Samedi 15 mars 2025, 16h, durée 1h, L’Autre Scène, Vedène (84).
L’Histoire du soldat, mimodrame composé par Igor Stravinsky en 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz horégraphie & Costumes, Eugénie Andrin. Décors & Lumières, Laurent Castaingt, reprises par Eleonora Rodigari.
Ballet de l’Opéra Grand Avignon e petit garçon (le Soldat), Marion Moreul. Le clown (le Diable) Ari Soto. Marilyn Monroe (la Princesse), Lucie Mei Chuzel. La poupée (la Fiancée), Aurélie Garros. Le fiancé, Sylvain Bouvier. La mère, Aurélie Garros. Les soldats et les villageois, Lucie Mei Chuzel, Aurélie Garros, Sylvain Bouvier, Léo Khebizi. Les cartes à jouer et les danseurs, Aurélie Garros, Sylvain Bouvier, Léo Khebizi
Version de l’enregistrement paru chez Harmonia Mundi : L’Histoire du Soldat d’Igor Stravinsky. Didier Sandre, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, de la Comédie-Française ; Olivier Charlier, violon. Ensemble instrumental sous la direction de Jean-Christophe Gayo
Spectacle accessible à partir de 9 ans
Production Opéra Grand Avignon
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« Réunissant musique, texte et pantomime, L’Histoire du Soldat est une œuvre particulière. Une œuvre qui peut paraître « désuète » au premier abord, de par son vieux français et ses mots scandés au rythme de la musique. En m’immergeant au cœur de l’histoire de ce jeune homme, éternel insatisfait, j’ai réalisé que la forme était peut-être passée de mode, mais le fond, lui, restait intemporel. Je me suis alors posé la question de la façon dont je pouvais actualiser L’Histoire du soldat qui vend son violon (représentant son âme) au Diable, pour avoir plus de richesse en échange. J’ai donc pris le parti de faire jouer l’intrigue dans une chambre d’enfant.
L’histoire se déroule dans les années 1950. Le réveil sonne, un jeune garçon se lève de son lit et va jouer avec ses petits soldats, si bien qu’on est plongé dans son imaginaire d’enfant. Le Diable est un clown-peluche qui s’anime, sa fiancée, une poupée de porcelaine et la princesse, Marilyn Monroe, l’actrice dont il est secrètement amoureux, tout droit sortie d’une affiche placardée dans sa chambre. Cependant, la scène se répète. Le réveil sonne à nouveau, puis encore et encore… Les jouets animés deviennent inquiétants. Sommes-nous dans son univers ludique ou est-ce un cauchemar ? Et l’histoire de ce jeune homme qui se perd car il ne se satisfait de rien, devient à nouveau très actuelle. »
Eugénie Andrin
Nous avions vu ce spectacle, créé en 2020 pendant la pandémie, dans une séance sans public mais avec quelques journalistes et/ou techniciens. La distribution s’est trouvée modifiée par quelques remplacements de danseurs, mais la production demeure telle qu’en elle-même. Voir notre compte rendu.
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