Il ne faudrait pas passer à côté des étoiles de demain. René Martin, comme la plupart des directeurs de festivals, sait repérer les talents en devenir. Et si l’on choisissait de faire à La Roque-d’Anthéron un week-end découverte ? On a sélectionné pour vous trois jeunes pianistes dont on risque de reparler.
Ce samedi 30 juillet, Mao Fujita – 23 ans – vient pour la première fois dans ce festival international ; depuis ses débuts à l’âge de 3 ans, il a remporté divers concours internationaux, dont le prestigieux Concours Tchaïkovsky de Moscou (2e prix) ; son disque de sonates de Mozart sortira en automne 2022.
A entendre dimanche 31 juillet, Benjamin Grosvenor (photo Valentine Chauvin), lui, est déjà largement reconnu dans le monde, et nous l’avons-nous-même entendu en récital il y a quelques années à l’Opéra Grand Avignon ; couronné dans un concours de la BBC à 11 ans, il bouscule les codes discographiques : 1er Britannique et plus jeune pianiste à signer pour le prestigieux label Decca Classics, dès 2011. Un Diapason d’Or couronne en 2020 ses concertos de Chopin.
Et le mardi 2 août, un autre jeune talent. Vikingur Ólafsson, lui, « le Glenn Gould anglais » (New York Times) peut s’enorgueillir de plusieurs centaines de millions d’écoute en streaming de ses enregistrements croisés de… Philip Glass, Bach, Debussy et Rameau.
Un week-end de (re)découvertes.
G.ad.
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