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« Elles ». Optimist. Off Avignon 2024

 

Intéressant par certains égards mais…

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Théâtre de l’Optimist, 21h30, durée : 1h10. Du 3 au 21 juillet, jours impairs. Réservations au 04 65 87 92 15

Ce spectacle se compose de douze tableaux qui nous présentent la vie de douze femmes « extraordinaires ». Il est surprenant de constater que parmi elles, on trouve la mère ou la vie. On s’attendait plutôt à trouver uniquement des femmes célèbres, célèbres pour quelque raison que ce soit ; on aurait aimé suivre véritablement ce qui a fait de ces femmes des êtres extraordinaires et on a du mal, parfois, à le trouver. Il est aussi déstabilisant que ces tableaux ne soient pas du tout liés entre eux, c’est dommage d’ailleurs car cela donne l’impression qu’il n’y a pas de fil conducteur, ce qui dessert le spectacle.

On nous parle de ces femmes ou plutôt ces femmes nous parlent d’elles car la comédienne, Dominique Béthune, incarnera tour à tour chacune d’elles, partageant avec nous leurs passions, leurs émotions, un morceau de leur vie. L’interprétation est intéressante, le talent de la comédienne est indéniable, mais là où nous aurions attendu de l’émotion, nous n’en avons hélas pas trouvé. Les danses, qui émaillent ce spectacle, sont belles et gracieuses, très féminines, mais à part pour Isadora Duncan, on ne sait pas trop pourquoi elles arrivent là, quel lien elles ont avec le propos. On a plaisir à entendre parler de grandes femmes telles Rosa Parks, Simone Veil ou encore Marlène Dietrich, mais on a du mal à comprendre à la fois ces choix, pourquoi l’une plutôt que l’autre, et comment on passe de l’une à l’autre.

L’image donnée d’Eve et de Marie ne nous a pas convenu ; pourquoi réécrire la Bible ? Pourquoi les faire parler pour tenir des propos différents du texte sacré, en prenant le parti d’en faire des féministes ?

Des destins de femmes qui sont intéressants, une belle interprétation, mais un spectacle qui manque de construction et pour lequel il aurait été appréciable d’avoir un fil conducteur et pas des tableaux disparates qui nous perdent.

Sandrine.

« Ce qu’il faut dire ». Reine Blanche. Off Avignon 2024

 

Dénoncer pour fraterniser

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Théâtre Avignon- Reine Blanche, 11h00 du 03/07 au 21/07, Tel 04 90 85 38 17 et aussi par Internet ; Théâtre contemporain français, (à partir de 14 ans).

Lorsque la lumière illumine le plateau, nous découvrons deux jeunes femmes, qui se sourient, simplement entourées de tout un appareillage sonore : table de mixage, guitare, micro… il s’agit du matériel qu’utilisera Triinu Tammsalu. C’est une auteure-compositrice-interprète née en Estonie. Elle dialoguera musicalement avec Karine Pedurand qui met en voix le texte. Sa musique accentue le propos de l’auteure, plus qu’elle ne le souligne. On perçoit dès le début une grande complicité entre ces deux artistes.

Le spectacle est construit à partir de trois écrits de Léonora Miano. Dans sa mise en scène, Catherine Vrignaud Cohen participe au débat sur les relations entre les Hommes. Elle souhaite « questionner la relation entre l’Occident et l’Afrique, la relation que nous avons à la couleur de la peau, la relation que nous avons à l’altérité, comme miroir de notre humanité. »

Ce qu’il faut dire débute par : La question blanche. La voix de Karine Pedurand est agréable, cordiale. Elle sourit. Pourtant, elle dénonce clairement la classification des humains par races d’inégale importance. La construction des phrases de Léonora Miano est littéraire, son vocabulaire soutenu. Cela donne un relief encore plus fort à son propos.

