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« Métamorphoses »…. Orchestre National Avignon-Provence, Jochem Hochstenbach dir., Claire-Marie Le Guay piano, à Avignon (19-04-2024)

 

Vendredi 19 avril 2024, 20h, Opéra Grand Avignon

Orchestre National Avignon-Provence

Jochem Hochstenbach, direction

Claire-Marie Le Guay, piano

« Métamorphoses »… Richard Strauss , Métamorphoses. Clara Schumann, concerto pour piano. Johannes Brahms, Sérénade n° 1

Voir aussi toute la saison de l’Orchestre,

tous les articles d’avril 2024,

et notre entretien avec Claire-Marie Le Guay

Belle prestation, à nouveau, de notre Orchestre National Avignon-Provence en ce vendredi 19 avril, sous la direction du chef néerlandais Jochem Hochstenbach, que l’Opéra du Grand Avignon avait déjà eu l’occasion d’accueillir en octobre 2022 pour la représentation du Chevalier à la Rose de Richard Strauss.

La première œuvre proposée était Les Métamorphoses de ce même Richard Strauss, une composition tardive, achevée en avril 1945, inspirée par l’émotion provoquée par les bombardements alliés sur la ville de Munich en octobre 1943 et la destruction du réputé Bayerische Staatsoper. L’œuvre est écrite pour les cordes seules, plus précisément 23, soit 10 violons, 5 altos, 5 violoncelles et 3 contrebasses. Il s’agit d’un long adagio, d’un seul tenant, crescendo-decrescendo, avec une partie centrale plus tourmentée, construit sur six thèmes, mais restant identifiables et subissant finalement peu de métamorphoses. Il semblerait que ce titre soit plutôt une allusion à des œuvres du poète allemand Goethe, que Strauss aimait alors à lire.

Le chef et l’orchestre ont parfaitement maîtrisé cette partition et ils ont su, depuis son entame douce, grave et recueillie aux violoncelles et contrebasses, progressivement rejoints par les autres cordes, jusqu’au decrescendo final qui s’éteint doucement, en rendre toute la profondeur, toute la réflexion inscrite par un compositeur au soir de sa vie. La tension, l’expressivité étaient là, qui nous ont tenu tout au long de l’exécution, avant de baisser dans le final, vers une gravité nous faisant adhérer aux conclusions de l’auteur.

Une œuvre bien choisie, donc, qui nous a permis d’apprécier la qualité des cordes de l’ONAP. Parfaitement réglées, la trame sonore était bien soutenue, répartie, équilibrée, les parties solistes étant assurées sans failles.

Le concerto de Clara Schumann, ou plutôt Clara Wieck (elle n’était pas encore mariée), se fait petit à petit une place dans les programmes et dans le répertoire des pianistes. J’avais déjà eu l’occasion de l’entendre à La Roque d’Anthéron, sous les doigts de David Kadouch accompagné du Sinfonia Varsovia. Il fut écrit entre 1833 et 1835, par une pianiste prodige âgée seulement de 14 à 16 ans, et créé par la compositrice au piano sous la direction de Félix Mendelssohn. Nous nous garderons bien sûr de le comparer à celui de son mari, plus intense et à l’orchestration plus fournie, écrit 10 ans plus tard. Les époques ne sont pas les mêmes, les contextes, les degrés de maturité en tant que compositrice ou compositeur non plus.

Mon opinion, à son sujet, n’a pas varié. L’œuvre ne révolutionne pas le genre et reste fidèle à l’atmosphère romantique de son époque. Sans doute y sent-on une influence de Mendelssohn, auteur en 1831 de son premier concerto pour piano. Mais Clara, à l’exemple de Chopin, qui a écrit ses concertos peu avant, en 1829-1830, en bonne pianiste, a d’abord composé pour elle-même, pour rajouter à son répertoire et, bien sûr, pour satisfaire aussi à son besoin de création. La part belle est donc faite au piano, et l’orchestre, bien que certains passages lui soient exclusivement dévolus, reste le plus souvent cantonné dans un rôle d’accompagnement, surtout dans le premier mouvement. L’œuvre, toutefois, ne manque pas de charme, les mouvements s’enchaînent et on notera en particulier ce bel andante central, réservé au piano et au violoncelle, joli duo langoureux, je dirais même amoureux, que nos interprètes ont su exprimer avec bonheur, en faisant ressortir toute la grâce et la poésie. Le 3ème mouvement, introduit par un discret roulement de timbales, est, lui, plus brillant, au point d’être l’extrait préféré des chaînes de radio musicales. Sans doute la compositrice a-t-elle gagné en technique, l’orchestration y est plus étoffée, le mouvement est vif, entraînant, parcouru de phases poétiques et sensuelles et se conclut par un final énergique.

Le chef, l’orchestre et la soliste, parfaitement en phase, ont interprété une œuvre maîtrisée, en soulignant toutes les nuances, douceur, rêverie, tendresse, mais aussi élans héroïques et fougue de la jeunesse. Claire Marie Le Guay, partition sous les yeux (tablette numérique), a fait montre d’un jeu délicat, dynamique au besoin, au doigté clair et précis, en totale communion avec la compositrice. Nous regretterons cependant deux ou trois brefs instants d’hésitation, dus, semble-t-il, aux changements de pages.

Le public a témoigné, au final, de son entière satisfaction, et l’artiste lui a offert en bis Eusebius, courte pièce tendre et tout intériorisée du Carnaval de Robert Schumann.

Enfin venait Brahms, l’ami des Schumann, et sa Sérénade n° 1, en six mouvements. D’abord écrite en 1857 pour neuf instruments, elle fut orchestrée en 1859 pour une formation plus large et est contemporaine du premier concerto pour piano. Il s’agit des premières œuvres orchestrales du compositeur qui, longtemps inhibé par l’ombre symphonique de Beethoven, n’osera dévoiler sa première symphonie qu’en 1876. Pour ce premier essai orchestral, l’ensemble est toutefois bien réussi et agréable à suivre. Les interprètes ont su traduire avec efficacité tous ses aspects, un allegro initial engagé et dynamique avec un sans-faute des cors et une belle intervention de la flûte sur le final, un premier scherzo entraînant, champêtre, bien articulé entre tous les pupitres, un adagio pastoral, mettant à nouveau en valeur les cors et les bois, ce galant menuet dominé par sa basse d’Alberti au basson, un deuxième scherzo décidé, remettant les cors en valeur, et ce galop final menant vers un joyeux triomphe.

Belle prestation de l’orchestre, donc, en cette soirée, sous la direction d’un Jochem Hochstenbach inspiré et efficace, dirigeant, selon les pages, avec ou sans baguette, à la gestuelle ample et précise parfois dansante, aux mimiques expressives. On aura aussi apprécié son humilité, dans sa manière de mettre en valeur et de remercier ses musiciens avant de saluer lui-même le public sans se mettre spécialement en avant.

On comprendra ainsi l’ovation que le public accorda aux musiciens et à leur chef en cette fin de concert.

B.D. Photo C.M. Le Guay: Lyodoh Kaneko

 

 

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