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Nuit du piano, Fauré, à La Roque d’Anthéron (16-08-2024)

 

Vendredi 16 août 2024, 20h et 22h, Château de Florans, Auditorium du Parc, La Roque d’Anthéron

Renaud Capuçon, violon. Anna Agafia Egholm, violon. Paul Zientara, alto. Stéphanie Huang, violoncelle. Guillaume Bellom, piano. Lucas Debargue, piano

Gabriel Fauré, Trio pour piano, violon et violoncelle, op. 120. Fauré, Quintette pour piano et cordes n° 1, op. 89

Gabriel Fauré, Quatuor pour piano et cordes n° 1, op.15. Fauré, Quatuor pour piano et cordes n° 2, op.45, J-F.

Le centenaire de la disparition de Gabriel Fauré (1845–1924) méritait bien cette journée qui lui était consacrée. Après le récital, en fin de matinée, de Lucas Debargue, présentant diverses pièces pour piano s’étalant de la jeunesse à la dernière manière du compositeur, cette nuit du piano offrait un tour d’horizon de son œuvre pour piano et cordes, allant du quatuor n° 1 (1879) au trio (1923), en passant par le quatuor n° 2 (1886) et le quintette n° 1 (1906), qui venait heureusement compléter le quintette n° 2 (1921), donné le 29 juillet dernier par les Modigliani et Jean-Frédéric Neuburger.

Pour cet hommage au compositeur, Renaud Capuçon s’était entouré des pianistes Lucas Debargue et Guillaume Bellom, qui ne sont plus à présenter, et de jeunes musiciens prometteurs, lauréats ou récompensés de plusieurs prix internationaux et titulaires, déjà, de beaux parcours musicaux, la violoniste danoise Anna Agafia Egholm, jouant un Guarnieri del Jesu de 1730-1733, l’altiste français Paul Zientara et la violoncelliste belge Stéphanie Huang, avec son Francesco (fils du célèbre Antonio) Stradivarius de 1742.

Les interprètes avaient choisi un ordre chronologique inversé, préférant présenter en première partie les œuvres les plus tardives, trio et quintette, avec Lucas Debargue au piano, et regrouper en deuxième partie, les œuvres de la première période, les deux quatuors, Guillaume Bellom étant à son tour au piano.

Je ne suis pas particulièrement familier de la musique de chambre de Fauré, le style fauréen, au premier abord, ne me correspondant pas trop. Cette soirée était donc bienvenue pour faire un point plus approfondi sur le sujet. L’interprétation qui fut donnée du trio, dans lequel Renaud Capuçon tenait la partie de violon, fut-elle convaincante ? Les premières mesures furent un peu laborieuses et l’œuvre aurait sans doute mérité d’être un peu plus travaillée en répétitions. Elle s’est toutefois mieux déroulée, une fois les musiciens échauffés, mais sans finalement soulever l’enthousiasme du public, qui ne lui accorda qu’un court moment d’applaudissements. La faute à l’interprétation ou au genre de l’œuvre ? Ce trio, ce dernier Fauré, un andantino encadré de deux allegros, considéré comme l’un des plus beaux de la musique française, aboutissement de la pensée fauréenne, présente en effet, en première écoute, malgré ses beautés d’écriture, un accès peut-être pas si évident. Il n’y a pas de grands effets, d’épisodes marquants, de thèmes forts. La musique, expression d’une pensée intériorisée, s’écoule, se déroule, imposant son atmosphère. Il peut y avoir des élans plus passionnés ou, comme dans l’andantino, une réflexion plus profonde, parfois teintée de nostalgie, qui s’éteint tout doucement. L’allegro final est plus vif, plus gai et souriant, qui se conclut avec optimisme. Le tout, intimiste, qui n’amène pas aux élans euphoriques, reste cependant une musique qu’il faut savoir écouter et adopter.

Le quintette n° 1, lui aussi en trois mouvements, deux allegros encadrant un andante, est de la même veine, une musique qui s’écoule, toujours intériorisée, dans l’atmosphère de douceur fauréenne, parfois passionnée, mais sans violence. La voici plus accessible. Les musiciens, parfaitement complices et unis, en ont offert une belle interprétation. L’allegro initial débute joliment au piano accompagné du 2ème violon, le mouvement est expressif, mais peut adopter une délicate retenue dans certains passages. L’andante est doux, recueilli, d’un recueillement parfois fervent, qui, lui aussi, va s’éteindre doucement. Le final est léger, sautillant, entraînant, comme libéré d’un souci. Il s’enfle avant de se calmer et de s’affirmer autoritairement sur les dernières mesures. Le piano est net, clair, aux aigus agréables dans le fondu des cordes. Le public a mieux adhéré à cette interprétation, à cette œuvre, lui accordant des applaudissements plus nourris.

Poursuivant la chronologie inversée, la deuxième partie de la nuit proposait les œuvres d’un Fauré plus jeune, les deux quatuors, chacun en quatre mouvements. Avec eux, le regard sur la musique du compositeur change. Plus proches du romantisme, ils nous sont plus accessibles, plus attachants, offrant une musique à caractère plus marqué. Les interprètes, transcendés, en parfaite entente, nous en ont donné deux versions splendides. Pour le premier quatuor, Renaud Capuçon, au premier violon, avait laissé sa place à Anna Agafia Egholm, permettant ainsi aux trois jeunes musiciens, accompagnés par Guillaume Bellom, de nous livrer le fruit d’un travail parfaitement maîtrisé. L’ensemble était bien équilibré, les instruments, complices, se mariant bien entre eux. Nous eûmes droit à un allegro plein de délicatesse, de douceur, de retenue ou de fougue, avec de beaux dialogues entre les instruments ; le scherzo, bien connu celui-là, qui n’est pas sans rappeler Brahms ou Schumann, fut un régal ; l’adagio fut exprimé avec une profondeur, une délicatesse bien rendues ; l’allegro conclusif, vif, passionné, mais empreint aussi d’une douce réflexion, nous amenait vers un final lumineux.

Le deuxième quatuor, dans lequel Renaud Capuçon avait repris sa place, nous offrit le même plaisir, les mêmes satisfactions. Après un allegro jouant avec des passages passionnés ou plus retenus, on pouvait se demander comment le compositeur allait traiter son scherzo, après la réussite du précédent. Rapide, entraînant, original, il s’est avéré aussi intéressant que son ainé. L’adagio se montrait doux et chantant, intériorisé, et le dernier mouvement, allegro, vif et volontaire, fougueux ou réfléchi, comme libéré de toutes tensions, conduisait à l’ovation finale d’un public visiblement conquis, si ce n’est par la musique de chambre de Fauré, du moins par ces deux magnifiques quatuors.

B.D. Photos Valentine Chauvin

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