Pour les amateurs d’humour décalé ; les autres passeront leur chemin…
Théâtre des Béliers, 22h30, durée : 1h20. Du 5 au 26 juillet 2025, relâche les 9, 16 et 23 juillet, spéciales les 8, 15 et 22 juillet à 15h20. Réservations au 04 90 82 21 07
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Cette pièce nous plonge au cœur d’une affaire policière : Mike, le fils du maire Mitchel est accusé du meurtre d’Angelina Baegel, une collaboratrice de son père, tout semble le désigner comme coupable. Les deux policiers chargés de l’enquête, Douglas Johnson et Carrie Watson, sont bien décidés à obtenir des aveux et mettent tout en œuvre pour le faire tomber. Mais c’est sans compter sur l’intervention de l’avocate de Mike qui fera tout pour le libérer.
L’originalité de la construction de la pièce, écrite par Robin Goupil, tient dans le fait que nous nous trouvons au cœur d’une sorte de boucle temporelle qui va nous faire vivre trois fois cet interrogatoire et ses conséquences. L’idée est originale et semble vouloir illustrer cette théorie selon laquelle le battement d’ailes d’un papillon peut provoquer un ouragan à l’autre bout du monde, puisqu’un seul détail modifié au début va avoir des conséquences très importantes sur le comportement de l’un ou l’autre des personnages, sur le déroulé de l’interrogatoire et son issue. Cette idée est intéressante et nous a plu, mais la manière de la traiter et les exagérations dans le but de faire rire ont fini par avoir sur nous l’effet inverse. À trop en faire, on perd en crédibilité et on lasse son public. L’état totalement délirant de Carrie lié aux médicaments qu’elle a absorbés, son comportement désinhibé, et la répétition des mêmes effets comiques finissent par ne plus faire rire du tout, et même mettent mal à l’aise. Dommage car l’idée était originale et intéressante, mais nous sommes restés hermétiques au type d’humour utilisé, alors que beaucoup de gens du public riaient.
Ceux qui aiment l’humour décalé, la répétition des mêmes effets comiques, les contrepèteries, les jeux de mots et autres gags à gogo pourront apprécier ce type de pièce ; pour nous, nous restons au bord du chemin.
Sandrine. Photo Barbara Buchmann-Cotterot
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