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Nos éditos

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17 octobre 2020. Couvre-feu

Couvre-feu à partir de ce soir pour plus de 1.700 communes en France, sur 36.000, et c’est tout l’Hexagone qui se sent mis sous le boisseau. Hors de toute contestation de cette décision, on peut s’étonner à tout le moins de l’horaire. 21heures ? Pour le monde de la nuit, un décalage d’une heure (21h ou 22h) n’est guère significatif, et l’un et l’autre rendent impossible toute vie sociale nocturne. Mais pour le monde de l’art, du spectacle, c’est la catastrophe assurée.

Un concert symphonique ne pourra programmer qu’un concerto bref et une symphonie tout aussi rapide ; et encore, à condition de commencer à 19h, et de ne drainer qu’un public de riverains. On fera l’impasse sur la pièce contemporaine en lever de rideau, souvent seule opportunité pour les compositeurs vivants de rencontrer un.public.

Un concert chambriste, un récital, pourront aussi se glisser dans l’étroite plage horaire de 19h-20h30. Cinémas et théâtres le pourront peut-être aussi, au prix de quelques ajustements, mais que certains intéressés ne jugent pas rédhibitoires.

Mais comment sauver un opéra, fût-il bref, ailleurs qu’en matinée ? Ce qui condamne toutes productions lyriques à ne se jouer que le week-end. Ou à ne toucher, en semaine, que des séniors.

15 septembre 2020. Dans le rétroviseur…

Trois mois jour pour jour. Trois mois où la chaleur estivale nous anesthésiait quelque peu. Trois mois où quelques concerts et quelques festivals se sont déroulés avec succès. Trois mois où, tout en restant prudents, on avait failli oublier…

Les maisons d’opéra et structures organisatrices viennent d’annoncer leur programmation de saison. L’épée de Damoclès réapparaît… On relit rapidement les éditos du “monde d’avant” et du “monde de pendant” ; s’ils annoncent, tel quel, le “monde d’après”, on a tout lieu de craindre…

 

15 juin 2020. Et la culture, alors ?

A un mois à peine du début des festivals d’été qui ont décidé de se maintenir en dépit du silence assourdissant des autorités préfectorales, le président n’a pas eu un seul mot pour les forces artistiques du pays. Les cafés et restaus parisiens, oui, pourront rouvrir leurs salles, et c’est tant mieux pour eux. Mais la musique, mais la danse, mais le théâtre, mais l’opéra ? Les cinémas, oui, vont rouvrir le 22 juin, et l’on ne peut que s’en réjouir. Mais la musique, mais la danse, mais le théâtre, mais l’opéra ? N’y aurait-il dans « le monde d’après », que des « nourritures terrestres » ? Et la musique, et la danse, et le théâtre, et l’opéra ?

14 juin 2020. On attend la mise à feu !

Ou du moins chacun l’espère, tant l’intervention télévisée du président Emmanuel Macron est attendue, ce dimanche soir, après un long silence d’un mois. Artistes, organisateurs, diffuseurs, ont déjà annoncé, sur leurs sites, réseaux et autres plates-formes, leur programme d’été. La voix présidentielle ne peut pas leur donner un second coup d’arrêt.

9 juin 2020. Des feux d’artifice… sans mise à feu ?

Tout se bouscule en ce moment, partout on semble piaffer d’impatience. Chacun ressort sa programmation estivale, au prix d’ajustements, parfois minimes, de têtes d’affiche, de calendrier… On comprend bien cette fébrilité des artistes, cette hâte du public, cette nécessité pour les organisateurs. Toutefois la Covid-19 n’a pas dit son dernier mot, et les préfets des départements concernés (6 pour la région Provence) ne se sont pas encore prononcés.

5 juin 2020. L’été se réinventerait-il ?

Organisateurs et artistes jouent les phénix : les programmations renaissantes se succèdent. On ne peut que s’en réjouir, tant la culture est une respiration irremplaçable. Mais chaque média cherche le scoop : les Chorégies n’ont pas encore confirmé le concert (sans public) du 1er août dont l’annonce avait été lâchée, sauf erreur, par France-Télévisions, qu’Alain Duault s’exprime ces jours-ci sur le report de Musiques En Fête, dévoilant même la date : 11 septembre 2020. René Martin n’a pas tout à fait terminé sa programmation estivale – la 3e depuis le début du confinement – que déjà La Provence en annonce, ce 4 juin, les grandes lignes; rien d’erroné, d’après les organisateurs, mais une annonce quelque peu prématurée : la Préfecture des Bouches-du-Rhône n’a pas encore donné son autorisation !

Et quant au public, il demeure la grande inconnue..

31 mai 2020. Des nuits de Provence sans festivals…?