En deuxième partie : Le fond des choses, la comédienne s’est saisie d’un micro. L’intensification sonore et la gestuelle plus ample soutiennent le texte qui rappelle les vagues de migration des européens avant que ne débutent celles qui sont dénoncées, depuis quelques dizaines d’années, en provenance d’Afrique. La musique, à la guitare, est plus rythmée. Cependant, ce tableau qui veut montrer le fond des choses, semble utiliser un prisme. Des noms de dirigeants d’il y a plusieurs siècles cités ici avec la répétition de la phrase « Les héros des uns sont les bourreaux des autres. » m’a paru excessive. Certes, c’est légitime eu égard aux faits. Cependant, cela a obscurci l’entrée dans la troisième partie : La fin des fins, qui est censée aller vers la fraternité entre les Hommes. L’utilisation d’un archet sur la guitare par Triinu Tammsalu pique les oreilles des spectateurs. Cette invention musicale est néanmoins intéressante. A quelques pas, Karine Pedurand reprend ce beau sourire qui capte toute notre attention.

Il est indispensable de gratter les esprits comme le font chacune des conceptrices de Ce qu’il faut dire. La dénonciation de nombreux actes est importante et c’est fait avec force et poésie. Et le public, nombreux apprécie. Néanmoins, pour ma part je n’y ai pas entendu comment avancer les uns vers les autres pour fraterniser. Peut-être est-ce davantage l’objet de la seconde version du spectacle, avec échange avec la salle ?

Norbert. Photo cie Empreintes

 

« La Véritable histoire de Boucle d’or ». Arrache-Cœur. Off Avignon 2024

 

Retrouver son âme d’enfant

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Dès 5 ans. A L’Arrache-Cœur, 13-15 rue du 58e Régiment. Jusqu’au 21 juillet, à 10 h 05. Résa 09 85 09 97 42

Comédiennes, musiciennes, chanteuses, les Sœurs Grimm sont bourrées de talent ! Elles ont demandé à Jana Rémond d’imaginer pour elles la véritable histoire de Boucle d’or, jeune prince mélomane, fils d’un père belliqueux. Cette version, c’est sûr, vous ne la connaissez pas ! Au clavecin, au traverso, au chant, et même au violon, les trois artistes nous entraînent dans un conte palpitant sur fond de musique baroque, agrémenté de quelques arias de Haendel et de Bach. Dans une mise en scène inventive et dynamique, ayant recours au théâtre d’ombres et d’objets, et aux décors en bois peint, les trois jeunes filles, parées de leurs beaux costumes, convoquent sur scène une armée et les animaux de la forêt. Dans la salle, les enfants marchent à fond, et vibrent au diapason avec le prince et ses amis les ours. Les parents, qui ne sont pas oubliés, rient de bon cœur et retrouvent leur âme d’enfant avec bonheur.
Marie-Félicia, texte et photo

 

« Jeanne au pays de La Fontaine ». Bayaf. Off Avignon 2024

 

Cocasse et décalé. A savourer en famille

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Dès 8 ans. A la Salle Bayaf, 10 rue de la Carreterie. Jusqu’au 21 juillet, à 10 h 50. Résa 07 69 15 10 11

Estelle Simon et Laurent Larcher ajoutent une nouvelle Fable à celles de Jean de La Fontaine ! Elle, jeune thésarde du XXIe siècle, passionnée par l’auteur contemporain de Louis XIV. Lui, dans le costume du fabuliste, venu tout droit du XVIIe siècle ! Prise d’un malaise, Jeanne n’en croit pas ses yeux quand son héros lui apparaît au milieu des livres, et le public non plus ! Oui mais voilà : il a oublié toutes ses œuvres… À Jeanne de l’aider, en lui faisant découvrir notre époque et les réseaux sociaux. Un spectacle original, intelligent, cocasse et décalé, à savourer en famille, pour voyager dans les Fables et la vie de Jean de La Fontaine, et se plonger dans l’ambiance de la cour du Roi Soleil.

Marie-Félicia, texte & photo

 

« Une vie sur mesure ». Lucioles. Off Avignon 2024

Magistral ! Autiste ? Non, artiste

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Les Lucioles, Avignon, 11h45, 1h15. 3 au 21 juillet, relâche les 8 et 15 juillet. A partir de 6 ans.

Entre théâtre et concert, cette pièce est à voir sans hésiter !

Tout de blanc vêtu, Adrien Lepage, allume une petite flamme pour commencer le récit de sa vie. Récit qui s’articule autour de sa passion pour la batterie, flamme qui va embraser sa vie. Toute sa vie est rythmée par la batterie : il nous la conte en rythme ou selon les éléments de l’instrument, sa vie, sa passion, son obsession.

