Un rayonnement accru
La saison a déjà commencé avec le traditionnel (triple) concert pédagogique gratuit donné au théâtre des Halles d’Avignon le premier samedi de septembre, et elle continue avec la soirée d’ouverture à la FabricA (notre compte rendu). Mais la conférence de presse de rentrée de l’Onap, Orchestre National Avignon-Provence (site officiel) s’est tenue le 10 septembre, accueillie par Georges Linarès président de l’Université, dans les locaux de la Villa créative, naguère Faculté des Sciences, jadis Ecole Normale de Filles. C’était pour réaffirmer le « rôle capital de la culture », rôle économique notamment, et pour souligner les divers partenariats, patiemment tissés, ainsi que les soutiens institutionnels, largement confirmés. (Photo G.ad., de g. à dr. : Michel Bissière – Région Sud -, Georges Bel – Grand Avignon -, Débora Waldman – directrice musicale -, Alexis Labat – directeur général de l’Orchestre -, Frédéric Roels – directeur de l’Opéra Grand Avignon).
Après une saison 2024-2025 « forte », et la présence remarquée de l’Onap dans divers festivals (Chorégies – voir nos comptes rendus –, La Roque-d’Anthéron – voir nos comptes rendus –, Glanum, Uzès…), la saison 2025-2026 s’annonce aussi riche, avec une trentaine de concerts d’abonnement, rayonnant dans la région « élargie » (de Gap à Bandol, d’Uzès à Aix-en-Provence), avec une diversification des genres (comédie musicale, contemporain, créations…), des solistes et têtes d’affiche (Julie Depardieu en février, Noémi Waysfeld en janvier, Jean-François Zygel en avril, André Manoukian en mai – cette fois séparés ! -, l’accordéoniste Théo Ould en octobre, la violoncelliste Astrid Siranossion en novembre, la pianiste Célia Oneto-Bensaïd en janvier-février, la contralto Sarah Laulan en octobre, la mezzo-soprano Aude Extremo en avril, entre autres…) et des chefs divers. L’accent est mis sur la « musique des âmes », sur les « étincelles », et surtout sur le « rapprochement des peuples » ou la « fraternité » : un idéal auquel Débora Waldman, que son parcours a menée du Brésil en Israël puis en France en passant par l’Argentine, est particulièrement sensible.
C’est cette ligne qui guide aussi l’Onap auprès des publics dits empêchés (prisons, hôpitaux) ou gênés (malentendants), ou quand il « s’éclate en ville » dans des lieux inhabituels (novembre), ou quand il accompagne pendant trois ans des enfants dans une pratique instrumentale soutenue (dispositif Demos), ou quand il sensibilise collégiens, lycéens ou étudiants, enfin dans son rayonnement régional voire national (Cité de la Musique à Paris le 17 octobre).
On n’oublie pas les collaborations, pérennes, avec le Chœur et avec l’Opéra, et les cinq productions lyriques de la saison, Don Giovanni (octobre, Débora Waldman dir., notre annonce), Company (décembre, Larry Blank dir.), Falstaff (janvier, Frédéric Bouillon dir.), Turandot (mai, Federico Santi dir.), La belle Hélène (juin, Chloé Dufresne dir.).
Trois informations de cette conférence de presse de rentrée ne sont pas passées inaperçues… voir ici.
Et quid de la couverture ésotérique de la plaquette de la saison 2025-2026 ? voir ici.
G.ad.
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