Jusqu’alors on imaginait que jamais la chape de plomb ne se soulèverait. Et depuis que la probable réouverture des lieux de spectacle se profile, bien encadrée, on se reprend à rêver de ce qui aurait pu exister si… La 151e édition des Chorégies – et la 4e sous la direction de Jean-Louis Grinda -, le plus ancien festival d’Europe, la 72e édition du festival d’Aix-en-Provence – et la 2e sous la direction de Pierre Audi – n’offriront pas la magie de leur air embaumé et de leur voûte étoilée. Toutefois, une soirée lyrique au Théâtre antique ne concerne « que » 8.000 spectateurs, pour autant que les gradins soient pleins, et une soirée dans la Cour de l’Archevêché « seulement » 1.500 spectateurs ; les retransmissions télévisées touchent, elles, plusieurs millions de mélomanes, on le sait. Et la consommation de culture pendant le confinement, dit-on, aurait été boulimique, à l’image de l’offre, pléthorique. A suivre…

30 mai 2020. Aurait-on annulé trop vite ?

N’aurait-on pas annulé trop vite, trop tôt, les festivals d’été ? Ailleurs en Europe, on rouvre (l’opéra de Zurich), ou on prépare activement les festivités qui n’avaient pas été annulées (il faudra aller en Italie pour entendre Karine Deshayes ou Benjamin Bernheim)… Et chez nous ? Certains festivals, qui étaient restés en suspens, sont encore soumis à une autorisation préfectorale (La Roque-d’Anthéron, Musicales du Luberon, Pierre Cardin à Lacoste…) mais gardent bon espoir. Exit, bien sûr, toute production lyrique, avec ses 120 musiciens, 10 solistes, 50 choristes… ; exit aussi toute production chorale ou symphonique. Restent les petites-formes-grandes-salles, ou petites-formes-grandes-jauges.

Possible ? Oui. Faisable ? Oui. Rentable ? Certes pas.

28 mai 2020. Tout ça pour ça ?

Les dernières voix officielles autorisent la réouverture des cafés, des restaurants, dès le 2 juin. Pour les salles de concerts, à voir mi-juin. On se demande si ce qui semblait d’une évidence criante il y a quelques semaines demeure toujours aussi indiscutable. Fallait-il vraiment annuler tous les festivals ? Sans doute oui, pour couper la route au virus. Mais peut-être existait-il (existe-t-il encore?) des échappatoires, comme un Off avignonnais a minima, en demi-salles, pour les théâtres permanents ? Ou d’autres initiatives ?

24 mai 2020. Maintien, attente, annulation : qui aura eu raison ?

Ce sont les « petits » qui risquent d’être les vainqueurs. Pas les obscurs, les sans-grades, les précaires, ou les intermittents à l’arrêt total (aux arrêts ?) depuis deux mois. Mais les tout petits festivals, qui s’étirent à peine sur deux ou trois dates, fussent-elles estivales, ou les mini-structures capables de s’adapter en un claquement de doigts au déploiement d’un barnum de fortune et à un plateau minimaliste, au rythme des dernières directives officielles, si fluctuantes. Tout l’été 2020, et peut-être même tous les mois qui suivent jusqu’à la fin de l’année, comme le redoutent les plus lucides, la musique sera confidentielle.

Qui se plaindrait des concerts de poche et des mini-récitals, dans lesquels la musique trouve souvent sa quintessence ? Mais qui ne regretterait de devoir se priver la somptuosité d’un opéra, de la sublime harmonie d’un orchestre symphonique, ou des nuances d’un chœur polyphonique ?

Heureusement, radios, télévisions, streaming et autres YouTube ou Facebook, nous offrent depuis deux mois ce que le spectacle vivant ne peut plus nous offrir. Osons croire que cela n’ait qu’un temps…

En effet, « il y a 100% des festivals qui sont à plat », comme le soulignait le 18 mai 2020 sur Facebook Renaud Muselier, président de la Région Sud. (G.ad.)

22 avril 2020. Vers une Semaine d’Art ?

Le Conseil d’Administration du Festival In – qui s’est tenu en visioconférence – envisage une Semaine d’art en automne, sous réserve de l’évolution favorable de la situation sanitaire. Il renoue ainsi avec la toute première édition de la Semaine d’art en 1947, signée Jean Vilar, et tend la main aux structures artistiques permanentes d’Avignon.

15 avril 2020. Le Festival Off aussi…

Dans la foulée du Festival In, contraint à l’annulation, le Festival Off fait de même. Dans l’histoire, c’est la première annulation conjointe du In et du Off. L’autre annus horriblis, l’année 2003, plombée par la grève des intermittents, avait au moins évité l’absence totale du Festival Off.

