Si le théâtre représente plus de la moitié des 1.666 spectacles du Off 2024, les autres disciplines ont leur place, comme la danse, avec un bel éventail de plus de quatre-vingts chorégraphies, jusqu’au 21 juillet ! Voici des idées.
Impossible de ne pas évoquer le Centre de développement chorégraphique national Les Hivernales et le théâtre Golovine, deux temples de la danse, toute l’année, depuis près de cinquante ans ! Mais d’autres théâtres proposent aussi de la danse dans le Off : contemporain, jazz, danses urbaines, traditionnelles, de salon, en solo, en duo, en groupe. Il y a le choix !
OFF danse de Golovine et Hivernales, des valeurs sûres
Danse contemporaine et danses urbaines au CDCN Les Hivernales, à voir jusqu’au 16 juillet depuis Corps sonores juniors, bulle de bien-être immersive de Massimo Fusco, l’artiste associé, à Tout se pète la gueule, chérie du Québécois Frédérick Gravel, un quatuor masculin drôle et percutant. Entre les deux, le gracieux solo de Tiran Willemse, Hope Hunt and the ascension into Lazarus ou le mal être de la jeunesse de Belfast par la chorégraphe irlandaise Oona Doherty, le duo fusionnel Viscum au carrefour de la breakdance, du jazz et du contemporain, et les pièces de groupe : 2048, qui dépote, Tendre carcasse d’Arthur Perole autour de l’adolescence, et Ruuptuur, danse revendicative de Mercedes Dassy.
Dans son théâtre, la famille Golovine a des spectacles pour toute la famille. Parmi les valeurs sûres, Abdou N’Gom avec sa dernière création de hip-hop contemporain Yaay, Eric Oberdorff, l’artiste associé, avec sa dernière pièce Au nom du rêve #2, Nono Battesti, avec sa fable contemporaine, Coquelicot, qui mêle chant, musique, danse, vidéo, pour quatre interprètes, ou Anthony Figueiredo et Claire Théault, demi-finalistes de La France a un incroyable talent 2020, et leur danse perspective, Sur un fil. Parmi les compagnies émergentes, les belges DTS, en hip-hop, avec leur création explosive pour 10 danseurs Sous tension, ou la Cie Evolu’mento et le duo poétique Connection. Last birds clôture la journée, avec du tango contemporain pour 5 danseurs.
Fauve Hautot et le Ballet de l’Opéra Grand Avignon
Le Ballet de l’Opéra revient à La Scala Provence du 16 au 19 juillet, dans la pièce d’Emilio Calcagno, 7×7, salon chorégraphique, une rencontre de 7 chorégraphes, qui ont choisi chacun un danseur du Ballet pour créer un duo de 7 minutes en 7 jours. Dans cette deuxième version, Fauve Hautot, vedette de Danse avec les stars, rejoint Andrea Costanzo Martini, Olivier Dubois, Johanna Faye, Leila Ka, Sylvère Lamotte et Rosalba Torres Guerrero.
Des danses d’ici et d’ailleurs
A La Chapelle du Verbe incarné, Tropique du képone, pièce aux allures afrofuturistes, sur le scandale du chlordécone en Martinique et en Guadeloupe. La danseuse et chorégraphe Camerounaise Diane Bodi, à Avignon depuis 2018, présente sa création personnelle Mes souffrances, au théâtre du Centre (jusqu’au 13 juillet).
Évasion en Asie, à la Condition des Soies avec les danseurs taïwanais de Quand le corps s’exprime, ou au Garage international avec les claquettes de Twilight tap et les chorégraphies de Shakti (Orphée, Classique nu et L’Inde éternelle), entre Inde et Japon.
Quand la danse transcende les mots
Ne ratez pas, à la Fabrik théâtre, Nadia et Dakota, champions du monde de krump, et finalistes de la France a un incroyable talent, émission qu’ils ont remportée aux Etats-Unis. Ils jouent Judas jusqu’au 13 juillet puis Woman, jusqu’à la fin du festival. La Cie 6e Dimension à La Scierie avec Hip-hop est-ce bien sérieux ? raconte l’épopée du hip-hop, de la rue aux Jeux olympiques, et Andréa Bescond reprend sa pièce choc autour des violences sexuelles qu’elle a subies enfant : Les Chatouilles ou la danse de la colère au Chêne Noir, où elle l’a créée en 2014, avant de décrocher le Molière 2016 du seul-en-scène, puis deux Césars pour l’adaptation cinématographique.
MF.A
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