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Orchestre National Avignon-Provence, Léonard Schreiber violon, direction Kaspar Zehnder (09-12-2022)

 

« Epopées » : une découverte de raretés

Voir aussi toute la saison 2022-2023 de l’Onap

Opéra Grand Avignon (réservations), vendredi 9 décembre 2022, 20h, durée 1h30

Orchestre National Avignon-Provence. Léonard Schreiber violon. Direction Kaspar Zehnder

John-Ernest Moeran (1894-1950), Lonely waters (1931). Jean Sibelius (1865-1957), Concerto pour violon et orchestre op. 47 en ré mineur. Max Bruch (1830-1920), Symphonie n°2 en fa mineur op. 36

Sous le titre « Epopées », ce 3e concert d’abonnement réunit, autour du fougueux Concerto pour violon de Jean Sibelius, l’heureuse découverte d’une oeuvre de l’Irlandais Moeran, et la trop rare 2e Symphonie de l’Allemand Max Bruch, ami de Brahms, mais si peu connu malgré une riche carrière

Sibelius est surtout connu, dans notre monde musical français, par deux de ses œuvres, sa deuxième symphonie et son concerto pour violon. C’est ce dernier qui nous était proposé, en cette soirée, encadré de deux raretés, comme aime à les faire découvrir le chef suisse Kaspar Zehnder, Lonely Waters, du compositeur anglais d’origine irlandaise John-Ernest Moeran (1894-1950), et la deuxième symphonie de Max Bruch (1838-1920), dont le célébrissime concerto pour violon occulte le reste de la production.

Comme beaucoup, John-Ernest Moeran, j’en ignorais, jusqu’à ce jour, l’existence. Resté dans l’ombre de ses confrères britanniques, il s’était fait bien discret. Il est pourtant l’auteur de deux symphonies, deux concertos, diverses pièces pour l’orchestre, pour piano et de musique de chambre, dont nous ignorons la valeur, et d’un travail sur le folklore du Norfolk. Lonely Waters (les Eaux solitaires – 1931) est présenté comme sa pièce la plus connue ; elle est dédiée à son contemporain plus connu, Ralph Vaughan Williams. L’œuvre utilise un orchestre allégé : 1 clarinette, 1 basson, 1 hautbois, 1 cor anglais, 1 cor, timbales et cordes. Inspirée d’une mélodie des Norfolk, elle se laisse écouter, vous enveloppant d’une atmosphère impressionniste, quasi statique, que nos musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence et leur chef ont bien rendue. Après un début serein et bucolique, on le devine, ce lac, paisible dans son écrin. L’orchestre parfois s’enfle, puis s’apaise, pour arriver à un solo de cor anglais et un final en douceur sur une note de hautbois. Une découverte, donc, que nos musiciens ont parfaitement su transmettre.

Venait ensuite le concerto de Sibelius, interprété par le violoniste belge Léonard Schreiber, qui fut désigné « artiste de l’année », en 2009, par le magazine Classica et Radio France (et successeur de Philippe Talec au sein du Trio Chausson depuis 2015. NDLR). Le soliste a pu faire là étalage d’une belle technique et de sa virtuosité, sur un instrument offrant une belle sonorité, avec une parfaite maîtrise dans les aigus, dont l’œuvre ne manque pas. Un regret cependant, pendant le premier mouvement, cette sorte de souffle indéfini qui se laissait parfois entendre avec les graves, à en devenir gênant à l’oreille.

Ce premier mouvement, par ailleurs, nous a quelque peu laissé sur notre faim. Il s’agit sans doute du plus délicat à appréhender de l’œuvre, pouvant engendrer quelque difficulté à maintenir un discours musical soutenu et continu. Le tempo choisi, un peu lent dans le cas présent, a illustré cette difficulté, générant, malgré une cadence maîtrisée et virtuose, un mouvement manquant quelque peu d’expressivité et de force, plus bâti en une succession de séquences qu’en un déroulé musical continu.

Les deux mouvements suivants ont été de meilleure facture, avec un adagio offrant, dans son lyrisme, toutes les nuances et inflexions voulues par le compositeur et s’achevant sur un bel aigu du violon, et un dernier mouvement bien enlevé et rythmé, entraînant le public vers une belle ovation.

A propos de public, il est à regretter le parti qu’il avait pris d’applaudir entre les mouvements, ce qui, associé au réaccordage de son instrument que pratiquait systématiquement le soliste avant d’attaquer le mouvement suivant, cassait quelque peu l’atmosphère et la magie de l’œuvre.

En bis, Léonard Schreiber nous proposait une pièce de Bach pour violon seul, plus calme et sereine.

Ce qui frappe, dans la deuxième symphonie de Bruch (composée en 1870 – il en a écrit trois), c’est sa puissance, sa densité, parfois sa compacité, avec un emploi dominant du tutti, fondant les instruments dans la masse sonore et ne laissant pas souvent la place à de longues échappées solistes. Il en résulte que si la symphonie se laisse certes écouter, il ne s’en dégage pas de ces thèmes accrocheurs qui donnent une personnalité à une œuvre. Sans doute faut-il voir là une raison à la rareté de son exécution.

La symphonie est en trois mouvements, deux allegros encadrant un adagio. Le premier débute solennellement aux cordes, puis évolue vers un tutti de caractère tragique, martial et retenu, qui finit par se délivrer en un mouvement engagé, tempétueux, énergique, mais s’achevant piano. Le public, à nouveau, applaudit.

L’adagio est un ample mouvement lyrique, joli, berceur et enchanteur, qui, là, laisse subtilement s’exprimer les vents, en courts instants, et se termine dans un apaisement s’enchaînant directement à l’allegro final. A nouveau dominé par le tutti, ce dernier alterne passages plus calmes et envolées d’une énergie joyeuse et décidée, se terminant sur une note d’espoir.

Le chef, à la gestuelle ample, parfois saccadée, mais sans théâtralité, et son orchestre ont, en tout cas, parfaitement servi et révélé cette œuvre à un public conquis, qui leur a réservé un accueil des plus enthousiastes.

B.D. Photos Ondrej Melecky et DR

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