 

15 avril 2020. Aujourd’hui se joue le sort du Festival Off d’Avignon. En 2003, la grève des intermittents avait contraint à l’annulation du In, mais au maintien a minima du Off sur la base de l’initiative individuelle. Avec l’interdiction présidentielle de tout rassemblement de masse avant le 15 juillet, on voit mal comment, d’un coup de baguette magique, les théâtres, cinémas, restaurants, pourraient émerger dans un monde en sucre d’orge à la Disney. On voit mal comment le Off, dans la situation actuelle, pourrait se tenir sans le In.

C’est ainsi que se creusent depuis un mois les inégalités sociales et scolaires, et que vacille l’économie de la Région Sud. Hors des industries de la proche région marseillaise, le Nord et l’Est de la région vivent surtout du tourisme, patrimonial, artistique ou de détente. Cette année ce seront 100 millions en moins pour Avignon, l’une des grandes villes les plus pauvres de la région : 100 millions, directs et indirects, générés par le Festival (1/4 pour la cinquantaine de spectacles du In, 3/4 pour le millier de spectacles du Off), et presque 9 millions pour la ville d’Orange fortement appuyée sur les Chorégies, dont on n’imagine pas qu’elles pourraient se tenir cette année, même si l’annulation (avec report en 2021) n’est encore qu’hypothétique.

 

13 avril 2020, 22h30. Festival In annulé

Prévisible mais redoutée, la nouvelle est tombée par un communiqué de presse à 22h30. Deux heures après la 4e allocution du président Macron prolongeant le confinement jusqu’au 11 mai. Date sans doute encore provisoire, qui mettait en péril le In, mais sans doute aussi les autres festivals concomitants. Rien à ajouter, sinon l’impuissance de tous et l’immense tristesse de tous les amoureux du spectacle vivant.

13 avril 2020, 15h. Maintiendra, annulera ?

H-5. Emmanuel Macron va parler. Plombé sans doute par une bonne majorité d’opinions défavorables, allant de la défiance à l’opposition frontale, que peut-il annoncer que nous ne redoutions déjà, et que la situation lui permette d’avancer ?

A avancer, du moins s’achemine-t-on à l’évidence vers l’annulation pure et simple des festivals d’été, ceux de juillet à coup sûr, ceux d’août sans doute. Et si les frontières intra-européennes demeurent fermées tout l’été, comme cela se murmure de plus en plus fort, et si les déplacements intra-nationaux sont eux-mêmes restreints, les 50% d’Avignonnais et régionaux qui fréquentent assidûment le Festival – In et Off – suffiront-ils à le faire vivre, et à entretenir cafés, restaurants et hôtels ? Et les Orangeois pour les Chorégies, les Roccassiers pour le Festival de piano de La Roque-d’Anthéron, les Bucco-Rhodaniens pour les nombreuses manifestations autour d’Aix et de Marseille… ?

Pour l’instant, outre les pertes financières colossales, on imagine volontiers l’angoisse des compagnies, le tourment des intermittents, l’inquiétude des organisateurs, et l’immense douleur des hommes et des femmes concernés (G.ad.)

 

7 avril 2020. On maintient mais…

La Provence est terre de festivals. Des plus confidentiels aux plus prestigieux, ils s’y comptent par centaines. Ils sont inscrits dans le paysage, dans la carte postale obligée, sans parler des retombées économiques parfois colossales : un euro investi rapporte entre deux et dix euros de retombées favorables, directes ou indirectes.

Le mois de mars ouvre traditionnellement les conférences de presse annonciatrices des grands festivals ; on les attend comme les hirondelles…

Mais en cette année 2020, comme en 2003 mais pour des raisons différentes, on avance au jour le jour, sans savoir si ce qui est vrai aujourd’hui le sera encore demain. Alors, oser spéculer, en ce 7 avril, sur ce que sera le mois de juillet, serait pure folie, a minima inconséquence…

Personne en effet ne peut prévoir l’évolution d’une situation sanitaire imprévisible par nature, la durée du confinement, la date (les dates ?) du possible déconfinement… Personne ne peut savoir si les festivals d’été auront lieu. L’annulation de plusieurs festivals, de printemps (Aix-en-Provence), ou d’été (Edimbourg en août, Bayreuth) préfigure-t-elle celle de l’été ? Olivier Py, que nous avions rencontré chez des commerçants du centre ville d’Avignon avant le confinement, affichait un bel optimisme ; à ce moment-là, on croyait toujours à sa conférence de presse du 25 mars.

Et puis tout a basculé le 17 mars.

La situation est très difficile, voire intenable, pour les artistes comme pour les organisateurs. Les uns, parce que le confinement les empêche de se préparer, de se retrouver, de répéter, a fortiori quand ils sont de pays différents ; les autres, parce que leur équilibre financier parfois précaire ne tient qu’à un fil. Du moins reste-t-il une certitude : personne n’en sortira indemne. (G.ad.)

 

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