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Dans cette page :
- 1830 tout commence
- AaAhhBibi
- Alexandra David-Néel, pour la vie…
- Apollinaire aurevoir adieu
- Aquatique
- Arlequin serviteur de deux maîtres
- Artaud-Passion
- Au-dessus de la mêlée
- Bérénice presque la fin
- Bernard Dimey, père et fille
- Comment épouser un milliardaire
- 1830 tout commence… Le petit Louvre (Van Gogh), 17h15, 1h15. Relâche le mercredi. Tel. 04 32 76 02 79
- Balzac, Sand, Hugo : rencontre au sommet
L’ingénieuse idée de Manon Montel, auteure, metteure en scène et interprète de la pièce, est d’avoir fait se rencontrer sur scène trois monstres sacrés de la littérature du XIXème siècle : George Sand, Honoré de Balzac et Victor Hugo. Si cette rencontre à trois n’a jamais eu lieu, ils ont échangé souvent à deux, se sont écrit, se sont opposés, même défiés parfois, se sont appréciés ou détestés. La rencontre est donc fictive, opérée grâce à la magie du théâtre, mais tout le reste est bien historique et très bien documenté.
Le spectateur sera donc comblé d’entendre à la fois les mots et les idées de ces grands auteurs, mais aussi leurs émotions car ils sont hommes et femme avant d’être auteurs. Dans leurs échanges, il sera bien sûr question de littérature, mais aussi de politique car ils se sont engagés, chacun à sa façon, chacun pour défendre sa cause et enfin d’amour car ils sont tous les trois de grands amoureux, là encore de manière si différente. Manon Montel a su glisser avec bonheur des extraits emblématiques de l’œuvre de chacun au milieu de leurs échanges, ces mots que l’on connaît tous, et que l’on a plaisir à entendre, viennent nous surprendre au milieu de leurs débats animés.
Les trois comédiens composent avec beaucoup de puissance et de douceur en même temps toutes les nuances du caractère de ces grands auteurs. Manon Montel est une George Sand féministe et émouvante, Thomas Marceul un Victor Hugo altruiste et engagé, Michaël Giorno-Cohen un Balzac rêveur et haut en couleurs.
Il ne faut donc pas hésiter à aller passer un très bon moment de théâtre avec ces auteurs du XIXème siècle qui savent parler aux hommes et aux femmes du XXIème siècle. (S.T.)
aaAhh Bibi. Luna, 20h, 1h05. Clown. Réservations au 04 90 86 96 28
Encore en gestation ?
C’est le hasard des avant-premières qui m’avait amenée à voir ce spectacle, qui d’ailleurs ne figure dans aucune sélection. Le spectacle devait encore trouver sa vitesse de croisière. Il est vrai que, dans les bruitages et exercices de ventriloquie Julien Cottereau peut impressionner, notamment avec son bruissement d’ailes presque hitchcockien. Néanmoins on n’est jamais à l’abri d’atterrir sur la scène ou dans les bras du clown. Ce qui n’est pas pour déplaire au public autour de moi. (G.ad. Photo Pierre Noirault)
Alexandra David-Néel, pour la vie…, Théâtre La Luna
Quelle femme, Alexandra ! Et Pierrette, le bras en écharpe !
« Quelle femme ! ». C’est l’exclamation qui jaillit spontanément à l’issue du spectacle, sans qu’on sache si elle s’adresse à l’actrice ou à son sujet. Car ce sont l’une et l’autre de sacrés tempéraments ! Pour la Journée de la Femme 2019, Pierrette Dupoyet a présenté à Avignon sa dernière création. Auteure, metteure scène, comédienne, elle est sans doute la doyenne du Festival d’Avignon (sa 37e participation !) et prend à bras-le-corps les personnages qui ont marqué notre époque ou notre histoire, avec une prédilection pour les fortes personnalités féminines, comme elle. Alexandra David-Néel, exploratrice, esprit indépendant, première étrangère à entrer à Lhassa, au Tibet, est de ces pionnières ; pensez, elle a fait prolonger son passeport à l’âge de 100 ans ! Pierrette Dupoyet habite chacun de ses « doubles » avec une énergie exceptionnelle, mi-joyeuse mi-désespérée, comme si sa vie dépendait de chacune de ces minutes… Quand on sait qu’elle joue trois pièces différentes chaque jour, qu’elle tracte avec sa fille à ses heures libres ( ?!), on se demande quel est son secret. A moins que ce ne soit tout simplement la jeunesse !
