Samedi 23 novembre 2024, 17h, Collégiale Saint-Agricol, Avignon
Et, dans le cadre des concerts décentralisés en région, dimanche 1er décembre 2024, 16h, Cathédrale Saint-Castor de Nîmes
Jean-Baptiste Lully (1632-1687), Ouverture et Sommeil d’Atys ; Marche pour la Cérémonie des Turcs du Bourgeois Gentilhomme. Claudio Monteverdi (1567-1643), Duo baci cari. Thomas Tomkins (1572-1643), A fancy for two to play. Henry Purcell (1659-1695), «O dive custos » des Funérailles de la Reine Mary ; « Two daughters of this ancien stream » du Roi Arthur. Johann Sebastian Bach (1685-1750), Sinfonia de la 29e Cantate BWV 29. Antonio Vivaldi (1678-1741), « Laudamus te » du Gloria. Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Concerto pour orgue en sol mineur Op.4 n°1, Cantates « Amor » et « No di voi non vo fidarmi ». Johann Sebastian Bach, Ouverture, Air, Gavottes, Bourrée, Gigue de la Suite BWV 1068
Babou Vauquois Quoirin, soprano. Petra Ahlander, soprano. Luc Antonini, orgue. Jean-Pierre Lecaudey, orgue
Tarif unique pour Avignon : 15€ au profit de l’Association Dans le sourire d’Enzo
Tarifs pour Nîmes : 15€/ réduit 11€
Voir aussi les 32es Automnales de l’orgue : présentation générale et programme détaillé,
et tous nos articles de novembre 2024
Pour l’antépénultième rencontre des Automnales de l’Orgue, l’association Musique Sacrée/ Orgue en Avignon (site officiel) – qui depuis des années donne un ou deux concerts chaque week-end dans la région – proposait un programme baroque : tantôt œuvres originales tantôt transcriptions réalisées majoritairement par Jean-Pierre Lecaudey, pour deux sopranos, et orgue à deux et quatre mains.
On n’a pu qu’être impressionnés de voir sur écran géant le jeu des mains de Luc Antonini et Jean-Pierre Lecaudey, parfois juxtaposées, parfois croisées, jouant sur les trois claviers de l’orgue Barker et Verschneider… Après la caméra-épaule de Gonzague Zeno il y a quelques années, le passage à trois caméras fixes (claviers, pédalier, chanteuses) détourne moins l’attention de la musique elle-même, tout en permettant une écoute active.
On a pu être impressionnés aussi par les partitions papier, copieusement raturées et annotées, des parties orgue-voix, les pièces purement instrumentales étant, elles, sur tablette.
On n’a pu que compatir aux voix luttant vaillamment contre le froid pénétrant de la collégiale Saint-Agricol en cette soirée frisquette. Néanmoins les deux chanteuses n’ont pas démérité : les aigus se sont peu à peu éclaircis pour Petra Ahlander, et le timbre s’est peu à peu arrondi pour Babou Vauquois-Quoirin, nouvelle recrue qui a rejoint MSOeA depuis l’an dernier. Sous peu on lira d’ailleurs dans nos pages nos entretiens respectifs avec Babou Vauquois-Quoirin, restauratrice des bois et buffets d’orgue, et avec Pascal Quoirin, qui ont tous deux travaillé sur l’orgue de Notre-Dame de Paris à la suite de l’incendie de 2019.
Tout le programme était construit sur une alternance entre pièces instrumentales et pièces vocales. Un programme à la fois cohérent et divers, entre l’ouverture martiale de l’Atys de Lully jusqu’aux éclats de lumière de la Suite BWV 1068 de Bach, en passant par le velouté du « Sommeil » (Atys également), le miroitement des couleurs de Thomas Tomkins, les accents dramatiques du Roi Arthur de Purcell, la somptueuse Sinfonia de Bach, ainsi que le flamboyant Gloria de Vivaldi.
Sans oublier les deux bis verdiens, « La Canzone d’Oscar » du Bal masqué, puis les vigoureuses trompettes d’Aida.
Le concert était donné au profit de l’association Dans le sourire d’Enzo (site officiel), – représentée par sa présidente-fondatrice Isabelle Luban -, des cancers pédiatriques et du service des soins palliatifs – en présence du Dr Mireille Périneau – de l’hôpital Henri Duffaut d’Avignon, et le public a su répondre présent.
Le même concert est annoncé pour le 1er décembre dans le cadre de l’Automne Musical de Nîmes, en partenariat avec Les Amis des Orgues de la Cathédrale de Nîmes
G.ad.
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