Si la Provence m’était contée par Philippe Caubère…
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Condition des soies, 19h40. Durée 1h35. Du 7 au 30 juillet, relâches les 11, 18, 25 juillet. Réservations au 04 90 22 48 43
Philippe Caubère continue à raconter et à mettre en scène les Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet. C’est le troisième volet qu’il nous livre cette année avec des lettres moins connues pour certaines, d’autres célèbres, mais avec des histoires toujours aussi belles, toujours aussi caractéristiques de cette Provence tant aimée, avec une petite incursion en Corse, cette fois grâce à la lettre « Le Phare des Sanguinaires ».
Philippe Caubère est un grand conteur ; dans son costume typiquement provençal, il n’hésite pas à jouer les différents personnages de ces lettres afin de nous les faire vivre ; prenant des tonalités de voix différentes, il joue aussi bien la grand-mère que la petite fille ou le gardien de phare. Ses gestes nous permettent de voir ces personnages sur scène, il les incarne, à se mettant à genoux sur le sol ou bien mimant le vieil homme à la course maladroite. Jusqu’aux animaux, il réussit à nous les faire voir sur scène. Quel moment intense et puissant que celui où il nous raconte le naufrage de la « Sémillante » et l’agonie de tous ces matelots ! On est impressionné et profondément ému par ce récit si imagé. Il sait nous transporter avec lui dans ces histoires ; les lumières et la musique participent à cette évocation.
Un grand moment de plaisir et de bonheur théâtral que de vivre ces histoires avec lui, de se laisser emporter par lui dans cette chère Provence. Philippe Caubère dit que ce sera sans doute le dernier volet de ces lettres ; nous le regretterons car il nous fait vivre, tout simplement, de grands bonheurs et de belles émotions en toute simplicité.
Sandrine
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