Pour connaître le festival d’Avignon de l’intérieur, lire son livre paru en 2015, 30 ans au cœur du Festival d’Avignon. « Le Festival d’Avignon ne se raconte pas, il se vit ! », s’enthousiasme-t-elle avec raison.
En ce début de festival, nous nous rendons compte que Alexandra David-Néel, pour la vie…, ne figure pas au catalogue (peut-être l’an prochain ?) ; alors, courez voir les autres « seule-en-scène », de et par Pierre Dupoyet : Apollinaire, aurevoir, adieu (Buffon, 11h35, 1h15), Le Don (Luna, 17h55), Madame Guillotin (Albatros, 14h30, 1h15). Ils sont tous aussi intenses. Et Avignon sans Pierrette Dupoyet ne serait pas tout à fait Avignon.
Quelques jours plus tard, nous apprenons qu’elle s’est cassé le bras la veille de l’ouverture du festival ; elle se conforte néanmoins dans sa pugnacité : « Je joue, dit-elle, en serrant les dents à cause de mon bras cassé,… mais je tiens à jouer les 3 spectacles ! Le public est fidèle, tout va bien. La passion me porte et l’envie de partage est plus forte que tout ! ». (G.ad.)
Apollinaire, aurevoir, adieu. Buffon, 11h35, 1h15. Tel. 04 90 27 36 89
Portrait en creux, via Madeleine, dans l’ombre (Dupoyet)
« La Dupoyet » arrive sur scène avec le bras cassé : théâtre ? Pas du tout, Pierrette Dupoyet s’est bien cassé le bras juste avant le festival, comme elle nous le dira à la fin du spectacle. Néanmoins, malgré son plâtre, elle joue, malgré tout, avec passion. Passion du théâtre mais aussi de la poésie, car à travers Guillaume Apollinaire, c’est à tous les poètes qu’elle rend hommage. Elle offre un véritable plaidoyer pour la poésie, pour ce qu’elle apporte, à chacun en particulier at au monde en général. Cette pièce, comme toutes les autres, elle l’a écrite, l’a mise en scène et la joue avec un immense talent.
Et c’est une fois de plus le destin d’une femme, Madeleine Pagès, que Pierrette Dupoyet se propose d’incarner. C’est à travers le récit qu’elle fait de sa vie que nous allons découvrir le personnage d’Apollinaire. L’héroïne est donc cette femme que l’histoire a oubliée et qui fut pourtant la muse du poète, même s’il l’a peu vue : rencontrée dans le train, il la rejoindra à Oran où elle enseigne les lettres et, alors qu’il lui avait promis le mariage, il l’abandonnera. Mais Apollinaire est là, bien présent, à travers ses lettres très sensuelles qu’il lui écrit, lettres qui lui apportent un peu de réconfort et lui permettent de s’évader de sa morne tranchée. Madeleine, elle, ne pense qu’à lui, ne rêve que de lui et lui pardonne tout.
Pierrette Dupoyet, tout comme Madeleine Pagès, est passionnée et passionnante, elle incarne avec force cette femme avide de vivre et qui malgré les souffrances vécues n’aura de cesse de montrer comme la vie est belle grâce à l’amour et la poésie. (S.T.)
Aquatique. Etincelle, 20h50, 1h. Du 16 au 21 juillet. Tel. 04 90 85 43 91
Grande tradition du théâtre chinois
Pour un dépaysement garanti, rendez-vous au théâtre de l’Etincelle qui accueille, cette année encore, comme depuis de nombreuses années maintenant, des troupes de théâtre venues de Chine.
