Un ailleurs étrange
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Théâtre le Cinévox, 16h40, durée : 1h10. Du 3 au 21 juillet, relâche les 8 et 15 juillet. Réservations au 04 20 88 01 63
Ce spectacle nous fait entrer dans un univers complètement à part qui tient de la féerie, du steampunk, du cabaret, de la science fiction ; un univers étrange dans lequel il faut accepter de se laisser emmener pour passer un moment hors du temps.
Un génial inventeur, qui a vu disparaître l’Humanité, a fabriqué une créature et il lui a demandé, à sa mort, de continuer à créer une machine : « Harmonie » afin de retrouver cette humanité perdue. Nous allons donc assister à cette quête mais à bien d’autres surprises encore.
L’accueil est fait par deux hôtesses : Miss Bobinaclic et Miss Labougeotte qui dessinent des cœurs sur nos mains, chantent et nous occupent, le temps que tout soit installé, nous présumons. Ce moment, nous a paru un peu long, même si l’accueil était agréable.
Après une petite projection pour nous expliquer le contexte, le rideau tombe et là… nous sommes subjugués : le décor est magnifique, nous sommes dans une sorte d’atelier, un décor industriel, mais à l’ancienne, de couleur cuivre avec des engrenages, des hublots et une sorte de machine étrange. Les costumes sont eux aussi splendides et les chapeaux véritablement exceptionnels avec un travail d’une grande qualité, on comprend aisément le titre. Le maquillage de Gabor est un univers à lui seul.
Ce conte est aussi musical ; toute la musique a été composée spécifiquement pour le spectacle et là encore, on ne peut que louer le travail effectué. Elle sera jouée par des musiciens en hologramme avec des instruments… insolites. Les textes parlent bien sûr de cette humanité tant recherchée, ils sont très poétiques et très beaux. Un regret tout de même : que les paroles soient trop souvent masquées par la musique.
Un univers très différent, à découvrir en se laissant emporter. Un plaisir pour les enfants qui s’amusent beaucoup, mais aussi pour les adultes qui sauront comprendre les messages plus profonds des textes.
Sandrine. Photo Duncan Macleod
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