Différent des autres et stigmatisé à ce titre, il se révèle être très talentueux à sa batterie. Rien ne peut lui arriver à ses côtés, il ne vit que par son intermédiaire et sa présence. D’ailleurs elle prend vie lorsqu’Adrien la décrit, « comme un coeur qui bat », et transcrit tous les éléments de la vie à l’aide de rythmes très différents : tout est son – y compris les silences – et poésie lorsqu’Adrien parle. Les autres le qualifient d’autiste ? Lui se présente comme artiste.

Interprétée de façon magistrale par Gabriel Charbonnet, excellent acteur qui incarne les fragilités et les différences d’Adrien, mais aussi musicien accompli capable d’incarner différents styles et morceaux musicaux, et déchaîné lorsqu’il nous interprète des morceaux enflammés, un véritable feu d’artifice ! La batterie, que dis-je, les deux batteries sont un personnage à part entière qu’Adrien a prénommé Tic-et-Toum. Elles prennent vie sous nos yeux, présentant leurs différentes facettes, et les émotions variées surgissent, au son de la caisse claire, des cymbales, de la grosse caisse… Elles communiquent avec Adrien qui laisse alors exprimer toute la richesse de sa musique intérieure. La batterie est son lien avec le monde extérieur et celle qui lui permet des rencontres. Obnubilé par sa batterie, tout en blanc, il représente un ange de pureté qui nous séduit tous par sa naïveté. Les talents musicaux et la poésie de la pièce nous emportent dans un tourbillon d’humanité.

Le metteur en scène Stéphane Battle a fait le choix d’un décor minimaliste qui repose sur les deux instruments, mis en lumières par des rideaux noirs et les jeux de lumière, couplés avec une plate-forme sur laquelle repose la batterie que Gabriel Charbonnet déplace en tournant tout en en jouant, quelle performance !!

La pièce a été écrite par Cédric Chapuis qui a été (et est encore aujourd’hui ponctuellement) l’interprète initial et a reçu plusieurs prix (dont le spectacle du Meilleur seul-en-scène du Festival Off d’Avignon en 2021). Jouée depuis 14 ans dans le monde entier, elle rencontre un tel succès qu’elle est aussi jouée en soirée au théâtre des Corps Saints, interprétée par Pierre Martin-Bànos.

Le public est conquis : ovation debout pendant de longues minutes à la fin du spectacle !

Christèle. Photo C-Brent

« L’Ecole des femmes ». Notre-Dame. Off Avignon 2024

 

Une pièce indémodable entre tradition et modernité grâce à Carlo Boso

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Théâtre Notre-Dame, 16h40, 1h10. Les 5, 8, 12, 15 et 19 juillet. Rés. 04 90 85 06 48. A partir de 8 ans.

 Créée en 1662, cette pièce de Molière est mise en scène par Carlo Boso dans l’esprit de la commedia dell’arte. Véritable théâtre de tréteaux dont on se régale, les six comédiens mêlent théâtre, chants, intermèdes musicaux, danses, pantomime dans un rythme entraînant. Dans un esprit de spectacle populaire, les comédiens nous montrent la modernité des sujets évoqués par Molière dès le XVIIème siècle : l’éducation des jeunes filles, les mariages arrangés, le traditionalisme religieux, la peur d’être trompé.

La compagnie Alain Bertrand a fait le choix d’une conteuse qui présente et chante (des chants de la Renaissance et de l’âge baroque en s’accompagnant d’un limonaire) le récit dont le texte a été épuré afin de s’adapter à notre société. Le décor est très sobre, dans la pure tradition du théâtre de tréteaux : une porte et un banc, ce qui souligne davantage le remarquable jeu des acteurs, sur une scène en bois. Le personnage d’Arnolphe en devient presque humain dans sa quête de tranquillité amoureuse puis dans ses désillusions. Ses deux serviteurs déjouent les projets de leur maître, dans leur naïveté afin de faire triompher, malgré eux, l’amour d’Agnès et d’Horace.