Avec le spectacle Aquatique, c’est toute la grande tradition du théâtre chinois qui se déploie sous nos yeux. Un théâtre de mimes avec masques et onomatopées. Nous sommes immédiatement plongés dans cet univers féérique et onirique grâce au jeu des lumières, mais aussi à la musique, si déstabilisante pour une oreille européenne et pourtant si mélodieuse. La danse se mêle au mime, les corps racontent une histoire, celle d’un démon de l’eau qui veut se réincarner, qui veut tuer un passant afin d’échanger sa vie avec lui mais qui finit par se lier d’amitié avec celui qu’il voulait tuer, les relations se tendent donc. Mieux vaut tout de même avoir lu l’argument avant le spectacle car, pour les néophytes comme moi, si l’on comprend beaucoup d’éléments, il serait difficile de suivre sans les explications préalables.
La magie de ce spectacle, c’est que, même lorsque l’on ne comprend pas toutes les subtilités de l’histoire, on est emporté par la beauté des corps et des gestes, on est transporté dans un univers nouveau, on est séduit par la poésie de la danse, effrayé par la colère du démon, impressionné par l’enchantement qui s’opère.
Un très beau moment, à vivre en famille. (S.T. Photo S.T.)
Arlequin serviteur de deux maîtres. Roi René, 12h00, 1h25. Tel. 04 90 82 24 35.
Grenier de Babouchka : acteurs-chanteurs-musiciens en tourbillon
Adapter des classiques, la compagnie le Grenier de Babouchka sait le faire à merveille et elle le démontre une nouvelle fois avec Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni dont le texte a été adapté par Jean-Philippe Daguerre et la mise en scène signée de Charlotte Matzneff.
Dès le début, nous sommes plongés dans les années 20, une ambiance rétro à la manière des films muets, dans une Italie où règnent la mafia et les règlements de compte. Puis après ce début silencieux mais déjà très dynamique, qui nous fait rire, tout s’enchaîne très vite. Clarisse vient de se fiancer avec Silvio qu’elle aime, mais voilà que réapparaît Federigo à qui elle était promise, qu’on croyait mort et qui vient, semble-t-il, faire valoir ses droits, accompagné de son valet Truffaldino. Federigo est-il bien vivant ? Comment est-ce possible ? Comment Clarisse va-t-elle pouvoir faire triompher son amour ? Que va décider son père ? Qui est ce valet qui semble si bête et dont on s’amuse ? Tous les ressorts de la farce s’enchaînent alors dans une joyeuse ambiance pour nous faire rire de bon cœur, avec de nombreux lazzis si drôles, si propres à la commedia dell’arte que Goldoni les aurait appréciés.
Les comédiens sont tous exceptionnels. Ils campent à merveille ces rôles types de la commedia dell’arte et nous emportent avec eux dans ce tourbillon qu’est la pièce, et le tout au rythme de la musique qu’ils jouent, car ils ne sont pas qu’acteurs, ils sont aussi musiciens, chanteurs pour certains, et c’est là aussi l’une des grandes qualités de cette adaptation.
Si vous voulez passer un bon moment, rempli de rire, de bonne humeur, dans une ambiance survoltée, avec des artistes aux multiples talents qui savent vous emporter avec eux, ne ratez pas cette pièce ! (S.T. Photo Grégoire Matzneff)
Artaud-Passion. Roi René, 12h30, 1h10. Relâche le 24 juillet. Tel. 04 90 82 24 35 ou 07 81 41 24 96.
Profondément dérangeant, durablement poignant
Antonin Artaud, écrivain et poète, était un écorché vif, qui remettait en cause tous les concepts traditionnels, qui dénonçait ce monde dans lequel il vivait : un visionnaire hors-norme. Il sera interné neuf ans dans un asile psychiatrique où il subira de terribles électrochocs. Il est aussi l’inventeur du « théâtre de la cruauté » et c’est bien ce théâtre-là dont il s’agit dans la mise en scène d’Ewa Kraska. Un théâtre qui remet en cause, qui dérange, qui bouleverse, qui montre la souffrance et fait souffrir.
