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Qui des festivals d’été 2020 en Provence ?

Quid en ce 7 avril 2020 ?

La Provence est terre de festivals. Des plus confidentiels aux plus prestigieux, ils s’y comptent par centaines. Ils sont inscrits dans le paysage, dans la carte postale obligée, sans parler des retombées économiques parfois colossales : un euro investi rapporte entre deux et dix euros de retombées favorables, directes ou indirectes.

Le mois de mars ouvre traditionnellement les conférences de presse annonciatrices des grands festivals ; on les attend comme les hirondelles…

Mais en cette année 2020, comme en 2003 pour des raisons différentes, on avance au jour le jour, sans savoir si ce qui est vrai aujourd’hui le sera encore demain. Alors, oser spéculer, en ce 7 avril, sur ce que sera le mois de juillet…

Personne en effet ne peut prévoir l’évolution d’une situation sanitaire imprévisible par nature, la durée du confinement, la date (les dates) du possible déconfinement… Personne ne peut savoir si les festivals d’été auront lieu. L’annulation de plusieurs festivals, de printemps (Aix-en-Provence, Salzbourg), ou d’été (Edimbourg en août, Bayreuth) préfigure-t-elle celle de l’été ? Olivier Py, que nous avions rencontré à Avignon peu de temps avant le confinement, affichait un bel optimisme ; à ce moment-là, on croyait toujours à sa conférence de presse du 25 mars.

Et puis tout a basculé le 17 mars.

 

Un long article paru dans La Provence du 4 avril, signé notamment de Fabien Bonnieux, Olga Bibiloni, Julie Zaoui, fait le point à l’instant T. Nous nous en inspirons très largement, en conservant notamment les inter-titres.

La situation est très difficile, voire intenable, pour les artistes comme pour les organisateurs. Les uns, parce que le confinement les empêche de se préparer, de se retrouver, de répéter, a fortiori quand ils sont de pays différents ; les autres, parce que leur équilibre financier parfois précaire ne supporte guère ces incertitudes.

 

« A Avignon, l’annulation des In et Off serait un drame ». Le glissement de l’année scolaire jusqu’au 4 juillet (pour l’instant) empêchera de facto l’installation festivalière dans les collèges et lycées de la ville : le In (3-23 juillet) dans les lycées St-Joseph, Mistral et Aubanel, le Off (3-26 juillet) dans les collèges de la Salle, Viala et Vernet, ainsi qu’au lycée Pasteur. Or la cité des papes – qui est paradoxalement l’une des plus pauvres des grandes villes de la région Provence -, avec notamment 635 bars et restaurants ne peut guère se passer des quelque 100 millions d’euros générés par les 1.600 spectacles et 700.000 spectateurs et touristes attirés en juillet dans ses murs.

 

« A La Roque on adapte la programmation, pas à Aix ». A La Roque-d’Anthéron on se résigne à ne fêter que l’an prochain le 40e anniversaire du festival international de piano (24 juillet-18 août) ; tout reste pour l’instant en suspens (programmation, billetterie), mais René Martin a plusieurs atouts : un plan B si les artistes étrangers ne peuvent venir, des petites formes faciles à aménager (pas de grandes productions opératiques) et la présence privilégiée de la prestigieuse école française de piano. Malgré les 600 concerts qu’il vient d’être contraint d’annuler dans d’autres festivals, et les difficultés que risquent d’apporter des contraintes matérielles (espacement des sièges…), il veut croire à la lumière.

A Aix, on ne change rien, et on télétravaille comme si le festival devait se tenir, avec la programmation et dans la configuration prévues, et même si la billetterie, restée ouverte, ne frémit que faiblement.

 

« Les Rencontres d’Arles se doivent d’être là pour la reprise en juillet ». Pour les Rencontres de la photo d’Arles, on s’adapte. On compresse le calendrier, on compose, on ajuste et on réajuste sans cesse, avec les différents corps de métiers pour le montage des 200 expositions, mais le caractère largement international du festival, avec des artistes de divers continents, est plutôt un frein dans cette pandémie. Le président rêve néanmoins de faire d’Arles une « renaissance collective ».

