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Le Serpent blanc KunQu. Théâtre de l’Etincelle, 7- 10 juillet, 10h05, durée 1h. Résa : 04 90 85 43 91.
Un passage-éclair : seulement 4 jours pour ce Serpent chinois délicieusement dépaysant
Au théâtre de l’Etincelle en ouverture de journée, l’Opéra Kun Yong Jia n’aura fait qu’un passage-éclair. Dommage, car le dépaysement est garanti, et pour autant on se sent emporté dans un univers qui n’est pas inconnu aux amateurs d’exotisme extrême-oriental. La compagnie de l’Opéra Kun Yong Jia propose un conte traditionnel. On y suit, avec surtitrages parfois approximatifs, un jeune homme et une jeune fille – ainsi que la jeune sœur espiègle de celle-ci -, qui se rencontrent, s’aiment et se marient… Néanmoins ils ne vivront pas heureux, et n’auront qu’un seul enfant. Car la séduisante Dame Blanche vient en fait du royaume des Dragons, et l’union est impossible par nature, et interdite par la loi, entre les humains et les monstres, comme le leur rappelle un moine bouddhiste intransigeant. On baigne dans les chants, textes, musique (avec clin d’œil inattendu à Mozart !), et surtout on admire les élégantes danses ancestrales, les silhouettes graciles, les mains aux mille doigts, dans une profusion de couleurs et des costumes somptueux. C’est un régal pour les yeux, même si les oreilles occidentales, elles, ne sont pas nécessairement familières des mélodies et des chants de l’Empire du Milieu.
Geneviève
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