Cette souffrance, c’est celle d’Artaud, sous les traits d’un William Mesguich métamorphosé et fantastique, qui devient véritablement Artaud, le corps tétanisé et plié, les mains crispées, les gestes saccadés, le regard hagard, hébété, des électrodes sur le côté de la tête, avec sa voix d’outre-tombe qui se transforme parfois en d’horribles borborygmes. On est mal à l’aise, on souffre avec lui, à chaque apparition mais particulièrement de la violence des séances d’électrochocs montrées à la fois par la vidéo, par les stroboscopes aveuglant et perturbants mais aussi par toutes les contorsions de son corps. On est dérangé, déboussolé, abasourdi, et pourtant transporté par sa poésie et ses pensées, comme l’a été Florence Loeb, cette jeune fille de 16 ans, incarnée par Nathalie Lucas, complètement fascinée par lui, et qui nous raconte son Artaud.
Une pièce qui nous sort de notre zone de confort, une pièce qui dérange, et qu’il faut voir, justement pour cela. Une pièce dont on ne peut ressortir indifférent, qui vous retourne jusqu’au plus profond de vous-mêmes et dont on a du mal à sortir, même une fois passée la porte du théâtre. C’est aussi cela que l’on aime au théâtre. (S.T.)
Au-dessus de la mêlée. Gémeaux, 15h35, 1h20. Jours impairs. Enfants, à c. 7 ans. Tél. 09 87 78 05 58.
Amour(s) en Ovalie
Une histoire d’amour du rugby, mais aussi d’amours et de rugby ! Dans Au-dessus de la mêlée, Cédric Chapuis offre une performance digne du « joueur du match ». Tout commence une minute avant le début de la finale d’accession à la 1ère série. Au niveau national, ça n’intéresse peut-être pas grand monde, mais pour ce petit village de 3.000 âmes, c’est un jour qui restera gravé d’une pierre blanche. Bastien, le demi d’ouverture se prépare à donner le coup d’envoi quand dans sa tête, il replonge dans les 15 années de rugby qui l’ont emmené jusque-là. De son premier entraînement à 5 ans et demi à peine, il se souvient surtout du premier plaquage, de la surprise, de la douleur. Puis de ces étranges règles qui font qu’on peut plaquer un jouer qui porte le ballon, mais pas les autres, et qui veulent qu’on avance, mais en faisant uniquement des passes en arrière.
Viennent les matchs, les victoires, les défaites, les catégories junior, les troisièmes mi-temps, les trajets en car… et au-delà du sport, la bande de copains – « comme une famille » – que forment le joueurs, et puis l’école de vie que représentent ces entrainements dans la boue et sous la neige ainsi que les différents conseils de Moustache, leur entraîneur de toujours. Des leçons qui peuvent servir dans la vie de tous les jours.
De nombreux personnages savoureux forment ce seul-en-scène très drôle mais non dénué d’émotion. Extrêmement bien écrite, ciselée, la pièce parvient à recréer l’ambiance des vestiaires, du terrain, de la vie autour du rugby aussi à travers le récit, mais aussi un jeu de lumières pertinent et quelques morceaux de musique bien choisis. C’est percutant, qu’on soit ou non, experts ès Ovalie ! (C.L.)
Bérénice presque la fin. Grand Pavois, 17h, 1h. Relâche les 8, 15 et 22 juillet. Tel. 06 65 61 11 74
Toutes les femmes sont Bérénice
Le choix audacieux de Daniel Mesguich est d’avoir choisi de mêler les vers de Racine à la prose d’Hélène Cixous. C’est donc l’histoire d’une femme abandonnée, trahie par celui qu’elle aimait, celle de Bérénice que Titus écarte tout en prétendant l’aimer, mais à travers elle, c’est l’histoire de toutes ces femmes délaissées, à commencer par celle d’Angst, qui nous est racontée.
