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Les Arts florissants & complices, au Festival de Pâques 2021 d’Aix-en-Provence (30-3-2021)

Un feu d’artifice de talent et de peps : du pur bonheur

Festival de Pâques. www.festivalpaques.com  Aix-en-Provence, Grand Théâtre de Provence. Mercredi 31 mars, 20h30

Les Arts Florissants, direction William Christie. Lea Desandre, mezzo-soprano. Jakub Józef Orliński, contre-ténor. Tami Troman, violoniste et co-conceptrice musicale de Pasticcio

Pasticcio, une revue musicale

Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Zaïs, Acte IV : Entrée noble pour les Sylphes et les Sylphides – Acte IV, Scène 4 : Premier et deuxième Rigaudons. Giulio Caccini (1551-1618), Al fonte, al prato, IGC 1. Henry Purcell (1659-1695), The Fairy Queen, Z. 379, Acte I : If music be the food of love (transposé en ré). Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Ariodante, HWV 33, Acte I : Sinfonia pastorale. Doug Balliett, Thomas Dunford (né en 1988), That’s so you, improvisation et chansons originales. Thomas Dunford (né en 1988), Pièce pour luth solo, improvisation. Reynaldo Hahn (1874-1947), A Chloris. Cole Porter (1891-1964), So in love (arrangement de Sébastien Marq). Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Tolomeo, re d’Egitto, HWV 25, Acte I : Torna sol per un momento. Frederick Loewe (1901-1988), My Fair Lady, I could have danced all night. Tarquinio Merula (1595-1665), Ciaccona n°20, opus 12. Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Partenope, HWV 27, Acte II : Furibondo spira il vento. Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Les Fêtes d’Hébé, Acte II : Air tendre Zaïs, Acte III, scène 2 : Coulez mes pleurs, l’ingrat que j’aime. Giovanni Legrenzi (1626-1690), La divisione del mondo, Acte III, scène 1 : Lumi, potete piangere. Jean-Philippe Rameau (1683-1764) Les Fêtes de Polymnie, Prologue, Scène 3 : Air majestueux, Pemière et deuxième gavottes – Acte III, scène 7 : Air vif. Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Agrippina, HWV 6, Acte II : Voi che udite il mio lamento, Antonio Vivaldi (1678-1741) L’Olimpiade, Sinfonia allegro. Nicola Porpora (1686-1768), Semiramide riconosciuta, In braccio a mille furie. Benjamin Britten (1913-1976), Tell me the truth about love Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) Adriano in Siria, Lieto così talvolta. Claudio Monteverdi (1567-1643) L’incoronazione di Poppea, Acte III : Pur ti miro. Cole Porter

Bis : Thomas Dunford. John Lennon, All you need is love

Les directs de 20h30

« La playlist amoureuse de William Christie avec deux des voix les plus prometteuses du baroque », tel était le fil rouge indiqué par le Festival lui-même.

Une soirée comme à la maison, ou plutôt comme au coin du feu, à l’instar d’une soirée télévisée où « Will » (William Christie) recevait at home en toute décontraction Thomas Dunford et Lea Desandre. C’est le même trio qui se retrouve ce soir, avec la même chaleureuse complicité et le même bonheur partagé, entouré de complices, le contre-ténor Jakub Józef Orliński et la formation chambriste des Arts florissants.

Une soirée d’intense complicité, mais aussi un moment exceptionnel de densité artistique et de talents réunis.

C’est un feu d’artifice, un festin délicieux aux saveurs contrastées et complémentaires, un vrai « pasticcio » roboratif, ébouriffant et homogène dans son audacieuse diversité : la fureur du vent mauvais chez Haendel – quelle descente dans les basses pour le contre-ténor ! -, la pétillante indiscipline de My Fair lady dans lequel Lea Desandre exulte, comme aux récentes Victoires de la musique, des pas de danse pour l’une, hip-hop pour l’autre, sourire juvénile pour le claveciniste malicieux… Un mariage permanent et fluide entre pièces instrumentales et pages vocales, une alliance hardie entre Caccini et la comédie musicale, entre les pleurs de Legrenzi et les lamentations de Haendel, encadrant de façon inattendue les gavottes de Jean-Philippe Rameau ; un pont audacieux jeté entre Porpora et Britten que le programme enchaîne dans une éblouissante complémentarité de rythmes et une jubilation de tempi ; entre Pergolesi et des arrangements de Cole Porter ou Irvin Berlin, qui souligne la formidable jeunesse dansante de la musique baroque, et son étblouissante vitalité.

Lea Desandre confirme les qualités que nous lui connaissons depuis ses – timides – débuts, avec la clarté et la pureté d’une voix qui, à défaut de puissance, affirme de plus en plus sa délicieuse singularité et son homogénéité sur toute la tessiture ; comme elle, Jakub Józef Orliński se régale de jouer d’un large ambitus, passant d’une voix de tête (de moins en moins toutefois) à quelques basses bien frappées, en passant par des médiums assurés ; sans doute barytonnera-t-il de plus en plus…

Les instruments des Arts florissants mènent avec les voix un dialogue joyeux ; d’une sublime expressivité, soulevé par un égal talent, chacun se détache avec précision au sein d’un ensemble en totale harmonie. Et si Thomas Dunford demeure toujours très réservé, son luth, tantôt délicat tantôt fougueux, tout comme le clavecin de William Christie, constitue une solide charnière de la formation.

Les numéros de séduction de la mutine mezzo et du pétulant contre-ténor, dansant à distance (Covid oblige) en feux follets rouge et noir, ont aisément consolé tous les auditeurs qui avaient entendu, quelques minutes plus tôt, tomber la nouvelle d’un troisième confinement aussi attendu que plombant.

Difficile, dans cette parenthèse hors du temps, d’imaginer la fin d’une fête aussi magique ; Lea Desandre, maîtresse de cérémonie espiègle, bras ouverts comme pour embrasser le monde, annonce des bis qui vont se révéler comme le grand final de l’amour universel.

C’est Thomas Dunford qui a co-signé ce beau morceau, « Nous sommes chacun une goutte d’eau (« each one a drop »), et tous ensemble nous formons l’océan », ravivant ainsi, quelques phrases plus loin, le thème héraclitéen de la mobilité de la rivière.

La soirée se termine sur un « All you need is love, love is all you need » à 13 voix. Et sur des artistes heureux mais un peu décontenancés d’une conclusion sans salut ni applaudissements.

La retransmission que chacun a pu suivre en direct sur le site dédié élargit sans aucun doute le public habituel du Festival. N’étaient quelques caprices techniques, on apprécie d’accueillir chez soi un tel programme, et, dans la retransmission, de pouvoir choisir entre le plein écran ou les 4 caméras, en mosaïque, en vignettes…

On attend néanmoins avec une légitime impatience la mi-mai, date d’hypothétique (début de) réouverture des lieux culturels et artistiques…

G.ad.

 

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