diversité : voix, instruments, se partagent la programmation, et même des propositions plus inattendues, avec des fidèles comme la pianiste Célia Oneto Bensaid ou la mezzo-soprano Marie-Laure Garnier ou le Venise Baroque Orchestra d’Andrea Marcon, les lauréats du Concours de la mélodie de Gordes, ou, dans un autre registre, le duo-duel Manoukian-Zygel, ou encore un hommage à Jessie Norman, et une conférence musicale du pianiste compositeur Eric Breton qui va révéler quelques secrets du langage musical.
Si le baroque, chouchou des petites formations, se taille la part belle dans cette programmation (Vivaldi, Haendel, et le monument des Variations Goldberg mais dans une écriture inédite pour trio à cordes), la viole de gambe ira même dialoguer avec Mourad Merzouki dans le cadre de la Biennale de danse d’Apt. Piano et violon s’envoleront, en solo ou duo, sur des Chopin, Bizet, Faure, Debussy ou Ravel, ou des compositrices qui commencent à sortir de l’ombre comme Camille Pépin ou Marie Jaël.
Du 6 juin au 11 octobre, il faut vraiment compter avec les Musicales et prendre ses places le plus vite possible. Pour vivre pleinement ces « Temps suspendus »…
Bientôt dans nos pages le détail des concerts.
G.ad.
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