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Humains, La Luna, 11h15, 1h20. Du 7 au 29 juillet, relâche les 13, 20 et 27 juillet. Réservations au 04 12 29 01 24
L’humanité, rien de moins ! mais… à découvrir
Ce spectacle de Narcisse est très déstabilisant au début, on ne sait pas vraiment où l’on est, quand on est, le décor est à la fois futuriste et hors temps. Il arrive sur scène habillé d’une sorte de peignoir, nous parlant de téléphone portable, nous interrogeant sur ce qui nous pousse à avoir ces téléphones intelligents. On se demande où il veut en venir, on s’interroge. Et très vite, il sait nous emmener avec lui et nous conduire sur le chemin de la réflexion, grâce à la profondeur de ses idées, la beauté des mots utilisés mais aussi son éloquence et la puissance de sa voix.
Le sujet de ce spectacle ? Rien de moins que l’humanité ! Et c’est donc bien l’histoire de l’humanité qu’il va nous conter ; non pas de manière générale et didactique, mais à travers des étapes choisies de l’évolution de l’humanité ; ainsi, les grandes questions – qui sommes-nous ? et qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains ? – nous apparaîtront dans leur lumineuse évidence. Et sa vision de l’humanité est à la fois belle et sage. Il croit en l’homme, qui a certes ses faiblesses et ses côtés obscurs, mais qui, selon ses mots, a toujours cherché à faire le beau avant tout.
La scénographie est impressionnante : tout du long apparaissent, sur deux rideaux, des citations, des réflexions qui sont commentées, mais aussi des hologrammes de musiciens et de danseurs de tous types. Et Narcisse, au départ seulement accompagné d’un guitariste, dialogue véritablement avec ces hologrammes qui, par leur musique et leur danse, appuient ses réflexions et ses pensées. Tout est mis en place, mots et scénographie, pour poser la question des liens entre la technologie et l’humanité.
Un magnifique spectacle avec une mise en scène spectaculaire signée Narcisse et Jean-Philippe Daguerre. Un spectacle qui fait réfléchir et qui redonne foi en l’humanité. Un spectacle qui fait tellement de bien !
Sandrine. Photo Anne-Elise Barré
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