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Entre diverses rubriques (concert, musique, théâtre musical, etc), sans compter tous les spectacles où elle sert d’accompagnement ou continuo, la musique est sans doute présente à plus de 90% dans la programmation du festival Off. Nous avons remarqué quelques pièces intéressantes…
On retrouve avec plaisir parmi les quelque 1.700 spectacles, des hommages à des chanteurs, comme le Gainsbourg confidentiel (Vents, notre compte rendu) qui tourne à Avignon et ailleurs depuis quelques années ; ou Puisque tu pars, hommage scénarisé à Goldman (Fabrik’ ) qui récolte tout de même TT Télérama.
Avec Les Enchanteurs (création 2025), c’est la chanson française « revisitée » par Christophe Malavoy, que l’on n’attendait pas nécessairement dans ce registre, qui s’invite au Off et devrait trouver son public.
On survit parfois à l’Histoire grâce à la musique, comme dans la très classique Opérette à Ravensbrück (notre compte rendu) ; on peut aussi ne pas pouvoir vivre comme avant : Plus jamais Mozart (Fabrik’).
Dans Cabaret clandestin (Nouvelle Etincelle), une chanteuse lyrique porte la voix vibrante des migrants dans un mélange international de music-hall américain, cabaret berlinois, et café-concert à la française…
Si la frontière est de plus en poreuse entre mots et notes, le Festival Off accueille aussi, et depuis longtemps, des musiciens professionnels : on a souvent entendu le pianiste Pascal Amoyel, parfois aussi son épouse la violoncelliste Emmanuelle Bertrand, voici cette année un jeune groupe local, la Capriola, qui trace déjà un beau chemin dans des festivals prestigieux comme le festival baroque d’Ambronay ; les voici dans un spectacle original, Harlou (Chapeau-Rouge, création 2025, 17-26 juillet). Et, pour quatre représentations seulement (10-13 juillet), les Noces de Suzanne, par les Nouveaux Caractères, au sein du Festival Interférences (9-18 juillet), organisé par la FEVIS, un festival dans le festival, entièrement musical, , à la collection Lambert et à la chapelle du Miracle.
Sans compter tous les titres qui annoncent explicitement la couleur, comme Love music (Au coin de la lune, notre compte rendu), ou Tout le monde écrit des chansons (Au coin de la lune, notre compte rendu), quand ce n’est pas La plus belle chanson du monde (Train bleu), un condensé de nombreux témoignages. Ou dans un objectif délibérément pédagogique, avec l’Odyssée, la conférence musicale (Condition des soies).
Il n’est pas jusqu’aux spectacles pour enfants, qui ne taquinent le baroque, comme Variations autour d’un parapluie (Espace Alya), autour de la Folia de Marin Marais à la viole de gambe.
On peut aussi y fuir ce « monde de brutes », dans un récital quand Jeune fille cherche maison douce pour jouer du piano, ou pour partager Une vie de pianiste (Brunes).
Et même où on ne l’attendrait pas, comme dans les Exercices de style de Queneau, musicalement interprétés par les Quatr’à Strophes (Le Sept).
N’hésitez pas à nous signaler vos pépites en commentaires…
Geneviève
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