La mise en scène et le jeu des acteurs sont très réussis, à la fois dans la tradition mais aussi la modernité. Modernité du texte, mais aussi de ses messages dans notre monde où persistent les mariages arrangés et les traditionalismes religieux. Toutefois, la morale à la fin souligne l’engagement de la troupe : « On ne peut forcer au mariage, assujettir l’amour, car toujours il triomphe et éclate au grand jour ». Une belle leçon pour petits et grands, et une présentation contemporaine d’une pièce (intemporelle) de Molière.

A noter que la compagnie présente au même théâtre en alternance deux autres pièces – L’Avare et Le Tartuffe -, qu’elle est allée au Liban et qu’elle partira en Chine l’année prochaine.

Pièce à voir pour petits et grands !

Christèle. Photo Compagnie Alain Bertrand

 

« Du charbon dans les veines ». Le Chien qui fume. Off Avignon 2024

 

Dernière création de Jean-Philippe Daguerre… comme on l’aime

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Théâtre le Chien qui fume, 14h50, durée : 1h30. Du 4 au 21 juillet, relâche les 10 et 17 juillet. Réservations au 04 84 51 07 48

Cette dernière création de Jean-Philippe Daguerre est emblématique de ce qu’il fait à la perfection dans chacune de ses pièces : nous faire entrer dans l’intimité de personnages touchants, et nous faire vivre avec eux des moments d’une grande humanité, comme on les aime. Cette pièce est une nouvelle fois une pépite qui sait nous toucher au cœur en nous faisant à la fois rire et pleurer. Une belle réussite qui nous interroge sur les grands sujets de la vie : l’amour, l’amitié, la mort, mais aussi le racisme, l’acceptation de l’autre, la condition des femmes… Nous sommes cette fois dans le Nord de la France avec des mineurs de fond, nous vivons leur quotidien : la difficulté de la mine, les maladies qui en découlent, leur réaction à l’arrivée de mineurs marocains, mais aussi les moments de joie et de partage autour de la télévision, du football, de la fanfare…

Les décors sont sobres, mais ils nous plongent dans cette intimité au cœur d’un café où tous se retrouvent, d’un pigeonnier, du cabinet du médecin et d’une voiture et en fond de scène, derrière un rideau, la mine où on les voit creuser. Tout est gris dans cet univers, couleur de la poussière de charbon, mais c’est dans le cœur de ces gens que se trouve la lumière : leur gentillesse. La mise en scène procède par tableaux qui se succèdent comme autant d’aspects de la vie des personnages.

Tous les acteurs portent avec une grande sensibilité et beaucoup de justesse les personnages qu’ils incarnent. Jean-Jacques Vanier est exceptionnel et touchant en Sosthene, Juliette Behart émouvante en Leila. Elle sera l’objet de la querelle entre les deux amis de toujours : Vlad et Pierre, incarnés avec beaucoup de sensibilité par Julien et Théo Dusoulié.

Du grand Jean-Philippe Daguerre comme on les aime, qui nous montre l’être humain dans tout ce qu’il a de plus beau même si ce n’est pas toujours simple.

Sandrine. Photo Grégoire Matzneff

« Gueules noires ». Roi René. Off Avignon 2024

 

Hommage d’espoir dans l’antichambre de l’enfer

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Au théâtre du Roi René, 4 bis rue Grivolas. Jusqu’au 21 juillet, à 19h25. Résa. 04 13 68 06 59

Une explosion. Un éboulement. Deux hommes bloqués dans une poche d’air, à 300 m de la lumière du jour… C’est une mine du Nord-Pas-de-Calais en 1965, que les coauteurs, Hugues Duquesne et Kader Nemer, ont choisie pour décor de cet hymne à la fraternité, à la solidarité et à la tolérance, à travers le destin de deux travailleurs immigrés, polonais et algérien. Car la mine gomme toutes les différences. Dans le charbon, tout le monde est noir. Sans pathos, ils signent un vibrant hommage, porteur de vie et d’espoir, à leurs aïeux et, par leur récit, à tous les mineurs qui ont donné leur vie pour extraire le précieux minerai. La mise en scène d’Ali Bougheraba et le décor monumental, d’un réalisme impressionnant, nous transportent dans cette antichambre de l’enfer et le talent des comédiens, Kader Nemer et Erwan Orain, attachants et bouleversants, tiennent le public en haleine jusqu’au bout. Gueules noires, une leçon de vie à ne pas manquer !

Marie-Félicia, texte & photo

 

 

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