Moins convaincants en comédiens, bien meilleurs musiciens
Théâtre du Rempart, 19h30 du 07 au 30/07 ; Tel 04 90 85 37 48 et aussi par Internet. Théâtre musical (à partir de 7 ans).
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Le Quatuor Leonis est formé d’interprètes de grande qualité. Car depuis la fin de leurs brillantes études musicales et instrumentales, chacun d’eux poursuit une belle carrière de soliste ou chambriste. Depuis 2010, Guillaume Antonini, Sébastien Richaud, Alphonse Dervieux et Julien Decoin se sont réunis pour se produire sous la forme d’un quatuor classique. A cela, ils ajoutent des spectacles auxquels se rapporte L’art délicat du quatuor.
Les spectateurs trouvent sur scène quatre gars qui n’ont, apparemment, rien de virtuose. Ils se retrouvent pour préparer un « concert-conférence à propos de…». Et manifestement, ils ne sont pas prêts. Hélas, cette entrée en matière ne m’a pas convaincu. L’humour manque de légèreté et les mouvements sont téléphonés. La musique m’a semblé lointaine.
Heureusement, petit à petit, le chemin sur lequel le quatuor Leonis nous amène s’éclaircit. Tels des alpinistes, ils nous entraînent vers les sommets : un olympe des compositeurs. Les tableaux scéniques deviennent enchanteurs. Avec des accessoires très simples, ils déambulent, glissent, au véritable sens comme au figuré. Le public ressent l’appréhension des personnages face à tel ou tel grand maître. Cela se déroule avec un jeu d’acteurs et un humour qui me sont apparus plus fins : le jeu du tissu, les automates et les nains m’ont bien fait sourire. Là, il y avait de la poésie.
Je n’ai pas été emporté par le texte ni la mise en scène de Jos Houben. Pourtant, aborder le répertoire de la Grande Musque sous la forme d’un spectacle est une démarche qui me séduit. Les membres du Quatuor Leonis ont une aisance de comédiens que j’aimerai voir et écouter une prochaine fois.
Norbert. Photo A. Lauriol
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