Même si la mise en scène joue sur les lumières qui nous aveuglent en un flash et sur la tonalité de la voix au début pour bien marquer le passage de l’un à l’autre des textes et des héroïnes, il n’est pas toujours facile ensuite de savoir vraiment qui est qui. Mais sans doute est-ce voulu, pour montrer justement Bérénice en chacune des femmes qui souffrent d’amour. Le texte de Racine devient alors comme un écho à cette souffrance, comme si les mots de Bérénice résonnaient dans l’esprit de chaque femme, devenant rêve ou souvenir.
Sterenn Guirriec joue à la perfection les deux rôles, elle est seule sur scène, l’homme n’étant présent que par la voix de Titus que l’on entend parfois répondre à Bérénice, une voix qui dit le rejet et se montre indifférente à la souffrance. Sterenn Guirriec nous fait vivre toutes les émotions, toutes les souffrances de cette femme, d’abord reine antique puis femme moderne, dans un décor typique du XXème siècle avec même des bruits de circulation.
Une pièce qui n’est donc pas d’un abord facile, dans laquelle il faudra accepter de se laisser perdre, mais une magnifique prestation d’acteur. (S.T.)
Chacun sa famille. Le Cabestan, 18h55, 1h10. Relâche le 21/07. Spectacle musical.
« Familles, on vous aime… en chansons ! »
Comment avez-vous eu envie de couvrir ce spectacle ? m’a-t-on demandé à la caisse. Eh bien, en tractage Enzo-Enzo et Laurent Veil sont très généreux. Et ils le sont tout autant sur scène où ils chantent souvent en duo sur le thème de la famille.
Pascal Mathieu et Romain Didier ont écrit et composé des chansons tantôt caustiques, tantôt émouvantes sur absolument tous les types de familles de ce début de 21e siècle ! Ils abordent aussi les relations intergénérationnelles, source de conflits autant que d’amour. Les mélodies vont de la ballade au rock bien rythmé.
Les deux chanteurs sont accompagnés à la guitare sèche, ou électrique, par le talentueux Thierry Garcia.
Ce trio fonctionne à merveille pour nous faire rire ou nous toucher tout au long du spectacle, car de nombreuses situations pourraient être les nôtres.
La mise en scène, subtilement aidée des lumières, ajoute au plaisir.
Ils sont « juste quelqueS unS de TRES bien ! » Alors, réservations vivement conseillées. (N.A.)
Comment épouser un milliardaire. 56, Rempart, 19h, 1h10. Relâche les mardis. Humour. Réservations au 04 90 85 37 48, ou 09 81 00 37 48.
Capitalisme en comédie caustique
Ne vous laissez pas égarer par le titre faussement racoleur. Voilà une comédie réjouissante, caustique mais pas trop, jamais grinçante, qui titille immédiatement les zygomatiques, mais dont l’écho vous poursuit longtemps, longtemps, comme les ricochets dans l’eau dormante de votre ignorance. D’autant que les chiffres du capitalisme triomphant échappent à nos échelles de valeur(s), et leur énormité a besoin d’une digestion lente, très lente. Cette comédie pétillante bouscule allègrement nos conforts béats de « pauvres » – nous sommes tout de même sept milliards, face aux quelques petites dizaines de milliardaires en France -. Nous regardons de très très loin ceux qui peuplent la planète des très-très-riches, sportifs, têtes couronnées, chefs d’entreprises… Loin de tout dogmatisme, la comédienne Giorgia Sinicorni au délicieux accent ultramontain, qui reprend le rôle après Audrey Vernon auteure et créatrice, insuffle sa pétulante fausse naïveté à un personnage – une comédienne qui s’apprête à épouser le n°33 du CAC40 – dont on se demande bien s’il relève vraiment de la fiction… Les récentes actualités (9 juillet) concernant l’affaire Tapie confirment bien que, « selon que vous serez puissant ou misérable… », etc. (G.ad. Photos G.ad.) Teaser.
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