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Entretien avec Romain Bockler, baryton, 2016 (Senza sangue)

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Romain Bockler endosse à Avignon le 15 mai 2016 le rôle masculin du bref opéra à deux personnages – avec pour partenaire la mezzo Albane Carrère (entretien) – que le Hongrois Peter Eötvös vient de composer, et qu’il dirige, en création mondiale à Avignon. Senza Sangue – en italien surtitré – est en quelque sorte le miroir du second volet du diptyque, Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartok – en hongrois surtitré, mis en scène par Nadine Duffaut -, l’ensemble se présentant fin juin avec quatre autres productions dans le cadre du Armel Opera Festival, concours annuel international de création lyrique.

 

 

       -Romain Bockler, pourquoi et comment un jeune du XXIe siècle choisit-il de devenir chanteur d’opéra ? Quel est votre parcours personnel ?

-A l’origine je suis un scientifique. J’ai préparé un diplôme d’ingénieur.

-Par quelle filière ? Math-Sup et Math-Spé ?

-Non, par une « prépa intégrée », à l’INSA de Lyon, dans une section spécifique, pour ceux qui veulent faire autre chose que des maths ou de l’ordinateur : des sections musique-études ou théâtre-études entre autres, qui existent depuis une cinquantaine d’années. C’est en 1957 qu’est née, à l’INSA, cette prépa intégrée, avec un véritable campus : une idée nouvelle à l’époque, avec cette ouverture à l’associatif, au culturel, au sportif. Et des spécialités différentes suivant les écoles : à Toulouse, par exemple on formait des champions de rugby dans la section sport-études. A Lyon, pour la musique, on avait à disposition un piano, des studios… Pour ma part, j’ai suivi un cursus musique au Conservatoire, et j’ai fait le choix quand j’ai passé le bac.

-Y a-t-il une rencontre, ou plusieurs, qui vous ai(en)t marqué ?

-En fait je participais à une chorale, je m’y suis plu. J’ai fait des rencontres, c’est allé très vite. Mais j’avais pratiqué des instruments depuis tout petit. Il faut dire que souvent les chanteurs commencent tard, au contraire des instrumentistes, qui, eux, doivent commencer très jeunes. Je suis entré au CNSM de Lyon au bout de 2 ans, j’avais 23 ans.

-Votre tessiture a été identifiée tout de suite ?

-Je suis ce qu’on appelle un baryton clair. Je peux chanter des partitions pour baryton aigu. L’équivalent d’un mezzo lyrique léger chez les voix de femmes. Mes professeurs étaient alors incapables de savoir quelle serait mon évolution, entre ténor charnu et baryton léger. En fait je ne me suis jamais forcé pour faire la grosse voix de baryton. J’ai travaillé avec le matériel que j’avais. Je pouvais peut-être devenir ténor, mais peu à peu les harmoniques graves viennent. Je ne suis pas un Julien Dran, par exemple ! Ni un Jean-François Barras, qu’on a vu récemment dans Lucia, un ténor plus « solide ». Ni un Kaufmann, ténor qui a des médiums magnifiques de baryton (voir notre compte rendu de récital au Festival Pierre Cardin à Lacoste). Une écoute à l’aveugle laisse parfois perplexe…

-Vous êtes en train de vivre une aventure exceptionnelle, avec ce concours de l’Armel Opera Festival.

-C’est un concours que je conseille à tous les chanteurs. Le premier tour se déroule dans plusieurs villes : moi je l’ai passé au Châtelet. C’est un concours classique, avec deux morceaux au choix. Puis, au deuxième tour, on aborde le rôle spécifique de l’homme dans Senza Sangue. On vous donne la partition d’une scène, et vous passez l’audition devant Monsieur Duffaut, devant le metteur en scène, et le compositeur, qui est aussi le chef dans cette production.

-Combien y a-t-il de candidats ?

-On était environ une vingtaine, pour un rôle particulier, dont trois ou quatre barytons. On auditionne le matin. Chacune des cinq productions en compétition est représentée. Ce concours est vraiment super, pour deux raisons. D’abord parce qu’il offre un rôle pour une production, et pas seulement un prix et une nomination. Ensuite parce qu’on passe une audition devant l’équipe de production, pour une pièce particulière et avec le rôle de cette pièce. Pour tout cela, c’est un concours exceptionnel. Habituellement on concourt plutôt pour une maison d’opéra.

-La compétition finale entre les cinq productions a lieu fin juin. Comment l’abordez-vous ?

-Je vais retrouver les copains à Budapest, j’en suis ravi. Ils reviennent tous de leurs productions respectives. On pourra les suivre sur Arte Live Web. On y choisira à la fois la meilleure production et le meilleur artiste.

-Cette expérience vous a évidemment fait progresser ?

-C’est super ! J’ai travaillé avec deux grands maîtres. Le metteur en scène, et le compositeur, qui est aussi le chef, sont deux stars en Hongrie. Le metteur en scène travaille beaucoup pour le cinéma, il fait des mises en scène dans le monde entier. Peter Eötvös, lui, est à la fois un grand compositeur et un grand chef. C’est une très belle expérience.

-Vous parlez des autres candidats comme de copains. Vous ne vous sentez pas en concurrence ?

-Pas du tout. Par tempérament, quand j’étais en prépa également je considérais plus enrichissant de travailler ensemble que contre les autres. Tout cela, ce sont de belles rencontres. Il y a évidemment des moments où on est à fleur de peau, mais la concurrence ne fait pas de bien. Je suis une éponge qui absorbe le stress des gens. En fait il y a deux sortes de stress : le stress du quotidien, parce qu’on est pressé, on doit prendre le métro, se dépêcher… et puis la montée d’adrénaline, qui est positive avant un concert quand elle est canalisée.

-Aujourd’hui, en ce début de carrière, quels sont les rôles dont vous rêvez ?

-Orfeo de Monteverdi. J’ai beaucoup travaillé avec Hervé Niquet et le Concert Spirituel, ainsi qu’avec le Concert de l’Hôtel-Dieu. J’ai participé à des polyphonies de la Renaissance…

-A Lyon, vous êtes bien placé pour la musique baroque…

-Oui, avec notamment le Festival d’Eric Denoues, et d’autres. Je reconnais que j’ai beaucoup de chance.

Propos recueillis par G.ad. Photos G.ad.

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