Orfeo ed Euridice, Christoph Willibald Gluck. Cinéma Vox, Avignon (Viva l’Opéra), En direct de Paris Théâtre des Champs-Elysées. Durée 1h30 environ sans entracte
Mise en scène, Robert Carsen. Direction musicale, Diego Fasolis. Scénographie et costumes, Tobias Hoheisel. Lumières, Peter van Praet & Robert Carsen
Choeur de Radio France. Directrice musicale, Martina Baltič
Orchestre I Barrocchisti
Orphée, Philippe Jaroussky. Eurydice, Patricia Petibon. L’Amour, Emőke Baráth
Nouvelle production mai 2018. CoproductionThéâtre des Champs-Elysées / Canadian Opera Company, Toronto / Fondazione Teatro dell’Opera di Roma / Opéra Royal/ Château de Versailles Spectacles/ Lyric Opera of Chicago.
Orfeo ed Euridice fait l’objet d’une captation télévisuelle réalisée par François Roussillon, coproduite par le Théâtre des Champs-Elysées, François Roussillon et associés et NHK, avec la participation de France 2 et de TF1 et le soutien du CNC.
Philippe Jaroussky apparaît avec l’aimable autorisation de Erato/Warner Classics
France Musique a diffusé cet opéra le dimanche 10 juin 2018 à 20h.
Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais
Une œuvre majeure de l’opéra naissant, « Orfeo ed Euridice » de Gluck, par deux interprètes de haute volée, Philippe Jaroussky et Patricia Petibon
Présentation
Lorsqu’il reprend plus d’un siècle et demi après Monteverdi le sujet de la fable de l’Orfeo, Gluck s’engage en même temps dans un renouveau des codes de l’opéra jusqu’alors en vigueur. Il décide de se concentrer sur l’action dramatique, sa force, sa cohérence et sa richesse, qui à ses yeux se doivent d’être en parfaite harmonie avec l’écriture musicale. De cette réflexion surgit un ouvrage novateur qui, par l’incroyable richesse des ballets et des chœurs notamment, rayonne d’une beauté lumineuse tout en « réformant » les formes du passé.
Le canadien Robert Carsen a mis en scène l’œuvre il y a une dizaine d’année pour l’Opéra de Chicago. Il y traduisait déjà par son dispositif hors de toutes références temporelles toute l’universalité de l’ouvrage et donnait une place de choix à la musique et au chant. Il a aujourd’hui décidé de remettre l’ouvrage sur le métier, mais gageons que cette version parisienne conservera son aspiration première. Si le sujet est issu de l’un des plus beaux mythes, l’intrigue se resserre sur le couple formé par Orfeo et Euridice au travers de leurs airs qui requièrent une sensibilité et une virtuosité sans faille. De nouveau réunis après leur Alcina aixoise, Philippe Jaroussky et Patricia Petibon ont sans conteste la grâce et la poésie pour servir à merveille cette impressionnante et douloureuse descente aux Enfers. Les virtuoses d’I Barocchisti et l’élégante baguette de Diego Fasolis seront à leurs côtés pour les accompagner et servir avec tout le talent qu’on leur connait désormais ce voyage universel où se conjuguent l’amour et la mort. ( TCE. Photos Vincent Pontet)
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