 

« A Marseille, les propositions s’affinent pour coller à la situation ». Marsatac devrait presque ouvrir le feu (26-28 juin). Pour le Festival de Marseille (19 juin-9 juillet), tout se conçoit et se réalise au jour le jour, nécessitant de constants ajustements, avec la renonciation aux artistes africains ou lointains, l’incertitude quant aux réactions du public (reviendra-t-il dans les lieux de spectacles ?), la précarité des intermittents… Les organisateurs souhaiteraient néanmoins rendre un hommage à Manu DiBango, premier artiste victime du Covid-19.

 

« De Vitrolles à Salon, les préparatifs n’ont pas ralenti ».

    • « En pays d’Aix, Zic Zac en stand-by». Ces concerts gratuits de musiques actuelles en plein air (16-18 juillet), très attendus du public, attendent pour l’instant la confirmation des subventions. Quant au festival de BD (4 avril-31 mai), annulé, il s’est transformé en festival-à-la-maison (bd-aix.com ).
    • « A Marseille, le Delta Festival résiste». Cette manifestation branchée, qui investit les plages du Prado (3-5 juillet), ne veut pas d’un report en 2021, et se maintient, tant qu’elle n’aura pas eu d’information contraire.
    • « Vaison danses maintenu pour l’instant». Les 6 soirées de la 25e édition se préparent, pour les 2.000 spectateurs payants attendus (19 juin-2 juillet).
    • « A Villeneuve-en-scène, on veut y croire». Prudence mais confiance, pour la 24e édition de ce rendez-vous qui avait attiré l’an dernier 15.000 spectateurs (7-17 juillet).
    • « Pernes se prépare pour Rhinoferok». Aucune des têtes d’affiche ne s’est désistée, et, même si la billetterie ne comptabilise encore que 4.000 réservations, on en espère 10.000 (10-11 juillet).

  • « A Orange, l’équipe des Chorégies se tient prête». La 151e édition du plus ancien festival lyrique du monde aura-t-elle lieu (22 juin-1er août) ? Autour de Jean-Louis Grinda on veut le croire, et l’on (télé)travaille en ce sens.
  • « A Salon, on garde espoir». Oui, la musique de chambre devrait bien donner sa 28e édition dans la cour du château de l’Empéri, affirme, avec confiance le pianiste et directeur Eric Le Sage (31 juillet-8 août).
  • « Vitrolles, Jardin sonore en veut encore ». Confiance également pour les organisateurs de cette 3e édition vitrollaise, qui incitent le public à acheter leurs billets pour se projeter déjà dans l’« après-confinement ».
  • « Dans les Alpes, pas d’annulation, mais.. ». Si l’on note déjà le report de concerts prévus à la fin du printemps, en revanche on devrait pouvoir maintenir le Festival des Enfants du Jazz (14-26 juillet), les Nuits de la citadelle, à Sisteron (18 juillet-13 août), Musiks à Manosque (23-26 juillet).

On peut ajouter à cet article des festivals que Classiqueenprovence suit toujours avec intérêt :

  • Les Saisons de la Voix à Gordes (21 juin-18 juillet) ; les concerts de printemps ont été annulés.
  • Les Musicales du Luberon, cette année programme baroque (21 mai-4 août).
  • Le Festival Pierre Cardin à Lacoste ; le programme n’avait pas encore été annoncé.
  • Le Festival de Quatuors à cordes du Luberon ; à notre connaissance, le programme n’est pas encore publié.
  • Les Fêtes nocturnes de la Drôme à Grignan (Fracasse, d’après Théophile Gautier, 23 juin-22 août) ; pas d’actualisation Covid sur le site.
  • Et quelques autres…

Et l’on attend pour demain 8 avril à 14h la conférence de presse “virtuelle” d’Olivier Py, sur la page Facebook du Festival In. (G.ad.)

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