On attend chaque année avec grand intérêt l’annonce de la saison « Prestige » du Capitole-Studios d’Avignon-Le Pontet, tout autant que celles des théâtres ou maisons d’opéra. Depuis de longues années les retransmissions, en direct ou en différé, d’opéras ou de ballets produits par les plus grandes scènes du monde séduisent toujours plus de spectateurs… qui sont parfois aussi des abonnés de l’Opéra Grand Avignon pour la version « spectacle vivant » ; le Capitole a d’ailleurs noué un partenariat avec l’Opéra, comme il l’a fait depuis le début de ces retransmissions, avec Le Vin devant soi et les chocolats Puyricard qui offrent le cocktail à l’entracte, sans oublier de nombreux partenaires artistiques offrant des lots en tirage au sort. Mais de nombreuses autres salles de cinéma proposent désormais une programmation spécifique d’opéras, ballets et expositions, pour parcourir le monde depuis son fauteuil, au Met, à Covent Garden, au Bolchoï, à Bastille…
Cette année, entre le 27 octobre et le 26 juin, le Capitole-Studios du Pontet se partagera entre Londres (Covent Garden, site officiel) et Paris-Bastille (site officiel), le premier où l’on ne risque guère de mauvaises surprises, le second misant au contraire sur l’innovation.
Le partenariat avec l’Opéra Grand Avignon ouvre justement la saison, par une exposition de costumes en salle, autour des « grandes héroïnes à l’opéra » ; c’est en direct du Royal Opera House, dans le quartier de Covent Garden à Londres, que sera donnée Madama Butterfly de Puccini, dirigée par Nicola Luisotti Luisotti, qui à 28 ans fut assistant de Riccardo Muti à la Scala, et qui dirige là le tout premier opéra qu’il ait vu dans sa prime jeunesse (mardi 27 septembre, 19h45).
La production suivante, Salomé de Richard Strauss, viendra de Paris (jeudi 27 octobre, 19h, 1h40).
Les trois productions suivantes seront diffusées de Londres.
Pour La Bohème de Puccini, avec Juan Diego Florez, qui donc hésiterait ? (mardi 15 novembre, 19h30, 3h). C’est un ballet, de surcroît une création (16 novembre 2022), qui ouvrira le millésime 2023, Une Célébration de diamant : un spectacle qui se veut éblouissant pour célébrer les 60 ans des Friends of the Royal Opera House, les Amis du Royal Opera House (jeudi 5 janvier, 19h30). Retour au « grand répertoire » avec Le Barbier de Séville, de Rossini (mercredi 15 février, 19h45, 3h45 ; voir notre compte rendu).
Suivra Hamlet d’Ambroise Thomas, avec notamment le baryton Ludovic Tézier que toutes les scènes s’arrachent depuis quelques années, et Jean Teitgen, deux valeurs sûres (jeudi 30 mars, 19h, 3h20).
On verra ensuite, de façon assez exceptionnelle, trois ballets consécutifs, deux du ROH entourant celui de Bastille. C’est Cendrillon de Frederick Ashton qu’on verra en direct/différé – à préciser ultérieurement – de Londres (mercredi 12 avril, 20h, 3h). Et la Belle au bois dormant, du ROH également, un indémodable de Marius Petipa (jeudi 15 juin, 10h30, 3h25). Entre les deux et beaucoup plus court un Maurice Béjart, hommage parisien au grand maître (jeudi 25 mai, 19h, 1h45).
La saison « Prestige » s’achèvera dans le chant d’amour éternel de Roméo et Juliette de Gounod (lundi 26 juin, 19h, 3h35).
Avec 7 opéras et 3 ballets, en bon équilibre entre titres attendus et nouveautés, réparties entre 6 productions londoniennes et 4 parisiennes, la saison s’annonce fort intéressante. Nous complèterons au fur et à mesure notre page par le détail de la distribution pour chaque production.
Tarifs : 21€/ 17€/ 11€/ 15€, ou 75€ les 5 œuvres au choix. Voir tous détails sur le site officiel
G.ad.
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