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Entretien avec Thomas Leleu, tuba, 2017

 « Ne pas faire de la musique entre nous »

Thomas Leleu

Thomas Leleu fait partie de cette jeune génération de musiciens totalement décomplexés, dans leur look comme dans leur jeu, nourris au classique mais s’engageant dans des voies de liberté. Son site l’évoque explicitement (http://thomasleleu.com/ ) : déchirer la queue de pie, et bondir hors de la fosse, même si l’on y est heureux…

Comme le claveciniste Jean Rondeau se mariant au jazz et aux instruments iraniens ; comme le pianiste Thomas Enhco, et bien d’autres, voilà Thomas Leleu lancé dans des partitions buissonnières, dans un Tuba’s trip. Bouffée d’oxygène, métissage des imaginaires.

Thomas Leleu était (tout jeune) professeur de tuba au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Avignon quand il a été couronné Révélation Soliste instrumental par les Victoires de la musique classique en 2012 à 24 ans. Premier tubiste de l’histoire à être ainsi distingué, et toujours le seul. Je l’avais rencontré alors au Conservatoire pour un premier entretien. Fils d’un tubiste et d’une pianiste, frère d’un trompettiste, il était tombé tout enfant dans la marmite, et se trouve aujourd’hui tuba solo de l’Orchestre de l’Opéra de Marseille. Mais, à moins de 30 ans, le jeune prodige réalise un de ses rêves : marier avec son instrument un piano, une guitare, une contrebasse, une basse, un saxo, une flûte, un doudouk, une kora, et une batterie, et se lancer dans un « tuba’s trip » qui mêle allègrement genres différents et univers multiples. C’est ce jeudi 27 avril 2017 au Théâtre de l’Odéon à Marseille, mais une tournée est prévue ensuite…

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-Que s’est-il passé, Thomas, pendant ces 5 années ? Vous êtes toujours tuba solo à Marseille ?

-Il s’est passé plein de choses. J’ai fait une tournée en Chine, j’ai joué dans le monde entier (il énumère de nombreuses villes sur tous les continents), et oui, je suis toujours tuba solo à Marseille, mais à partir de mi-juillet je prends une année sabbatique pour faire autre chose. Je veux réaliser un projet, à la fois comme soliste et comme concertiste. Je suis toujours musicien classique, mais j’ai créé, déjà, en 2017, un duo avec violoncelle, « Tuba vs cello ». Nous jouerons par exemple en juillet au Festival de Radio-France à Montpellier. Et je prépare par ailleurs depuis presque 3 ans un spectacle, The Tuba’s trip, un nouveau projet que j’ai lancé cette année.

-C’est une envie ancienne ?

-Oui, un projet né il y a longtemps déjà. Tout en étant musicien classique, j’ai toujours rêvé d’ouverture. J’ai toujours eu envie d’un spectacle sur le mélange des cultures : Broadway, soul, salsa, samba, bossa, tango, et aussi hommage à l’opéra, l’opéra revisité, en pop-rock notamment… et classique. Ce mélange des genres, c’est pour attirer un nouveau public. Avec des instruments très divers à côté du tuba : piano, guitare, basse, batterie, kora africaine, doudouk arménien, saxo, flûte.

-Comment avez-vous concrétisé ce projet ? D’abord la rencontre avec d’autres musiciens, avant la conception d’un projet commun, ou d’abord un projet, autour duquel vous avez réuni d’autres artistes ?

-La concrétisation, c’est une co-production de la Ville de Marseille, de l’Opéra, de l’Odéon, ainsi que de Martigues  (Ville et Conservatoire), avec le soutien de l’Adami… En fait j’ai d’abord rencontré mon metteur en scène Claude Tissier. On a commencé par un hommage à Broadway, qui est devenu un tableau du spectacle. Et c’est devenu une suite de tableaux différents, un spectacle musical, très visuel, très théâtral. Le tuba est peu connu, mais c’est un instrument de métissage, qu’on peut associer à plein de genres. Ce que je veux, c’est supprimer les barrières : les frontières entre les instruments, entre les arts, n’existent plus. Tout est accessible à tout public. Je veux surtout n’être jamais enfermé dans un genre. Le but, ce n’est pas de faire de la musique entre nous, pour nous, mais de la faire partager aux autres.

-Et votre duo avec violoncelle, comment s’est-il constitué ?

-C’est le violoncelle solo de l’Opéra de Marseille, Xavier Chatillon, qui fait partie aussi du Thomas Leleu Quatuor. Ce sont tous des ensembles anciens, mais avec des projets qui continuent.

-Votre Tuba’s trip qui va voir le jour, aura-t-il un avenir ? Et comment s’est constitué le groupe ?

-Oui, le spectacle sera rejoué en 2018 dans plusieurs endroits, mais je ne peux pas vous donner de précisions pour l’instant (sourire). C’est Laurent Elbaz, arrangeur et pianiste, avec des amis communs, qui a constitué l’équipe. Moi j’ai rencontré le reste du groupe il y a à peu près un an. Ce sont tous des musiciens très ouverts musicalement.

-C’est indispensable, pour un projet de ce type…

-Très ouverts et brillants. Je crois qu’un musicien d’aujourd’hui doit avoir cette ouverture sur le monde.

-Un musicien d’aujourd’hui et de toujours, me semble-t-il ; et même un artiste en général. Quant au répertoire, comment l’avez-vous constitué ? Un fil rouge, des ressemblances ?…

-Il y a un fil rouge, c’est le voyage du tuba. Et autour de lui s’articule tout le reste. Le spectacle est divisé en cinq tableaux. En une heure et demie, on n’entend pas moins de quatre-vingts titres, quelques fois successifs, quelquefois superposés. Certains à partir de souvenirs de voyages. J’ai en effet la chance d’avoir beaucoup voyagé depuis 10 ans. J’ai donc reproduit les ambiances musicales que j’ai rencontrées dans le monde. Ensuite, tout cela, c’est mon metteur en scène qui s’en est saisi ; il a un imaginaire très riche ; il m’a poussé dans mes retranchements, il me fait chanter, il me fait danser. Mais je reste toujours musicien classique. Et en quelque sorte je réalise un rêve, tout ce que je n’aurais pas imaginé faire.

-Quand vous aviez été lauréat des Victoires de la musique, il me semble que vous vous réjouissiez plus de voir le tuba enfin mise sur le devant de la scène, que d’obtenir une récompense pour vous-même en tant qu’artiste.

-Bien sûr, on ne peut nier le côté narcissique : il est agréable d’avoir ainsi la reconnaissance du métier, et pendant un an j’en ai bénéficié : cela m’a ouvert quantité de portes, cela a donné une légitimité à des projets audacieux. Mais c’est vrai, c’est surtout la découverte par le public de cet instrument si mal connu qui était importante.

-Si vous deviez faire la promotion de votre spectacle ?

-Le public doit oser cette découverte. C’est un spectacle pour tous les âges : les uns viendront pour la pop, d’autres pour le classique, ou le funk, le tango… Ce mélange des cultures, tout le monde peut s’y retrouver. On veut rassembler dans la même salle des gens d’horizons très divers.

-Vous mariez des univers musicaux multiples. Y a-t-il des types de musiques que vous vous êtes refusés ?

-On ne s’est rien refusé. Il n’y a pas de musique chinoise, par exemple, mais simplement parce que je ne la connais pas. La musique africaine, je la connaissais très mal ; c’est mon metteur en scène qui me l’a fait découvrir. Et ce qui est devenu maintenant le tableau de l’Afrique, est une vraie respiration dans le spectacle !

Propos recueillis par G.ad. en avril 2017

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